La fin des conditions nauséabondes
Que sont les mauvaises conditions ? Bien sûr, un bouddhiste répondra différemment d'un non-bouddhiste, un jeune ne répondra pas comme un vieux, un habitant d'un pays chaud répondra différemment d'un habitant d'une région froide.
Selon le Très-Haut, les mauvais états sont les tendances sombres, comme la tendance à l'aversion, ou encore les tendances à la convoitise ou au désir.
La tendance à devenir ou à paraître, à l'arrogance et au ressentiment, à la mauvaise parole et à la méchanceté, font également partie des mauvaises conditions selon le Parfait. La tendance à l'usage des armes et la tendance à l'ignorance, en particulier, sont des conditions mauvaises.
La tendance à la discorde et aux querelles, aux disputes et aux médisances, sont également des conditions mauvaises que Bouddha n'a cessé de dénoncer dans ses enseignements.
Seul un homme qui ne se dispute avec personne, qui ne cherche pas le plaisir des sens, qui n'est pas confus, n'a pas de chagrin, ne souhaite rien, ne veut rien non plus.
Le parfait voit parce qu'il voit, il a l'œil particulier, il exprime les choses qui ont une signification, il annonce le chemin que l'enseignement montre, il est le Seigneur, il a la connaissance, il peut expliquer, montrer, instruire, de sorte que les mauvais états prennent fin.
Le Très-Haut montre comment les formes engendrent une conscience de notre vision, le contact physique une conscience de notre toucher, les sons une conscience de notre ouïe, les saveurs une conscience de notre goût, les odeurs une conscience de notre odorat, le cerveau une conscience de notre pensée.
Tout contact de nos sens génère une conscience que l'on perçoit, et par la suite quelque chose que l'on ressent, sur lequel on réfléchit, que l'on peut ensuite formuler. Les hommes en font ensuite leurs concepts, leurs systèmes et leurs valeurs, notre esprit crée une conscience mentale. Tout ce qui semble pouvoir être expérimenté par l'esprit devient une entrave, au-delà de la source originelle.
Du contact initial s'ensuit un sentiment qui provoque une perception permettant la pensée, par laquelle s'ensuivent des catégories, des concepts et des systèmes qui sont de plus en plus expliqués, pour être ensuite transformés en danger par la pensée. Mais si aucun de nos sens n'est sollicité au départ, alors la pensée se calmera également, aucun sentiment n'apparaîtra.
Les états malsains sont tous basés sur des déclencheurs qu'il faut déterminer. Si rien n'est déclenché ici, si rien n'est trouvé, si aucun son n'est déclenché, si aucune image, aucune représentation n'est émise, alors les mauvais penchants s'arrêtent.
Le Suprême a demandé à ses disciples de voir cela comme si un affamé mangeait un gâteau au miel, c'est ainsi que celui qui cherche doit trouver les mauvaises conditions, c'est pourquoi cet enseignement est devenu connu sous le nom de l'enseignement du gâteau au miel.
Ici aussi, le chemin est le but !

Le propriétaire de l'erreur se voit mal
- Bouddha - nom d'honneur de Siddharta Gautama - 560 à 480 avant l'an zéro

Copyright : https://shaolin-rainer.de
(Veuillez également télécharger mon application „Shaolin-Rainer" depuis les magasins Apple et Android)

---

Send in a voice message: https://anchor.fm/buddha-blog-francais/message