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Le Petit Chien de la Marquise
Le Petit Chien de la Marquise
Le Petit Chien de la Marquise
Livre électronique38 pages29 minutes

Le Petit Chien de la Marquise

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À propos de ce livre électronique

Fanfreluche occupe les pensées de toutes les dames de la région. Ce chien adorable, sans imperfection, un véritable flocon de laine blanche et soyeuse, est à peine plus gros que le poing de sa maîtresse la marquise.Parmi ses admiratrices compte Éliante, une belle et jeune comtesse. Jalouse, elle ne désir que Fanfreluche, ne rêve que de Fanfreluche, de ce charmant animal à la queue en trompette, de ce bichon aux oreilles frisées.Si seulement un de ses soupirants pouvait l'obtenir, le voler, pour elle...Parue en 1836 dans «Le Figaro», la nouvelle «Le Petit Chien de La Marquise» relate sur un ton humoristique le vol du pauvre Fanfreluche.-
LangueFrançais
ÉditeurSAGA Egmont
Date de sortie4 juin 2021
ISBN9788726861303
Le Petit Chien de la Marquise
Auteur

Théophile Gautier

Jules Pierre Théophile Gautier, né à Tarbes le 30 août 1811 et mort à Neuilly-sur-Seine le 23 octobre 1872, est un poète, romancier et critique d'art français.

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    Le Petit Chien de la Marquise - Théophile Gautier

    Le Petit Chien de la Marquise

    Image de couverture : Shutterstock

    Copyright © 1836, 2021 SAGA Egmont

    Tous droits réservés

    ISBN: 9788726861303

    1ère edition ebook

    Format: EPUB 3.0

    Aucune partie de cette publication ne peut être reproduite, stockée/archivée dans un système de récupération, ou transmise, sous quelque forme ou par quelque moyen que ce soit, sans l'accord écrit préalable de l'éditeur, ni être autrement diffusée sous une forme de reliure ou de couverture autre que dans laquelle il est publié et sans qu'une condition similaire ne soit imposée à l'acheteur ultérieur.

    Cet ouvrage est republié en tant que document historique. Il contient une utilisation contemporaine de la langue.

    www.sagaegmont.com

    Saga Egmont - une partie d'Egmont, www.egmont.com

    Chapitre premier

    Le lendemain du souper

    Il ne fait pas encore jour chez Éliante; cependant midi vient de sonner.

    Midi, l’aurore des jolies femmes! Mais Éliante était priée d’un souper chez la baronne, où l’on a été d’une folie extrême; Éliante n’a mangé, il est vrai, que des petits pieds, des œufs de faisan au coulis et autres drogues; elle a à peine trempé ses lèvres roses dans la mousse du vin de Champagne et bu deux travers de doigt de crème des Barbades; car Éliante, comme toute petite-maîtresse, a la prétention de ne vivre que de lait pur et d’amour. Pourtant elle est plus lasse que de coutume et ne recevra qu’à trois heures.

    L’abbé V***, qui était du souper, s’est montré d’une extravagance admirable, et le chevalier a fait au commandeur la mystification la plus originale; ce qu’il y a de parfait, c’est que le brave commandeur n’a pas voulu croire qu’il a été mystifié. À la petite pointe du jour, l’on a été en calèche découverte manger la soupe à l’oignon dans la maison du garde pour se remettre en appétit, et après le déjeuner la présidente a ramené dans son vis-à-vis Éliante, dont le carrosse n’était pas encore arrivé.

    Éliante, un peu fatiguée, vient d’entr’ouvrir son bel œil légèrement battu, et un faible sourire, qui dégénère en un demi-bâillement, voltige sur sa petite bouche en cœur que l’on prendrait pour une rose pompon. Elle pense aux coqàl’âne de l’abbé et aux impertinences du chevalier, au nez de plus en plus rouge de la pauvre présidente; mais ces souvenirs agréables s’effacent bientôt et se confondent dans une pensée unique.

    Car, il faut bien se l’avouer, si coquet et si galant qu’ait été M. l’abbé, si turlupin que se soit montré M. le chevalier, le

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