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L’art de la dérobade ou de l’exploration des poubelles philosophiques: Pamphlet de sagesse sur le détournement de fonds…
L’art de la dérobade ou de l’exploration des poubelles philosophiques: Pamphlet de sagesse sur le détournement de fonds…
L’art de la dérobade ou de l’exploration des poubelles philosophiques: Pamphlet de sagesse sur le détournement de fonds…
Livre électronique119 pages1 heure

L’art de la dérobade ou de l’exploration des poubelles philosophiques: Pamphlet de sagesse sur le détournement de fonds…

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À propos de ce livre électronique

Dans cet ouvrage, Miranda Arrès met en lumière, avec discernement, les rouages d’une réalité sociétale à bout de souffle, car étouffée par ses incohérences. Elle développe cette réflexion sur deux pôles antagonistes. D’abord, elle démontre que l’existence est une sorte de réel erroné où le naturel n’a pas sa place. Ensuite, elle aborde le concept de la vie liée à la liberté, si difficile à appréhender pour le commun des mortels…
LangueFrançais
Date de sortie5 août 2022
ISBN9791037764959
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    L’art de la dérobade ou de l’exploration des poubelles philosophiques - Miranda Arrès

    I

    Le miroir aux alouettes

    La vitrine du monde agite ses oripeaux.

    Elle te fascine par des agir que tu crois vie…

    Elle t’hypnotise comme le serpent des murs,

    le mamba noir ou le crotale des rios…

    Pourquoi te laisses-tu tenter par tes envies,

    submergé par le tsunami des illusions matures

    d’un monde d’enfant loin… loin de la réalité ?

    François Lefébur

    La gouvernance mondiale oblige l’espèce humaine à se soumettre depuis des lustres. Elle fait de cette espèce humaine, une espèce qui n’arrive plus à se nourrir de la lumière ni à rencontrer la beauté… Et, rien n’arrête ce gouffre insensé, cette descente aux enfers qui ne peut s’empêcher de tout salir et qui aspire la planète Terre, entraînant toujours plus loin dans la sombritude par ce phénomène gargantuesque : un puits sans fond, insatiable… L’obscurantisme a là, réussit sa tâche en reformatant l’humain à son image, en le mutilant pour mieux servir les intérêts de ce qui régente ses attitudes morbides et son appétit féroce et carnivore de tout posséder… parce qu’à l’opposé, un Humain, un véritable Humain ferait de l’autre dans son état de relation une priorité et ne pourrait se laisser attraper pour quelques billets au nom d’un dieu qui exige l’obéissance absolue. En effet, l’état de liberté honore en permanence la pulsion de vie et ne se soumet en aucune façon : la signature de l’esprit… C’est pourquoi, jamais au sein d’un collectif en conscience, il n’est permis de laisser entrer l’égoïsme, ni le séparatisme d’ailleurs, par une sorte de course folle aux acquis matériels. Cela est impossible ! La relation oblige à considérer chaque élément vivant et fait en sorte que la reconnaissance de nature soit au centre de l’action. Chaque cellule, indépendamment de sa forme, devient alors indispensable au bon fonctionnement du collectif et il n’y a aucun rejet autorisé, ni de préférence intellectuelle, juste des solutions et des mises en application, le cas échéant, pour préserver l’évolution : la priorité. C’est cela l’Intelligence, la capacité d’adaptation ! Rien d’autre…

    Aussi, qu’est-ce que le miroir aux alouettes ? C’est tout simplement affirmer quelque chose et se rendre compte qu’à l’arrivée le rêve se transforme en cauchemar… C’est exactement le fondement des remparts branlants d’une société qui vend du rêve et du bonheur mais qui, derrière la façade, cultive le contraire de ce qui est affiché et revendiqué… Il y a de quoi devenir chèvre ! Enfin, non, car quelle insulte pour la chèvre ! Le miroir aux alouettes, c’est ça… Oh, ça ne date pas d’aujourd’hui. Offrir l’illusion du bonheur et de la liberté sans jamais atteindre l’état de santé suffisant pour ce faire, puisque nous le savons bien, les corvées et les contraintes représentent la base sur laquelle repose l’édifice de la manipulation pour priver une cellule humaine de sa pleine autonomie à penser la Vie, c’est-à-dire que sans respiration suffisante, il est évident que la pilule passe toujours mieux… Vive l’esclavage consenti ! À bon entendeur…

    Par conséquent, tout s’inverse dans une réalité privée de Réel… Et, l’exploitation est bien l’axe principal autour duquel tourne le troupeau sectaire qui sait faire preuve de misérabilisme et d’infantilisme, si nécessaire, pour convaincre en prêchant la bonne parole, celle de l’errance pour justifier une certaine impuissance… Vampirisation oblige ! Bien sûr, la méconnaissance des Lois de Vie, celles de la Conscience qui devraient naturellement être intégrées chez l’espèce humaine, puis transmises de génération en génération par le biais de l’Éducation, est la faille majeure qui arrange les intérêts de la raison intellectuelle et sa technologie toujours plus meurtrière dans sa manière de prendre soin de la Vie. Donner l’illusion de soigner et détruire en parallèle… Où se situe la cohérence exactement ? Le miroir aux alouettes, c’est encore ça malheureusement ! Il faut bien admettre qu’il y a un couac dans l’histoire, puisque nous sommes infoutus de remettre la main sur certains fondamentaux indispensables au bon développement d’un humain sur la Terre pour répondre aux besoins de sa globalité, et ce, malgré la présence des peuples premiers pourtant conscients de la Nature. Enfin, du peu qu’il en reste, un trésor planétaire… Même les nombreux observateurs, chercheurs et philosophes issus de la captivité, n’aident en rien à retrouver ces « comment faire » nécessaires à l’évolution humaine dans l’espace terrestre. Merde alors ! C’est le cas de le dire, parce qu’à cause de cet égarement… nous voyons le résultat par rapport à l’état de décrépitude des sujets conditionnés, étouffés par leurs désordres intérieurs, donnant toujours raison à ce que l’Intellect prône et valide, sans véritable expérience des données seulement récupérées, diabolisant en vérité la beauté incarnée, ennemie jurée de cette raison intellectuelle qui se sait prise à défaut dans ses comportements lorsque la Muse s’approche… Vive la fuite ! Mais le manque de discernement et de courage surtout… Vive les habitudes ! Et l’inversion accusatoire…

    En effet, sans état d’âme, la récupération se gargarise sans gêne des fruits de la Sagesse, offrant ainsi à son entourage uniquement les fruits de la passion, entourage qui résonne évidemment à ses propres travers par les jeux amoureux, les attractions-répulsions de la sexualité primale, pour bien sûr, ensuite, continuer à parader grâce aux innombrables artifices, dont seule la raison intellectuelle a le secret. Pourvu que le cinéma et la simulation soient toujours d’actualité ! Il convient d’alimenter les salles de projection ! Toutefois, dans la durée, ça ne tient pas longtemps la route… L’état se désagrège et la maladie rappelle à l’ordre de la vie et du réel. Pour le dire autrement, quand le corps a mal, il se bouge enfin le cul ! Mais souvent trop tardivement, malheureusement. Incroyable cette capacité dans la durée à bouffer de la merde : la culture du civilisé, celle de l’autodestruction.

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