Montées de lait Tome 2

Par Nicole Gauthier

Pis ? T’es pas trop fru après avoir lu Montées de lait 1 ? Ben caltor, ça adonne bien parce que j’arrive avec des nouvelles montées de lait !!

Ton beau-frère sent le gros swing ? Ta matante a mauvaise haleine ? Bon. Ce livre y changera rien pantoute ! Mais il saura te redonner de la joie de vivre !

Es-tu prêt pour une bonne batch de questions existentielles ? (Moins sucrée qu’une batch de sucre à crème)

Quand on dit à quelqu’un : Y est habillé comme la chienne à Jacques ! Ben câline, avec les collections de linge pour animaux qui existent à c’t’heure, ça se peut !
C’est quoi la distance réglementaire quand on attend en file au guichet ? Moi, me retrouver en cuiller avec le vieux monsieur qui tousse en arrière, ça m’intéresse pas !!

Surprenantes, légères et audacieuses, ces petites histoires sauront vous divertir.

Avertissement : Ce livre peut provoquer des rires spontanés. As-tu des bobettes de spare ?

• Langue: Français
• Éditeur: Les Éditions de l’Apothéose
• Date de sortie: 30 mars 2021
• ISBN: 9782897754457

Nicole Gauthier

Trentenaire enjouée et sans filtre, Nicole Gauthier vous transporte dans un monde qui bouscule par son langage direct, son humour imprévisible. Amatrice de Coquilles St-Jacques et de bière à l’abricot, elle aime travailler dans ses plates-bandes, rire avant de raconter ses jokes et porter des pantalons de pyjama à tête de chevreuil. Elle aime bien fredonner du Bruno Mars et du Marc Dupré en cachette. A beaucoup d’affection envers l’esprit de Bottine et les jokes bas de gamme. Ayant déjà une trilogie de suspense aux scènes X plutôt hard, elle se lance ici dans un tout autre style dévoilant un humour absurde à travers ses petites histoires.

Aperçu du livre

Canada

Introduction

Bienvenue dans Montées de lait 2. Des p’tites vites, des montées de lait sur toutes sortes de sujets délirants, bref, le bonheur de se sentir vivant ! Quelques pauses pour vous laisser le temps de vivre votre vie à travers.

Pour les nouveaux lecteurs qui commencent par le tome 2, ne vous inquiétez pas, vous ne serez aucunement perdus. S’il existait un tome 27, vous pourriez même commencer par lui !

J’avais fait la suggestion dans le premier tome que ça pouvait faire un excellent livre de toilette. Vous avez été nombreux à me faire la confidence que vous aviez suivi mon conseil. Euhhhhhh ! … très troublant ! Savoir que d’aller siéger vous fait penser à moi, c’est un genre de fantasme absurde dont je n’aurais jamais rêvé. Fantasme n’est d’ailleurs pas nécessairement le mot approprié. Bien pris qui croyait prendre, chère écrivaine !

Dans ce tome, je vous invite à faire voyager votre livre Montées de lait. Que ce soit le 2 ou le 1, faites-lui faire du chemin ! Prenez-vous en photo avec votre livre dans des endroits absurdes ! Je vous vois venir… Oui, c’est permis aux toilettes, tant que ça reste drôle et de bon goût ! 

J’ai envie de savoir où il vous arrive de lire mes livres ! Prenez-vous en photo avec le livre en question, et envoyez votre photo sur la page de lecteurs via Facebook : Nicole Gauthier, Écrivaine.

Il est peut-être bon que vous sachiez que dans ce livre, y a des choses qu’on peut lire à haute voix, et d’autres qu’on lit juste pour soi en se disant : Hey ! Moi aussi, j’suis de même ! Mais qu’on n’oserait pas avouer à tout le monde…

Gâtez-vous et passez un bon moment! 

NG

: Genre de texte sur quelque chose qui a suscité une réaction chez moi. Ça peut donner toutes sortes de patentes. Beaucoup de choses m’interpellent…

Les montées de lait : Genre de texte sur quelque chose qui a suscité une réaction chez moi. Ça peut donner toutes sortes de patentes. Beaucoup de choses m’interpellent…

Les p’tites vites : J’pense que c’est clair. Parfois question existentielle de première importance, ou commentaire très très léger…

Pause :

Bon moment pour mettre votre signet et effectuer la suggestion… Pas game !

À vous, chers lecteurs, MERCI d’être là !  Encore une fois, je vous emmène sur de drôles de chemins. Êtes-vous prêt ?

Épisode 1 : Un skidoo, on peut-tu laisser ça dans cour ? (François Pérusse)

Matin nuageux alors que je m’en allais à un tournant de ma vie apparemment, sans le savoir. En route pour un événement littéraire à Nicolet, je tourne à St-Grégoire, avec pour but : aller m’acheter un repas au Métro. (Moi pis les métros de ce monde, toujours un étrange succès.)

En ce beau jour de mars, je cherche vers la droite la voie dans laquelle m’engager pour me rendre à ladite épicerie dans le fin fond de la cour derrière d’autres commerces. J’hésite à tourner dans la rue principale me disant qu’elle doit me renvoyer sur l’autoroute direction sud. À l’opposé d’où je me rends.

Tout à coup, aperçois une petite rue à ma droite. Décide de m’y engager. Pas très large, à peine plus qu’une voiture. Je roule, ça va bien. Croise soudain de petites pancartes de signalisation sur ma droite.

Voyons, c’est des panneaux de skidoos, ça, là…

L’illumination doublée du rire hystérique stupéfait : Merde ! Je suis dans une trail de skidoo avec ma minivan !

Fou rire incroyable alors que je pèse sur le gaz pour sortir de là au p.c.

À peine une trentaine de mètres plus loin, j’atterris enfin dans ledit stationnement que je souhaitais rejoindre, par pur hasard. Quelle n’est pas ma surprise de voir apparaître à l’orée du champ, un skidoo ! Je m’empresse de me stationner comme si de rien n’était. Comme si je n’étais pas pantoute dans sa voie 5 secondes avant.

J’entre dans l’épicerie, choisis mon repas. Puis juste avant de ressortir, croise deux hommes, casques de skidoos sous le bras. Je rougis violemment. Ils me sourient tous les deux, intrigués par mon sourire spontané. Pas obligés de savoir que c’est moi qui ai une minivan rouge hé hé.

Où c’tu t’en vas avec tes skis ?

Je n’avais alors que cette expression en tête !

Je sors de là en riant. Encore une fois, une sortie littéraire n’a pu se passer d’une étrange péripétie. Chaque fois, inévitable !

Épisode 2 : Les hémorroïdes

Continuons donc en feu ce nouveau petit livre. (En feu, c’est le cas de le dire !)

Parce que c’est toujours quand on est en train de vivre notre vie et d’être heureux qu’il nous arrive soudain un truc pour rétablir l’équilibre. Ça arrive tout à coup, alors que tu souris en chantant With or without you de U2 qui te passe par la tête, comme un signe…

Comme pour rajuster la balance du Trop-heureux, une sorte de pesée du bonheur qui te sort brusquement, par un matin où tu pensais que le soleil dans le ciel, c’était un bon présage à ta journée.

Et là, tu constates que, cibole, t’as une hémorroïde qui a décidé de profiter du soleil elle aussi.

Merde.

Tu retontis-tu pas dans ta pharmacie préférée. (Mais où tu ne vas quand même pas assez souvent pour qu’ils te reconnaissent.) Tu choisis parmi les produits aux emballages tellement subtils, avec leur couleur jaune, ou bien avec le mot ANUS écrit en grosses lettres sur tous les côtés de la boite. (J’ai juste écrit LE mot en lettres capitales et je me sentais gênée que vous le lisiez.)

Comme si les fabricants voulaient profiter de votre désarroi pour se foutre un peu plus de votre gueule. Ils le savent très bien qu’on va les acheter pareil leurs produits, désemparés que nous sommes, et ce, peu importe de quoi ils ont l’air.

Et je tiens à vous dire que ça donne rien d’acheter 5 millions d’autres choses à travers lesquelles vous mettez le médicament humiliant. Les indices sont tellement trop visibles sur les produits. La caissière a automatiquement un visuel très fort de à quel point tu t’en vas te gâter en sortant de là.

Quelques jours passent. Hourra !

Réjouissances ! Party time !

Envolée de oéseaux.

C’est parti c’t’affaire-là ! Tu n’as plus les boules !

Jusqu’au jour où tu décides d’emmener tes enfants à la Ronde. Tout se déroule bien ; la journée passe à vive allure. C’est là, à ce moment précis, que ça se gâte sans que tu le voies venir.

Tu te trouves un bon spot de bonne heure pour regarder les longs feux d’artifice en famille. Tu t’assois en indien par terre avec ton enfant assis sur toi, sans trop de possibilités de bouger tes jambes.

Vous me voyez venir, hein ?

Ben moi aussi, à la fin de la veillée, j’ai eu comme un p’tit feeling sur la suite de l’histoire. Un extrait de musique de With or without you qui m’est soudain revenu en tête…

Le lendemain matin qui j’sens-tu pas qui me fait :

— Coucou ! dit la petite hémorroïde coquine sortie pour la grande occasion post-feux d’artifice.

Merde. Prise 2.

Je décide d’aller dans une pharmacie que je ne connais pas, histoire de poser quelques questions hémorroïdiennes. (mot moins glamour qu’hollywoodienne)

Donc, rencontre entre deux plexiglas pour consultation incognito avec la pharmacienne.

Je me penche vers elle et dis d’un air de conspiratrice :

— Écoutez, j’ai une question à 10 piasses et une à 100 piasses.

Ça adonnait-tu ben, j’avais un petit mal d’oreilles léger pour faire diversion.

Elle me conseille là-dessus puis elle me dit en me souriant d’un air encourageant :

— Et la question à 100 piasses ?

Je lui demande s’il y a un traitement spécial pour les hémorroïdes vu que ça fait deux fois rapprochées que j’en ai. My, c’est dit. Ouf…

Non, même traitement. Elle vient me montrer sa gamme de trucs palpitants.

Écoute, y existe même une crème analgésique