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J' J'AIME QUE TU M'AIMES
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J' J'AIME QUE TU M'AIMES
Livre électronique223 pages3 heures

J' J'AIME QUE TU M'AIMES

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À propos de ce livre électronique

Céleste fait le grand saut et se départit de tous ses biens pour vivre dans l’être et l’essentiel. À travers sa vie en van au Québec, confrontée aux quatre saisons de dame Nature, cette femme authentique se laisse guider par ses connexions. Elle est en quête des valeurs de l’existence telles la liberté, l’amour et la solitude.

Tout en travaillant pour gagner sa vie, elle tente d’évoluer différemment dans ce monde de consommation. Un pied dans une vie de minimalisme et un autre dans la société. À travers les rencontres qu’elle fait sur son audacieux chemin, elle explore le monde à sa façon et se livre à ses propres tumultes, déchirements, rejets et joies. Une panoplie de réflexions submerge de cette aventure jusqu’à se questionner sur sa présence sur Terre. Céleste est-elle au volant d’une livraison de vie inattendue la déchargeant de sa cargaison finale ? Et si sa vie en van avait placé l’âme de Céleste sous éprouvette? Un laboratoire d’une âme mise à nue. Un regard sur la vie spirituelle qui étonne. Une rencontre avec soi qui peut à la fois surprendre et susciter l’admiration.
LangueFrançais
Date de sortie19 oct. 2022
ISBN9782897756925
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    Aperçu du livre

    J' J'AIME QUE TU M'AIMES - Marie-Claude Allard

    Préface

    J’ai écrit cette histoire en me laissant inspirer par mon mode de vie, mais également par mes ressentis. J’ai commencé à écrire en ignorant même la fin de ce périple. Donc, l’inspiration est venue jusqu’à la toute fin, bâtissant des réflexions sur la vie. En ce moment, je roule sur ces airs de trouvailles.

    Ces écrits sont loin de prétendre que le but ultime de la vie est de vivre en van. Ce mode de vie porte des valeurs et dénote des choix que j’ai faits. Voyager en van me fait ressentir la liberté. Ce sentiment est présent puisqu’il me ramène à l’essentiel. Quand on épure le matériel, on se connecte à notre propre source. Ce roman est le partage de mes constats de la vie, de mes réflexions et de mes expériences. Elles ne sont pas la vérité, loin de là, mais le partage de ma vision de la vie jusqu’à ce jour. Toutefois, il est intéressant de voir ce roman comme une façon d’aller à sa propre rencontre.

    Je vous raconte une anecdote qui m’a lancé à la plume de ces écrits. J’avais assisté à une conférence de l’auteur Marc Gervais sur comment devenir auteur-conférencier dans la région de Saint-Jean-sur-Richelieu, au club de golf Vallée des Forts, en mai 2017. Cette fin de semaine là, j’avais réservé un terrain de camping KOA à Saint-Philippe-de-La Prairie. Le soir même de cette conférence qui m’a bien motivée, je me suis adressée à l’Univers en lui demandant quel genre de livre je devrais écrire. Style roman ou style livre informatif ? Le lendemain, sur la dernière bûche de mon premier feu de camping de l’année, je sursaute en regardant la bûche brûlée, et je dis à mon ami Éric :

    Voici le résultat entre vos mains.

    Je vous livre maintenant une grande partie de mon histoire romancée, confortablement installée sur les quatre roues de ma vie en toute simplicité et humilité. Bonne lecture !

    Marie-Claude Allard

    Chapitre 1

    Silence !

    Mon cerveau explose !

    31 décembre 2016

    5 h 30

    La cloche retentit. Elle résonne dans chacun des dortoirs respectifs du centre.

    — Non ! S’il vous plait… laissez-moi dormir, criai-je intérieurement, suppliante.

    Impossible de l’éviter. Je dois me lever. La sonnette ne bat qu’un seul coup ; la journée ne s’invite pas deux fois ! Je bondis, comme piquée par un moustique enragé.

    La course folle débute.

    Je me précipite à la salle de bain commune pour la toilette matinale.

    Asperger mon visage d’eau froide et douter que ça me réveille. La sentir traverser les pores de ma peau… cruellement. Nettoyer mes dents, gratter ma langue, sept fois, comme le suggère l’ayurvéda, retourner à ma chambre, boire un verre d’eau… Pas le choix, le café est absent, ici.

    — Au secours ! Besoin… besoin de caféine, maintenant ! s’exclame mon corps.

    Je me raisonne. Il paraît que c’est bon pour la santé, de boire un verre d’eau en se levant.

    D’accord.

    J’avale.

    Je me faufile dans mes habits de neige pour me diriger vers le temple. Il doit faire environ -20 degrés Celsius, à l’extérieur. Brrr, brrr ! La noirceur règne. Le soleil n’a pas d’alarme, lui, il peut bien se lever quand il veut ! Un givre de froideur me transperce. Ma peau se raidit sous cette incroyable douche polaire. Un écureuil noir sautille d’arbre en arbre. Si petit, comme moi, et pourtant capable d’affronter les plus lourds hivers. Ça me donne une leçon de résilience : avec diligence, je rejoins le temple.

    ***

    Om… Om… Om…

    6 h.

    La méditation débute. Ma tête roupille encore. J’aurais aimé me lever avec le soleil ; or, il demeure sur son grand lit astral, en compagnie des étoiles. Le temple est aussi bondé qu’il est silencieux. Tant de gens, tant d’êtres, et pourtant si peu de mots. Nous ne nous reluquons même pas. Nous sommes tous au même endroit, peut-être pas poussés par une motivation similaire, mais pour la même chose alors que nos regards ne se croisent jamais.

    À chacun son moment, j’imagine.

    Mes fesses se reposent sur un tapis beige brunâtre, tressé et usé, fait à la main, sans doute. J’ai placé un petit coussin rond dessus, pour être plus confortable et m’alléger le bas du dos. Je ramasse ma tignasse de cheveux blonds pour en faire une toque sur le dessus de la tête. Je m’installe souvent vers l’arrière de la salle parce que ceux à l’avant m’intimident. Ils semblent plus expérimentés. Je tente avec grand mal de me positionner en lotus. Il paraît que cette posture instille le calme.

    Relaxe le mental.

    Caresse les nerfs.

    C’est précisément le but de mon séjour ici. J’entrecroise mes jambes. Sur les photos des grands maîtres, on peut voir que chacun de leurs pieds se place sur la cuisse opposée. L’important, c’est de faire ressortir les orteils.

    J’essaye.

    — Outch ! C’est si douloureux, me plains-je à moi-même.

    Je suis une battante. J’observe furtivement les partisans de méditation tout près, question de voir comment ils se positionnent. Je pourrais les imiter. Adopter la ruse du caméléon. Ainsi, je comprends que les deux genoux doivent toucher le sol. Tout en feignant la confiance, je me relance. Je pousse sur mes genoux vers le sol avec une main. De l’autre main, je tente de tirer mes orteils vers le haut.

    — Hahhh, ayoye ! Quelle souffrance ! Je n’y arriverai pas.

    C’est insupportable. Mes genoux subissent une dislocation dont ils ne pourront jamais se remettre et mes chevilles vont possiblement casser dans les dix prochaines secondes. Mon bas du corps pourrait s’abandonner aux méandres de la désarticulation si cette pénible aventure continue.

    Une distorsion du bas du corps.

    Pauvre chakra de base.

    J’abandonne.

    Je ne vais tout de même pas devenir une invalide de la méditation !

    Je reprends une position confortable. Je garde mes jambes croisées, mais en position du tailleur.

    Jouer à faire le caméléon… non, merci !

    J’enveloppe mes délicates épaules d’un châle pour me garder au chaud et pour apaiser cette souffrance. De plus, s’aventurer dehors par un temps pareil, c’est une véritable sortie coup de fouet ! Les veines et artères se cristallisent comme des flocons de neige. Les flocons semblent bien doux pour nous, mais, au fond, c’est toujours de la glace ; un froid dur, tranchant, sans pardon.

    Silence solennel. Je ferme les yeux. La méditation, ce n’est pas l’histoire d’une première fois. Malheureusement, je rencontre toujours des difficultés. Je tente de m’exercer du mieux que je peux, mais mes pensées me hantent en permanence. Comment puis-je faire le vide ? Est-ce réellement possible ? J’inspire en tentant de faire de l’espace entre mes sourcils.

    Détendre ma ride du lion.

    La dégriffer.

    Je séjourne au Sivananda, à Val-Morin. On retrouve ces centres dans différents pays du monde. Ils offrent tous le même enseignement basé sur le hatha yoga. C’est la troisième fois que je viens ici pour un séjour de ressourcement. J’ai fréquenté un de ces centres également lors d’un séjour en Inde à Rishikesh avec ma copine Dominique. Chaque fois, j’en retire un bien-être exceptionnel. Cela pourrait sembler paradoxal, avec toutes mes plaintes. Parfois, il faut une douche froide pour se rafraîchir, redonner du pep à ses sens. Même chose pour l’esprit ; encore faudrait-il que j’apaise toutes mes idées. Je suis vivante, mais je possède un esprit errant ; je m’écarte à tout instant, je fulmine, je m’égare du sentier…

    Ce n’est pas du tout le moment. Je dois méditer. Comme par hasard, c’est le moment de la journée lors duquel la créativité et la fougue intellectuelle me prennent d’assaut.

    Je réfléchis.

    À quoi bon lutter ?

    Je laisse aller.

    C’est ce qu’il faut faire, semble-t-il. Je sens toutes mes pensées défiler comme si mon esprit dansait au son du spectacle de ma vie. J’apprécie cette période de l’année, car je prends le temps de réfléchir à mes valeurs de vie, puis les valeurs que j’aimerais approfondir dans ma prochaine année. Faire une mise au point sur ce que je souhaite améliorer, simplement m’arrêter.

    Je respire.

    Le silence soupire.

    Mon intérieur me guide.

    Je me ressource.

    Mais… l’égarement… Mon esprit divague. Eh oui !

    Incroyable, je me vois en course à pied. C’est quoi, ça ? Je m’observe des yeux d’un condor, par la hauteur du ciel. J’ai l’air heureuse. Le bien-être transpire. J’ai toujours été très active. J’adore le sentiment de me surpasser physiquement. J’ai accompli six marathons complets et environ quatre-vingts semi-marathons durant les sept dernières années.

    Libération de première classe.

    Anti-stress de premier ordre.

    — Voyons, Céleste ! Fais le vide, libère-toi de tes pensées, me dis-je avec intransigeance.

    Le film de ma vie s’accélère. Je perds le contrôle ! Oh ! Mon fils et ma fille ! J’aperçois l’image de mes enfants. Ma belle Alice, 19 ans. Elle est partie vivre chez une famille en Allemagne pour une année. Son intelligence lui promet un avenir brillant. Nathan, qui a 22 ans, étudie à l’université en chimie criminalistique. Un scientifique, un vrai, capable de grandes prouesses analytiques. Les voir cheminer dans la vie fait murir en moi un bonheur s’épanouissant toujours davantage.

    J’inspire la fierté profondément en me gonflant l’abdomen d’oxygène et j’expire en éprouvant tout l’amour que j’ai pour eux au plus profond de mon être. Je ressens une chaleur au plexus solaire. Je ne peux retenir le sourire qui se dessine sur mes lèvres. Je vous aime « Ich mag dich » (en allemand).

    L’image de mon petit chien traverse mon imagination. Charlie, mon amour ! C’est un petit Yorkshire. Il ne pèse que 5 livres. Il sait pourtant s’imposer, avec ses airs grognons et sa dignité royale. Un petit bout de caractère canin ! Il partage ma vie depuis maintenant neuf ans.

    Je me sens clouée. J’imagine des racines sortant du sol qui s’infiltrent dans le coussin et viennent m’agripper tout le bas du corps.

    Prise au sol.

    Mainmise sur mon corps paralysé.

    Enracinée.

    Stable.

    Mes paupières s’effondrent.

    Je contemple ma vie comme si j’étais assise sur un télésiège. Beaux panoramas. Je commence à bien m’amuser.

    Respiration profonde. Mes trois emplois défilent, désormais. Certains diront que ça fait beaucoup, mais j’aime ce que je fais.

    Mon poste de conseillère auprès des services de garde me comble parfaitement ; celui d’enseignante chargée de cours en éducation en service à l’enfance dans un cégep de ma région me plaît également ; mon travail comme conseillère en produits naturels me passionne et m’amuse.

    J’expire lentement.

    Pourquoi je roule ainsi ? Pourquoi toute cette productivité ? Aucune idée. La société va vite. Je ne suis pas la seule qui en écope et qui vit du stress. Alors, c’est ainsi que ma petite voix intérieure s’en mêle et tente d’expliquer la situation :

    — Céleste, tu es seule avec tes enfants et tu te sens responsable d’eux, me dit la petite voix intérieure.

    Probablement… Comme bien des gens séparés ou divorcés ! Je veux pouvoir être là en cas de besoin. L’éducation est une valeur très importante. La généalogie de cette valeur remonte jusqu’à mes parents. Ma mère était enseignante. J’ai toujours aimé l’école. Mes parents avaient choisi l’éducation dans un établissement privé pour mon frère et moi. J’ai fait pareil pour mes enfants.

    Chaque fin de semaine, les enfants et moi allions visiter la bibliothèque et flâner dans les librairies de la ville. J’avais tout le mal du monde à leur refuser un livre. Les livres constituent une richesse sans égale. Depuis ma séparation, je sens une grande responsabilité face à leur éducation. Je ne veux pas me perdre dans les anxiétés financières. Je préfère travailler davantage. Un choix qui m’appartient. Ça m’apaise de savoir que je peux subvenir à leurs besoins sans trop de soucis. De toute façon, j’adore tout ce que je fais.

    Maintenant que j’y pense, je réalise que je m’abandonne en plein dialogue intérieur. Je dois me recentrer. Retrouver le focus. Pourtant, ma respiration s’accélère. Un retour au calme est exigé.

    — Concentre-toi sur ta respiration, me dis-je avec le ton du caporal.

    Je me sens sur un ring de boxe. Mon imagination s’enflamme dans ce théâtre sportif. Je m’imagine incarner Rocky Balboa. Je cogne mes gants les uns contre les autres. J’étire mes muscles. Je prépare mon coup de poing fatal ! C’est moi, Céleste contre… moi-même… la petite voix qui m’habite. Nous avons tous notre moitié mentale, ce qui nous fait la misère lors de nos réflexions. Je l’appelle la Chucky. J’ai déjà en tête le présentateur prenant son micro, galvanisant la foule avec la présentation du combat :

    — Dans le coin gauche, femme, blonde de poils et vert d’œil, 5 pieds et un, 110 livres, en quête du bonheur et inspirée par la vie, accueillez Céleste !

    Dans le coin droit, elle, l’adversaire de taille, la vile joueuse de tours du mental, cette voix obstinée et infatigable. Inspirée et en l’honneur du boxeur Chuck Wepner, la voix du cerveau, accueillez la Chucky !

    On se cogne les gants, la foule est en délire et on entend la voix de Mickael Buffer : Ladies and gentlemen, let’s get ready to rumble !

    Le combat commence.

    Une fois de plus, nous nous livrons à un duel acharné. Je me lance ! Je frappe ! Je récidive ! Uppercut ! De la sueur et de la force. En méditation, quel beau terrain de jeu pour la Chucky. Elle tente effectivement de prendre toute la place, toute mon attention, même dans les moments plus vulnérables.

    — Céleste, tu dois te concentrer, qu’est-ce que tu fais ? Où est ta paix intérieure ? … me nargue la Chucky.

    Je gesticule silencieusement comme une tentative de lui répondre, puis j’ouvre les yeux. Je crains de faire une scène, ici même, dans ce temple ! Je reviens à la réalité pour quelques secondes. Les gens autour ne bronchent pas. On dirait des statuettes. Et moi, en plein combat. Je replace légèrement mon postérieur sur le zafu. Puis je ferme les yeux à nouveau.

    J’inspire profondément.

    J’expire d’un seul jet.

    Chut. Silence.

    Je me rappelle que l’on est le 31 décembre. Je poursuis mon dialogue intérieur. Puis, je me dis qu’en cette journée, la plupart des gens se réunissent pour partager un repas et s’échanger des vœux pour célébrer la nouvelle année.

    J’ai décidé d’être ici, à méditer ? Et de me battre dans les confins de mon esprit, ô trop fertile ? Je conçois que nous vivons dans un perpétuel dialogue avec nous-mêmes ; combien de discours avons-nous dans notre intérieur, chaque jour ? Cependant, à qui parlons-nous réellement ? À notre âme ? À notre esprit ? À l’ombre de notre personne ? À notre Dieu ? À nos anges ? À la Chucky ? À des guides spirituels ? Les possibilités se ramifient sans cesse. Tant de questionnements… évidemment sans réponses. En tout cas, la Chucky en profite pour revenir à la charge :

    — Bravo, championne ! Quel extraordinaire fait marquant pour conclure ton année 2016, me dit-elle avec une ironie acide.

    D’accord, d’accord… Méditer, c’est bien, mais le vivre, c’est tout autre. J’ai fait le choix d’être ici durant le temps des fêtes et pas ailleurs. Je suis l’artisane de ma situation. Bon. De toute façon, je n’avais pas envie de tremper dans ce rituel sempiternel, cette année. J’ai assez donné en la matière. J’ai souhaité des vœux aux autres telle une automate. Ce n’est plus réfléchi, ça devient machinal. Je souhaite aux gens de la santé, de l’amour, du bonheur, des réussites, la prospérité, etc. C’est beau, c’est gentil, mais on ne ressent pas toujours la sincérité derrière les phrases préfabriquées. C’est simplement ce qu’il faut faire ; il semblerait qu’il en fut toujours ainsi.

    Bref, il s’agit d’un rituel !

    Nous insérons la vieille cassette usée année après année. Même film chaque fois. Quand j’y pense vraiment, si je souhaite la santé à quelqu’un, par exemple, ça ne se produira pas miraculeusement. Ça sonne faux. Je préfère souhaiter aux gens l’énergie et le courage de s’occuper de leur santé. Parce que la santé demande que l’on y accorde du temps. Prendre soin de soi est un acte conscient. Quelqu’un ne peut se laisser transporter par les vagues de l’existence si longtemps pour magiquement se trouver à destination. C’est pour cela que je leur souhaite l’énergie et le courage ; pour braver les tempêtes et aligner le mât du navire avec le vent.

    Les gens ignorent pourquoi je désire me recueillir durant cette période

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