La réalité c’est l’imagination en action: Recueil de poésie

Par Dimitri Priolo

La poésie est la musique qui peint le goût des choses avec des mots. Au travers de ses lignes bat un rythme qui embaume l’atmosphère du parfum de vie qui l’habille.

Dépassant la forme pour approcher le fond, usant du symbolique pour dépasser le symbole ; l’art est une percée physique dans le monde métaphysique, une danse avec l’essence des choses qui exprime l’expérience qu’on a d’exister. Dans son expression se trouve le langage de l’inspiration.

La religion posa l’homme au centre de l’Univers, la science repoussa l’être humain en marge d’une galaxie parmi tant d’autres. L’art quant à lui tente simplement de replacer l’Univers au sein de l’être…

Enfants du vide infini,
Nous sommes tous d’éphémères fragments d’Univers.





À PROPOS DE L'AUTEUR

• Langue: Français
• Éditeur: Le Lys Bleu Éditions
• Date de sortie: 24 févr. 2021
• ISBN: 9791037720009

Aperçu du livre

Préface

Exprimant le goût des choses avec des mots, la poésie transcende le sens pour danser avec l’essence. Dans sa valse, elle amène le mouvement là où personne ne pensait en trouver. Au travers de ses lignes bat un rythme qui répand l’inspiration jusque dans ses rimes. Pas après pas, voilà que ruisselle derrière elle les effluves du parfum de vie qui l’habille.

D’un côté des outils, de l’autre des idées. Caché derrière la scène, le marionnettiste joue une pièce de son existence ; usant des objets, il projette son entendement dans la réalité. L’œuvre est un cristal de compréhension, un ensemble de liaison entre le réel et l’imaginaire donnant forme aux idées. « Spectateurs ! nous sommes les témoins du dialogue interne de la matière ! ».

Les pieds sur terre, la tête dans les nuages, l’art est cette graine que l’artiste plante en lui pour aller toucher les cieux. Plongeant profondément ses racines dans l’être, elle projette en surface un minuscule cotylédon, qui au fur et à mesure des coups de pinceau se transforme en un puissant tronc haut de plusieurs centaines de mètres. Arrive alors l’été et avec l’œuvre mûrie, expose des petites sphères gorgées de saveurs dans lesquelles se niche une forêt en puissance. Certains n’y feront pas attention quand d’autres grimperont à l’arbre pour déguster le travail des cieux et de la terre.

Regarder une œuvre c’est comme dévorer le fruit en recrachant les pépins, on savoure et après avoir fini, nous passons à autre chose. Voir de l’art c’est manger pour ensemencer les graines en soi, c’est s’approprier une partie de l’œuvre en lui donnant vie à travers notre existence.

Nous sommes tous d’éphémères fragments d’univers qui se contemplent (et parfois se questionnent) en attendant l’inéluctable conclusion.

P.D

Partie I

Jeunesse démotivée