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Exit permit ! 328 jours de captivité au Qatar: Autobiographie
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Exit permit ! 328 jours de captivité au Qatar: Autobiographie
Livre électronique215 pages3 heures

Exit permit ! 328 jours de captivité au Qatar: Autobiographie

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À propos de ce livre électronique

Avril 2008, Philippe Bogaert, jeune homme d’affaires belge, part enthousiaste au Qatar pour une mission en tant que directeur de programme.
Quelques mois à peine plus tard, à la suite de conflits persistants avec les autorités, il est propulsé au poste de directeur général. L’ascension de rêve se transforme en cauchemar lorsqu’il devient la cible de la vindicte de l’actionnaire majoritaire qatarien.
Du jour au lendemain, Bogaert se retrouve sans salaire et interdit de quitter le territoire de l’émirat.
Pris au piège dans un imbroglio kafkaïen qui fait de lui un véritable prisonnier d’état, Bogaert ne pense plus qu’à une chose : s’échapper du Qatar.
Derrière les murs de la résidence de l’Ambassadeur belge, où il a trouvé refuge, l’évasion se prépare dans le plus grand secret…
L’histoire vécue dont il fut l’involontaire héros, Philippe Bogaert la raconte avec émotion, humour et sobriété, dans un récit haletant et enlevé. Son souci est principalement d’avertir les candidats à l’exil doré dans un eldorado climatisé, sans bien savoir ce qui se cache derrière les palmiers, le ciel bleu, les splendides hôtels et les gros contrats.

À PROPOS DE L'AUTEUR

Philippe Bogaert, producteur et pianiste émérite, dirige depuis 2004 la maison de production Finger. À son retour du Qatar, il a suivi un Executive MBA à la Louvain School of Management.
LangueFrançais
ÉditeurLe Cri
Date de sortie4 août 2021
ISBN9782871068143
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    Aperçu du livre

    Exit permit ! 328 jours de captivité au Qatar - Philippe Bogaert

    Pour Elske,

    la vraie héroïne de cette histoire.

    1.

    À l’aéroport de Francfort, quand je pris place dans l’imposant appareil de la compagnie Qatar Airways, un Airbus A 330, je ne remarquai rien de spécial à bord, ni chez les passagers. Je ne m’attendais pas à une féerie digne des Mille et Une Nuits. Mais un petit peu d’exotisme ne m’aurait pas déplu, le genre salon mauresque par exemple. Les hôtesses — singapouriennes et bulgares — servaient de l’alcool et de la nourriture internationale. Rien n’indiquait, dans les vêtements, les comportements et les manières que nous étions dans un avion de ligne qui nous conduisait dans un émirat du Golfe persique, le Qatar, principauté à la culture et aux mœurs radicalement différentes des nôtres comme on l’affirme très souvent.

    Comme le voyage durait sept heures, j’essayai d’occuper le temps en me distrayant et en m’instruisant aussi. J’allais dans un état pétrolier, va donc pour un film de fiction très documenté sur la découverte des hydrocarbures et les débuts de leur exploitation aux États-Unis. C’était l’excellent There will be blood, avec Daniel Day Lewis, un acteur irlandais atypique. Pour me distraire des images de derricks et de geysers de pétrole, je consultai le Manuel de comportement des employés d’iDealogic Qatar, l’entreprise qui m’avait engagé. Il avait été rédigé par Wolf Houdart, ancien professeur de l’Université de Leuven, ex-consultant du Comité olympique du Qatar, qui allait être mon patron. Selon ce « manuel », le costume et la cravate étaient obligatoires avec les cheveux courts sinon ras. Je me passai la main sur le crâne : ça, c’était fait ! Les ciseaux du coiffeur avaient bien travaillé ! Les prescriptions pour une bonne organisation et un management impeccable, dues à la plume de notre puissant directeur devaient être considérées avec respect et crainte. Puis je m’endormis, preuve que l’enseignement draconien du « grand dirigeant » ne me stressait pas.

    Lorsque je me réveillai, je constatai que les passagers n’étaient plus les mêmes. Beaucoup — hommes et femmes — avaient troqué leurs vêtements occidentaux pour la tenue blanche des hommes et noire pour les femmes, le disdash immaculé et l’abaya funèbre. Les têtes étaient couvertes, les visages des dames discrètement voilés, ce qui me causa un certain malaise. La dissimulation du visage humain est toujours inquiétante. Pourquoi cacher ce qu’il a de plus charmant à la vue des autres ? Et même dans le cas contraire… Tout le monde n’a pas la chance d’être né avec un charmant minois. Il y a des tronches rébarbatives, mais ce n’est pas une raison. Ce changement était révélateur : on approchait de Doha, et je vis combien les Qatariens ou les Arabes du Golfe persique tenaient à leurs habitudes vestimentaires dont ils ne consentaient à se défaire qu’à l’étranger, et encore ! Les femmes voilées et masquées ne manquaient pas dans les quartiers où se concentrent les palaces et les boutiques de luxe des capitales européennes…

    J’observai les allées et venues de ceux et celles qui allaient aux toilettes et qui en revenaient complètement changés. C’était ce manège qui contribuait à me tenir éveillé malgré la fatigue des longues heures de vol. Maintenant que tout le monde s’était rassis, les hôtesses passaient dans l’allée, veillant à ce que rien ne traîne entre les fauteuils.

    Tandis que je bouclais ma ceinture sous les sourires encourageants des hôtesses et que l’appareil se préparait à amorcer sa descente vers l’aéroport de Doha, je récapitulai ce que je savais de l’émirat du Qatar, histoire de m’occuper l’esprit, pour ne pas penser, bien que je sois incorrigiblement optimiste, à ces instants toujours critiques tant que l’avion ne s’est pas posé et ne s’est pas arrêté là où il faut sur la piste.

    J’imaginai le début d’un film publicitaire des années soixante.

    Pendant que la caméra survolait la ville en se rapprochant de plus en plus du sol, on voyait défiler ligne après ligne sur le tarmac des informations de ce style :

    Émirat du Qatar, officiellement état du Qatar…

    Nombre d’habitant : 1 623 724 dont 1 380 165 immigrés venus du sous-continent indien (Pakistanais, Indiens), du Népal, des Philippines et du monde arabe (Égyptiens, Palestiniens, Irakiens, Marocains, Algériens).

    Les habitants de souche sont appelés Qataris ou Qatariens…

    Langue : arabe.

    Religion : Islam (Musulmans Sunnites 85 %)…

    Monnaie : riyal Qatari.

    Régime : monarchie absolue…

    Autrefois « terres oubliées d’Allah »…

    J’observais l’extérieur lointain à travers le hublot de la réalité présente, et j’apercevais un désert de pierres et de sables, où les températures, en été, atteignaient plus de 45° centigrades. On n’y était pas encore, en été, mais en ce jour du 11 avril 2008, il devait faire quand même autour de 30° dehors, au ras du sol.

    En compensation de cette température de géhenne, et ce qui expliquait mon arrivée ici, bien que je ne travaille absolument pas dans l’industrie pétrolière, l’émirat était richement doté en pétrole et en gaz. On estimait ses réserves de brut à 3,73 milliards de barils. Ses réserves en gaz représentaient 15 % des réserves mondiales… L’émirat pouvait voir venir.

    Terres oubliées de Dieu ? Plus vraiment. Il avait suffi d’attendre et de récolter la manne. L’exploitation pétrolière avait commencé dès 1949. Ici, l’émirat possédait tout, les terres, les bâtiments et les gens. Les Qatariens de souche et de nationalité qatarienne reçoivent dès leur naissance une pension à vie et de grands privilèges, ce sont eux les vrais citoyens du Qatar. Tous les autres ne sont que des résidents temporaires et de seconde zone. Ce que veut dire exactement l’expression « monarchie absolue », j’allais l’apprendre…

    L’avion toucha le sol. Il faisait encore jour. Je m’étais embarqué une dizaine d’heures auparavant à l’aéroport de Zaventem, à Bruxelles… J’avais serré Elske dans mes bras, je l’avais embrassée. Elske, c’est ma femme, je la connais depuis l’âge de dix-sept ans et je l’aime. Avec nos deux enfants, je l’avais laissée derrière moi, mais espérant les revoir bientôt, ici même à Doha, la capitale.

    Il me sembla que l’Airbus roula longtemps avant de s’arrêter et qu’on autorise les passagers à déboucler leurs ceintures. L’uniforme des hôtesses tranchait sur les habits blancs et noirs qui s’agitaient au-dessus des têtes couvertes, pour saisir les bagages à main. Les portes s’ouvrirent. Le soulagement était patent et les gens se préparaient à sortir.

    Je descendis avec les autres l’échelle de coupée. Je foulais pour la première fois le sol qatarien. Ou plutôt le tarmac. Dehors, c’était le désert. Roches et sables au loin, comme ce que j’avais aperçu à travers le hublot. Sauf que j’y étais maintenant, près du désert. J’eus la sensation que je pouvais presque toucher les collines ocres et le sable beige.

    On était loin des bâtiments de l’aéroport. Il fallut monter dans un bus pour y être conduits, nous les passagers, ces gens que je ne connaissais pas, presque tous en abayas et en dishdash, la tunique blanche des hommes et la coiffe assortie. Je me sentais complètement à part dans mon costume occidental. On roula encore, paraissant faire du slalom entre les pistes, selon un mystérieux itinéraire. Enfin, on nous abandonna devant le bâtiment de l’aéroport qui abritait les services de l’immigration. Et je m’enfilai le hall d’entrée comme tout le monde.

    À l’intérieur, je me mêlai à une déjà longue file d’attente. D’emblée, je ne pus me défendre d’un certain étonnement. Les éléments de modernité de l’aéroport et la tradition des vêtements s’harmonisaient somme toute assez bien. Les femmes, toutes voilées bien entendu, noires des pieds à la tête. Les hommes, eux, étant en blanc, comme je l’ai dit. Ce qui était à peu le contraire en Europe. Autrefois, la plupart des hommes portaient du noir, et les femmes pouvaient s’habiller de toutes les couleurs… Sauf, il faut être juste, dans les pays du pourtour méditerranénen où les femmes, encore dans les années soixante du xxe siècle, se vêtaient de noir et, si elles ne se voilaient pas, cachaient leurs cheveux sous des foulards noirs ou des chapeaux. En 1960 encore, de nombreuses parisiennes se coiffaient de fichus de couleurs. Preuve que l’ouverture de l’émirat aux mœurs occidentales était encore timorée, les employées des guichets de la douane apparaissaient voilées. Leurs mains étaient couvertes de dessins au henné, les ongles peints en noir, tradition féminine locale. Un homme en blanc semblait les commander. On était à peu près deux cents dans cette salle.

    Je demandai un visa de tourisme de trois semaines. J’avais, bien sûr, l’intention de rester le plus longemps possible pour me faire le maximum de blé dans cet Eldorado. Le visa de tourisme, c’était la procédure choisie pour régulariser ensuite ma situation de cadre expatrié.

    Muni de mon visa, je partis à la recherche de mes deux valises. Puis, les ayant récupérées, je sortis par le hall des arrivées, guettant un long moment une pancarte qui m’annonçait qu’on m’attendait. Des employés indiens ou pakistanais agitaient les leurs. Enfin, j’en repérai un qui brandissait trop discrètement à mon goût la sienne, à l’enseigne de l’hôtel Merweb, mon nom écrit en petit dessus.

    L’homme en beige souriait derrière sa moustache. Et il ne fit que sourire à mes paroles en anglais jusqu’à mon hôtel, une sorte de « Holiday Inn » par le style et la classe. Je crois qu’il ne comprenait pas un mot de ce que je lui disais. Il hochait la tête et souriait en conduisant la voiture de l’hôtel.

    — Yes, Sir, Yes, Sir, il opinait.

    Et quand il me déposa à l’entrée du « lobby » du Merweb, j’eus l’impression d’entrer dans une nouvelle vie. En passant devant un miroir, je me reconnus à peine. Était-ce le voyage, le souci de devoir me couler dans un moule, il me sembla que je n’étais plus le même, que ma décontraction en avait pris un coup. J’allais désormais vivre comme un cadre de haut niveau dans une des résidences pour Occidentaux de l’émirat, l’hôtel n’étant qu’un abri provisoire.

    En passant, je vis un piano qui trônait dans le bar. J’y attachai peu d’importance, mais ça me rappela des souvenirs agréables. J’aimais encore caresser les touches d’un clavier de temps en temps.

    2.

    La fenêtre de ma chambre donnait sur la banque HSBC. Il faisait déjà nuit. On était loin du palais de l’émir ? Peut-être pas. Je n’en savais rien.

    Demain, je ferais un peu de tourisme, histoire de découvrir autre chose que des banques et des cinq-étoiles. Bien sûr, ils ont leur utilité, mais je n’avais pas renoncé à me distraire un peu avant de faire mon entrée dans ma nouvelle entreprise. J’entendais par là, voir la ville, rien de plus. Sinon, ça crée une drôle d’impression. On se dit : « Je suis au Qatar ». Seulement, vu de cette chambre d’hôtel, à cette heure, rien ne le prouve vraiment. L’aéroport, les banques, les hôtels, les agences de voyage, les immeubles… Tout paraît un mélange d’endroits aperçus ailleurs, la chaleur en plus. Mais à l’intérieur, on respire de l’air conditionné. On ne ressent pas les conditions réelles. Et le tout est filmé, à l’extérieur des chambres, dans les couloirs, les ascenseurs, le hall d’entrée, les abords des grands hôtels… On devient soi-même le figurant d’un film dont on ignore absolument le script avant de jouer son propre rôle… Tout donne ici l’impression d’un décor… On a été embauché pour évoluer dedans… Je me rappelais les propos d’un vieil ami, steward à la Sabena, qui me faisait remarquer qu’il ne sortait de chez lui que pour prendre le métro à Bruxelles, à deux pas de son appartement, et qui, entre la station Sainte-Catherine/Sint Catelijne et sa chambre d’hôtel à New York ne mettait pour ainsi dire pas le nez dehors…

    Dès le lendemain, je compris assez vite que nous n’avions pas la même conception de ce qu’était un « centre ville », les chauffeurs de taxis qatariens et moi. Peut-être, si j’avais utilisé l’expression « centre historique » aurais-je eu plus de succès ? Ce n’était même pas sûr. Car encore eût-il fallu qu’il y en eût un ? Ce fut peut-être le cas autrefois, avant l’exploitation du pétrole et du gaz. Du temps des pêcheurs de perles et des caravanes de chameaux.

    Aujourd’hui, quand je dis « city center », le taxi me conduit devant un centre commercial, un complexe avec des boutiques — on dit ici un « mall » — comme on en trouve dans toutes les villes occidentales. Sauf qu’ici, je le reconnais, tout est gigantesque et d’un luxe violemment ostentatoire. La discrétion n’est pas une notion qatarienne, tout au moins en architecture.

    Dans une autre partie de la ville, mais dans le même esprit, il y a ce que l’on appelle le Villagio… C’est l’idée qu’ils se font d’un village ? C’est possible. Ce qui était pour moi tout à fait digne d’être vu au City Center, c’était la piste de patinage, un cercle d’au moins trente mètres de diamètre. Le centre commercial donnait l’impression de l’abondance et de la richesse. Aux yeux de ses promoteurs, la piste de glace représentait bien cela. Il y avait au Villagio un curieux décor, véritable sommet du kitsch, qui tentait d’évoquer Venise, grâce à un ciel azuréen et des canaux que l’on pouvait parcourir en gondoles conduites par des gondoliers asiatiques, comme presque toute la main-d’œuvre servile. Les gondoles étaient électriques. L’eau des canaux, désinfectée. Ce « village » est exclusivement piétonnier. Les rues et les quais de cette Venise de studio de cinéma arabe sont éclairés par des lampadaires à l’ancienne qui pourraient évoquer le Paris fin-de-siècle. Enfin, peut-être… tout ce que vous voudrez, une sorte de salade niçoise architecturale, un pot-pourri de ce qu’aiment les nouveaux riches.

    Je renonçai à rechercher ce qui fait l’originalité d’une capitale inconnue des bords du Golfe persique et je tâchai d’être un bon touriste en me contentant des moyens du bord. Ici, le comble de l’audace, était peut-être d’entrer dans un Mac Donald’s. Je me contentai de prendre des photos de Hummers, ces gros véhicules américains qui me fascinent depuis longtemps, en me disant que j’en possèderais peut-être un plus tard.

    Traversant le Souk Wakif, le souk de Doha tout récent mais rebâti à l’ancienne, alors que j’avais connu celui d’Istanbul au temps de mon enfance avec mes parents, je fis la connaissance de Jos Kellog, l’expert-télé, déjà vieux résident hollandais à Doha, dont j’aurai l’occasion de reparler plus tard. Je photographiais tout ce que je pouvais, tout ce qui valait, selon moi, une image, et finalement j’en arrivai à contempler la ligne d’horizon en fin d’après-midi, tout hérissée de constructions flambant neuves ou en cours d’achèvement. Je crois que j’avais terminé la visite de la ville.

    Et je finis ma journée au Skyview de La Cigale. Sur la terrasse qui donnait sur le ciel de l’Orient et la tour Aspire de trois cents mètres de haut près du Khalifa Stadium, érigée pour les Jeux Olympiques de 2006, je rencontrai au bar Gérard et Victor, deux expatriés français qui vivaient déjà depuis longtemps au Qatar.

    Les nouveaux venus sont toujours accueillis avec ferveur par les anciens résidents qui commencent à être fatigués de tourner avec le même stock de relations. La magie du lieu a disparu. Les nouveaux sont tous frais, pas encore sceptiques et désabusés. Ils ont l’enthousiasme du néophyte. Ils espèrent non seulement tirer leur épingle du jeu, mais toutes leurs impressions sont spontanées.

    J’arrivais donc de Bruxelles… J’avais été engagé par iDealogic Qatar pour filmer les événements du Qatar Marine Festival…Victor, qui avait travaillé en tant que graphiste pour la déjà mythique chaîne Al-Jazira, dont on parle beaucoup en Europe et aux États-Unis, et qui songeait sérieusement à se tirer, et je saurai plus tard pourquoi, Victor me laisse dire. Quant à Gérard, son inséparable copain, il est entré dans un des principaux cabinet d’avocats de Doha. Il se contente d’être accueillant. Victor a sa petite idée sur mes projets. Je compte faire venir Elske et les enfants ? Bien, très bien… Je vais mettre tout mon savoir-faire, mes idées, mon énergie, au service du Qatar Marine Festival Organizing Committee

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