Brise: Recueil
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À propos de ce livre électronique
Cet ouvrage, porté par un style littéraire libre qui navigue entre prose et poésie, présente une première partie astreinte à une certaine progressivité, tandis que dans la deuxième partie, la bride est lâchée, comme la laisse du chiot qui vient de se rompre.
À PROPOS DE L'AUTEUR
Mû par un état de quiétude, Chidakasha Bhaskara libère sa plume et couche les résultats de sa quête de plénitude en poésie.
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Aperçu du livre
Brise - Chidakasha Bhaskara
Chidakasha Bhaskara
Brise
Recueil
ycRfQ7XCWLAnHKAUKxt--ZgA2Tk9nR5ITn66GuqoFd_3JKqp5G702Iw2GnZDhayPX8VaxIzTUfw7T8N2cM0E-uuVpP-H6n77mQdOvpH8GM70YSMgax3FqA4SEYHI6UDg_tU85i1ASbalg068-g© Lys Bleu Éditions – Chidakasha Bhaskara
ISBN : 979-10-377-4798-3
Le code de la propriété intellectuelle n’autorisant aux termes des paragraphes 2 et 3 de l’article L.122-5, d’une part, que les copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective et, d’autre part, sous réserve du nom de l’auteur et de la source, que les analyses et les courtes citations justifiées par le caractère critique, polémique, pédagogique, scientifique ou d’information, toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite (article L.122-4). Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles L.335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.
Première partie
in its fathomless intimacy
spring human facts
hurled off their virtual limbos
boundless tsunamis
horrible et belle
la pièce a deux faces
dual en duel, nonobstant
Un
parfois
les murs du cachot volent en éclats
et se reconstituent
immédiats
convié
allez confiance !
en conscience, sans retour
puisons, abreuvons-nous
à la source inter-active
où se concocte le spontané
pour sortir le créatif de sa gangue affective
trame secrète faite d’imitations
de normes, d’auto-reproductions
par essence idolâtres
quittons nos mouchoirs
dans l’inconnu, plongeons !
Oser ? Osons !
oui, sautons le mur
de la peur observons les détails
les stratagèmes
les convulsions du MOI, moribond
et franchissons tranquille
de la mort, le portail, oui ! il s’ouvre
l’Immense « je suis » sans horizon
une capitelle
à l’opposé du sourire préfabriqué audio-visuel
sans commentaire verbeux
Nue
la Joie
comment s’ajuster à l’autre
Être avec l’Ensemble
résoudre ou mieux, éviter les conflits
nulle règle, point de réponse
tu es un homme, chercheur en vie
tu dois sans cesse briser le cadre
dissoudre ta prison intérieure
faire ta révolution interne
mourir, renaître à tout moment
comment ?
de l’un à l’autre
individus et groupes, chacun arrache sa niche
à la diversité ainsi mise en lambeaux
menacés d’uniformité et tentant de la fuir
nos comportements se radicalisent, s’opposent, s’épuisent
ruptures, fixations névrotiques, suicides
crise d’identité
résultant du désir qui ferme et s’exacerbe
par le rapprochement social
on ne peut être l’un sans l’autre
de l’intimité à l’immensité
de la cellule au collectif
la relation nous fonde
transcender le désir
ouvrons-nous à nos liens
de l’un à l’autre
sans fuir
descente
ultime bourgeon du désir
le je, affectif, dictateur
prisonnier collectif du verbiage intérieur
oscille entre ennui et tension
un splendide piédestal
mais grande solitude
d’où l’on ne voit rien
plongeon au cœur
miracle !
être avec, être en joie, inversé
immergé et conscient
du grand Fonctionnement
où chaque pensée, geste
est mouvement sacré, accompli, en symbiose
Plénitude spontanée
tout y est accepté
et vécu comme tel, sans rejet, sans adhérence
mais dans son aveuglement, je
perdure
longue la descente, longue
le témoin
et
pauvre gazette
perdue en univers
le vent seul, la feuillette
se gonfle à son contact
de ces minuscules nouvelles
dont personne ne veut
voir, toucher, accumuler
manières multiples, confuses
Pourtant
il est si simple d’être
aux gardiens du soi
aux défenseurs du bien
aux ardents partisans du « il faut »
et autres veilleurs de normes
il est doux d’ouvrir une brèche
accueillir le non-soi
la différence, le divers
qui, brimés par la norme
dont tous sont prisonniers
se travestit en mal
plus vous tardez
plus douloureux le réveil
ils
vivent à distance, télé-communiquant,
ignorent et offensent leurs liens à l’entourage
immédiat
génèrent des déchets en volumes croissants
et refusent les décharges
engendrent des pollutions et des villes de béton
qu’ils amplifient et propagent
en les fuyant au bord de mer, à la montagne
dégénèrent en maladies de toutes sortes
et s’y ancrent par le médicament
cultivent l’original, se rebellent contre la norme
qu’ils fabriquent collectivement
à leur insu, les pauvres
vivent pour devenir en sacrifiant le présent
pour le plaisir mais dans la douleur
logique incohérence d’hommes en apprentissage
qui pensent le désir instinctif, intouchable
sacré, enfoui au plus profond
alors qu’il est par nature réponse à sollicitation
inter-actif, collectif
modifiable par la raison
et la terre entière semble dire, malade
et maintenant, que fait-on ?
le désir n’existe qu’en présence
l’un fait, l’autre répond
autre aller, autre retour
voici l’action
potentiellement raisonnable
observons ; pour la vivre en conscience
observons
chaleureusement conviés
au jeu de l’Absolu
maquillé de sensoriel
en qui tout
naît, fleurit, se dissout
par quel miracle
mystère
nous
être spirituel
être comme l’homme de science
en éveil, attentif
aux événements extérieurs et intimes
être en tout, expérience
observateur, détaché, objectif
être en témoin profond
au laboratoire de la Vie
au réel convié
une vaste ruche interactive
où s’élabore un foisonnement d’actes-poussière
qui s’enchevêtrent, s’enchaînent
en une co-création perpétuelle
voici l’immense chantier
de Dieu-Mystère
que nul ne sait
offre d’emploi
mieux qu’un lointain voyage
un extra-événement
on propose à chacun d’être au cœur
du plus grand, du seul miracle, de
l’Acte créateur sur fond d’univers
mais
tous ou presque préfèrent s’adonner
à leurs petites affaires
et se vautrer dans leur conditionnement
aveuglés par l’Immense
un long sentier, au bord d’un fleuve invisible
la vie
au faîte de la gloire, un arrière-goût
amer
être en univers, comme dans le ventre…
la différence, une nuance capitale
elle ne s’impose pas, mais est à découvrir
en soi
voyez ces emmurés sinistres, bistres
tels des cuistres empêtrés dans l’audio-visuel
comme dans une toile d’araignée
beauté attardée, soir finissant
ébauche du jour suivant
au bout de l’avenir, le présent
le pouvoir
création collective
du désir de saisir
pour ramener à un soi personnel
notre illusion intime
créer, être crée
binôme insécable
l’un sans l’autre, rien
la poésie
entre fontaine de mots et mosaïque de phrases
s’y fondre, libre
comme la libellule, se poser où l’on veut
s’envoler vers l’ultime, le sacré, l’Un
arrêt sur image
de la soupe primitive qui mijote, mijote
on soulève le couvercle, hésitant
des animaux, des enfants ; hommes très peu
attendons
conscience totale délocalisée
où toi est moi en Lui sans toit
être
au cœur, immergé
être ensemble
en action, transformant-transformé
être tout au Mystère, créateur
en joie, là, observant en témoin
mentalement relaxé, sans saisir, sans penser
inversé et conscient de la chance inouïe
de l’impensable don
d’Être en vie
j’arrive au point de départ
je peux mourir
enfin, le soir tombe
bonjour
à demain
silence patience
mystère
liberté création
beauté
testament
au plus chaud de l’intime
inaugurons l’ère nouvelle
en lui, soyons,
Marion, Rodolphe, Ludovic, Adèle
notre famille, nos amis
pour toujours, Ré-Unis
ici, vois
nuages bas
ils s’étirent, immobiles
comme en flagrant délit
surpris, indécis
entre soleil et pluie
si communs, si neufs
chaque fois
au-delà
la souffrance est lumière
lors, plus de conflit
ici, tout est symbiose, par-delà bien et mal
petit corps grand Corps fonctionnent de concert
et nos voies qui étaient rails
se rejoignent en conscience
un immense éventail qui converge en chacun
oui cela, vois
tout est dit dans l’enfant qui s’éveille
humanité
tel un grand corps constitué
de tous nos corps
rassemblant toutes nos pensées, nos actes
ses comportements sont les nôtres, amplifiés
à une échelle démesurée
Sachons donc les observer
les regarder en face
les faire nôtres
car après tant d’années
elle est encore si fragile
adolescente
fractalité
on ne sait rien du néant
du moi, du dual
oser franchir le mur
vois
sous le végétal,
la matière qui fleurit
le désir mâle du causal, du pouvoir
s’acoquine la femme
de l’univers, l’attrait s’enfuit
on ne retient du mâle
que reproduire, marquer à l’identique
et son cortège de concepts, de machines
et traitements de masse, du général
l’hégémonie, l’avenir
qui tournent à l’obsession
la Majorité et son indécrottable loi
toutes marques du pouvoir
qui écrase et qui broie
ainsi, parle le féminin
qui enfante le chacun
concocte sa différence
et chérit le divers
comme une pièce de théâtre
une nouvelle maison
le monde invite à ouvrir
chaque