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Les enfants d'Uramo
Les enfants d'Uramo
Les enfants d'Uramo
Livre électronique233 pages3 heures

Les enfants d'Uramo

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À propos de ce livre électronique

Calar et Xéla sont deux enfants de la planète Uramo, ils sont disposés par leur lignée à recevoir, au travers d’aventures physiques, psychiques et morales une initiation qui leur fera retrouver des qualités intérieures et des dispositions médiumniques. Ceci afin d’accomplir au mieux sur la planète Gaya (la Terre) la mission pour laquelle ils sont appelés à servir. Sur Gaya ils sont appelés les enfants bleus ou indigo, ils doivent amener le changement du comportement humain pour une future évolution sur cette planète. Dans leurs aventures, ils vont apprendre que l’être humain est le maître et l’élève de son prochain, que de juger son prochain revient à s’amputer soi-même d’un membre.
LangueFrançais
Date de sortie6 mai 2014
ISBN9782312024097
Les enfants d'Uramo

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    Les enfants d'Uramo - Yohan Marcus

    cover.jpg

    Les enfants d’Uramo

    Yohan Marcus

    Les enfants d’Uramo

    LES ÉDITIONS DU NET

    22, rue Édouard Nieuport 92150 Suresnes

    © Les Éditions du Net, 2014

    ISBN : 978-2-312-02409-7

    Remerciements

    À tous mes Maîtres/Élèves que j’ai croisés tout au long de mon expérience, pour m’améliorer, modifier, corriger, pratiquer, apprendre, prendre et donner ce qui m’a été nécessaire et utile pour grandir et évoluer. Je n’ai pas été le meilleur des élèves, mon caractère, mon impulsivité et mon orgueil l’ont souvent emporté sur la compréhension, la tolérance et l’humilité, qu’il me soit donné ici de vous adresser toute ma reconnaissance. Tous vous citer serait fastidieux, voire impossible tant vous avez été nombreux, néanmoins et sans doute pour la première et la dernière fois, je vais énumérer une infime partie d’entre vous.

    À mon père Antoine et à ma mère Rosalie qui m’ont apporté l’essentiel, la vie et une famille que je n’ai pas su toujours aimer.

    À mes frères et sœurs ainsi que mes beaux-frères et belles-sœurs.

    À mes beaux-parents, ainsi que mes beaux-frères et belles-sœurs.

    À ma petite famille, mes filles Sandrine et Laëtitia, à mes beau-fils Jean-François et Alexandre, à mes petits-enfants Clara et Alex (pour l’instant au nombre de deux).

    À mes amis, ils ne sont pas nombreux, ils se reconnaîtront aisément.

    À tous ceux que j’ai eu la chance de côtoyer pour un temps plus ou moins long.

    À celui, que je nomme Jean et dont il n’est pas nécessaire que je m’explique plus longuement.

    À tous les auteurs des merveilleux livres qu’il m’a été donné de lire et qui ont parfait à ma compréhension dans bien des domaines.

    À vous si vous me lisez et à qui je le souhaite, je soulève un coin de voile à votre compréhension et que surtout si cela vous mène à voir les autres quelque-part en eux à votre ressemblance.

    Enfin, je veux exprimer ici toute ma reconnaissance à celle qui avec patience, tolérance et amour m’a accompagné, soutenu sans faillir et avec amour, mon épouse Anne-Marie. En qui je n’ai jamais découvert la moindre colère, méchanceté, rancune, envers qui que ce soit. Je lui témoigne avec ce petit espace, un atome de reconnaissance par rapport à tout ce que j’éprouve pour elle. C’est dans ces instants que nous découvrons que de tels moyens accompagnés de mots, deviennent dérisoires pour exprimer tout ce que l’on voudrait.

    Le Chemin de l’initiation

    Dans cette belle matinée, une légère brume, voile par moments l’astre du jour qui laisse présager une belle journée.

    Un groupe d’adolescents parcourt en discutant paisiblement un chemin de terre qui sort du petit bourg et qui conduit à un édifice tout proche. Il domine celui-ci et la vallée verdoyante qui la jouxte, au loin on aperçoit une chaîne montagneuse qui part en arc de cercle. La partie la plus éloignée semble disparaître derrière une montagne plus proche et qui s’étend jusqu’au-delà du village en le contournant par un côté, de sorte que ce dernier semble adossé à la montagne. Un petit cours d’eau les sépare, un gué permet de passer sur l’autre rive, juste en face de ce qui semble être la naissance d’un chemin qui s’enfonce dans une végétation luxuriante et que l’on peut voir disparaitre au-delà à peine de quelques mètres. Ce chemin tant redouté par tout le monde, car il est dit que tous ceux qui l’ont emprunté, n’en sont jamais revenus.

    Tous les matins, comme il est de coutume sur Uramo, les enfants doivent se rendre en cours de formation et d’éducation jusqu’à ce qu’ils aient atteint l’âge adulte, suite à quoi ils participent au bien-être de tous, le temps de leur présence dans la communauté. Tout leur est donné à vivre et à partager en commun. Il leur est enseigné les préceptes de la planète, les charges qu’ils devront assumer dans leur vie d’adultes et les devoirs qu’ils auront envers la communauté. Les habitants vivent en parfaite symbiose, tant entre eux qu’avec la nature et les règnes qui la peuplent. Pour se rendre en cours, ils passent devant la maison de l’honorable Draman, respecté par tous pour sa sagesse et sa connaissance, nul ne sait qui il est exactement, ni d’où il vient. De tout temps aussi loin qu’ils puissent s’en souvenir, il a toujours été présent. Nul ne connaît ses origines ni la source de sa connaissance et encore moins son âge, les choses sont ainsi et personne ne cherche à en savoir davantage. Tout semble être accepté, comme étant le résultat d’une inévitable fatalité.

    Le groupe arrive à la hauteur de la maison, les premiers passent leur chemin sans faire plus attention que cela à la demeure de Draman, quelques mètres derrière, deux d’entre eux traînent, on peut deviner très distinctement qu’une grande complicité les rapproche. Ils se parlent avec dans le regard, une tendresse qui laisse percevoir une grande affection, de toute évidence elle dépasse le stade de la fraternité humaine. Calar et Xéla sont inséparables depuis leur plus tendre enfance, une attirance pour le moins amicale et réciproque les rapproche et le temps passant, elle devient plus forte. Arrivé à la hauteur de la maison, Calar s’arrête et y fait face, ne dit mot, les points serrés, de toute évidence il fait un effort sur lui-même pour ne pas se diriger vers cette dernière et y entrer.

    – Viens Calar ! Lui intime Xéla, d’une voix à la fois douce et craintive. Tu sais bien que nous ne devons pas nous rendre près de lui sans la présence de nos parents, viens, rattrapons les autres.

    – Comment savoir Xéla, en présence de nos parents il semble que Draman ne nous dit pas tout ce qu’il voudrait ou pourrait nous révéler. J’en suis certain si je pouvais le rencontrer seul, il me donnerait les raisons de tous ces mystères.

    – Que veux-tu qu’il t’apprenne que nous ne sachions par notre enseignement, viens ne nous attardons pas davantage.

    Tout deux sortent juste de l’adolescence, ils sont déjà considérés comme adultes sur Uramo, comme tous leurs congénères ils ont une certaine prestance dans leur manière d’être.

    Dubitatif, Calar reprend son chemin, pendant quelques instants, il ne prononce aucune parole, puis l’on peut voir se dessiner sur ses lèvres un léger sourire qui n’a pas échappé à la vigilance de Xéla. Le connaissant très bien, elle comprend qu’il vient de prendre une décision et, malgré les interdits, il la mettra à exécution.

    Les cours d’aujourd’hui sont basés pour les deux tiers, essentiellement sur la philosophie de la vie en communauté et le tiers restant sur le mystère de la disparition régulière des membres du village. Pourquoi, régulièrement des personnes du village disparaissent-elles, où vont-elles, que deviennent-elles, disparaissent-elles volontairement ou sont-elles enlevées de force, et là, par qui ?

    Que de questions qui restent sans réponses, même les anciens ne peuvent y répondre, peut-être, comme certains le pensent, ils ne le veulent pas. Ils savent le pourquoi de ce mystère mais quelque chose qui semble plus fort, leur fait garder le silence.

    Durant toute cette journée Calar gardera le silence sur ses intentions, pour lui cela ne fait aucun doute, il doit et veut savoir qui est Draman, pourquoi autant de mystère sur sa personne et surtout pourra t’il lui parler du chemin que tous redoutent et déconseillent de prendre.

    Le soir venu sur le chemin du retour, Xéla n’hésite pas une seconde, elle entraîne Calar légèrement en retrait du groupe, redoutant la réponse de ce dernier, elle doit tout de même lui poser la question.

    Car son sourire est souvent signe de décisions qui quelquefois l’entraînent dans des actes à la limite de ce qui lui est autorisé, mais il est ainsi et elle ne pourrait et ne voudrait l’imaginer autrement, son caractère bien trempé lui plaît assez, ainsi que son côté aventurier.

    – À la fête de la saison nouvelle, avant que le village ne s’anime je me rendrai chez Draman, il faut que je sache, cela n’est plus possible ainsi, lui annonce-t-il.

    Xéla ne répond pas, à côté de Calar elle poursuit son chemin, il a pris sa décision et rien de ce qu’elle pourra dire ne le fera changer d’avis.

    Les jours passent et le moment tant redouté par Xéla approche, Calar mettra sa promesse à exécution, comme à son habitude. Il est sincère dans ce qu’il dit et dans ce qu’il pense, il est droit et honnête, auprès de lui on n’est jamais déçu par ses revirements, car il n’en a pas, il est direct et sans détour.

    Ce petit matin est particulièrement brumeux, on ne peut voir une personne à quelques mètres de soi, c’est un allié de poids pour Calar qui est là, debout devant la maison de Draman. Autour de lui tout est silence, nul ne semble se douter de ce qui se trame en cet instant.

    – Calar, Calar, attends-moi ! C’est la voix de Xéla qui vient de briser le silence dans lequel il était plongé.

    – Que fais-tu là retourne chez toi avant que tes parents ne s’aperçoivent de ton absence.

    – Je retourne si tu rentres avec moi.

    – Non Xéla, ma décision est prise, je dois et je veux savoir.

    – Alors j’irai avec toi !

    Sans nul doute Calar est ému, il n’en attendait pas moins d’elle, il la regarde avec une tendresse comme jamais il n’avait exprimée. Le sourire rayonnant sur le visage de Xéla l’émeut davantage. Ils restent un moment encore à se regarder avec tendresse, dans cet instant qui semble durer une éternité et leurs respirations s’échappent en une légère buée qui se mêlent l’une dans l’autre pour n’en former qu’une. Ils sont beaux dans leur jeunesse, les traits fins de leur visage et leur chevelure blonde, laisse apparaître leur beauté d’âme. En cet instant il semble que leur destinée soit liée par une force qui les pousse à agir de connivence, sans qu’ils puissent s’y opposer. Très vite naissent dans les pensées de Calar, de nombreuses questions : « s’il se trompe et qu’il l’entraîne avec lui dans une aventure qui lui soit fatale. »

    Mais cela est plus fort que lui, il se ressaisit et attire l’attention de Xéla sur la maison.

    – Vois, la porte est grande ouverte et il semble que Draman se soit absenté, regardons à l’intérieur si l’on peut y découvrir quelque-chose, ensuite nous nous en retournerons !

    – S’il nous surprend, que dirons-nous ?

    Calar reste un moment perdu dans ses pensées, il regarde Xéla, puis la maison, Xéla de nouveau et là, avec l’enthousiasme qui le caractérise, il lance :

    – Je ne sais pas, nous verrons bien !

    Il lui saisit la main et l’entraîne vers la maison, son pas est sûr et confiant, arrivé à peine à quatre ou cinq pas de la porte d’entrée, il stoppe un instant. Sa respiration se fait plus rapide, il jette un coup d’œil dans le cadre obscur de la porte ouverte puis à Xéla, après avoir esquissé un léger sourire, ils se retrouvent très vite, l’un à côté de l’autre sur le seuil de la porte.

    Ils retiennent leur respiration de peur qu’elle ne trahisse leur présence. Dans un regard circulaire, ils constatent que la pièce qu’ils découvrent dans la semi-obscurité, est peu meublée et sobre en décoration. Après un bref instant d’hésitation, ils rentrent jusqu’au centre de la pièce, d’où Calar aperçoit une porte qui est fermée dans le fond gauche de la pièce.

    Il se dirige vers celle-ci quand au même instant, la pénombre se prononce dans la pièce. Aussitôt, ils font volte-face vers la porte d’entrée, et constatent la silhouette sombre découpée par le contre-jour de la porte, du vénérable Draman debout sur le seuil. Dans sa longue robe blanche qui le différencie des autres habitants et une gaule de bois dans sa main droite qui le dépasse de quelques centimètres. Le contre-jour rend sa silhouette plus imposante qu’elle ne l’est en réalité.

    Les yeux grands ouverts, ils tentent de distinguer son visage afin d’y lire l’expression de celui ci de les avoir surpris dans sa demeure, malgré leurs efforts, rien ne leur apparaît, en cet instant le contre-jour semble jouer contre eux. Ils ne savent pas quoi dire, et encore moins quoi faire, ils sont tous deux pétrifiés sur place et ne quittent pas le sage des yeux.

    – Je vous attendais, soit le bienvenu Calar, ainsi que toi Xéla. Chassez toute crainte en vous, votre présence ne me surprend pas et comme je vous l’ai dit, je vous attendais.

    Calar, comme à son habitude, n’écoutant que son courage, entame la conversation.

    – Vénérable Draman je te prie de nous pardonner de nous être introduit chez toi en ton absence, mais il devient pressant que nous sachions la vérité sur les mystères qui planent sur toi et sur le chemin que tous les anciens nous interdisent d’emprunter et tu sembles être le seul à pouvoir répondre à nos interrogations. Mais avant cela, comment pouvais-tu savoir que nous viendrions te voir aujourd’hui et comment connais-tu nos noms, d’où viens-tu, que fais-tu parmi nous, pourquoi es-tu craint par tous ?

    – Les choses ne sont pas toujours telles que vous les voyez, ce qui pour vous semble insondable, est pour moi aussi limpide que l’eau de la rivière qui longe le village.

    La voix de Draman est monocorde, douce et réconfortante derrière sa longue barbe blanche, très vite Calar et Xéla retrouvent en eux le calme après avoir été invités à s’asseoir, ils sont réceptifs à chaque parole que prononce le grand sage.

    – Je ne suis redouté de personne parmi les anciens, cet état de chose est voulu afin d’éveiller la curiosité en chacun de vous, en vous laissant le choix de votre décision, décision de prendre le chemin et de savoir ce qui se passe de l’autre côté du gué.

    – Pourquoi ne pas nous dire directement ce qu’il en retourne, cela serait plus honnête, que de nous tenter ainsi.

    – C’est vrai Calar, mais cela fait partie de votre initiation, vos choix, vos décisions vous sont laissés totalement, cette forme de curiosité est bonne, ceci est en lien direct avec le travail pour lequel vous devez être préparés. Les entités de la planète Uramo sont des éducateurs, ils doivent apporter les qualités essentielles à l’évolution d’autres planètes et sur certaines d’entre elles, vous êtes appelés les enfants bleus, qui ne sont pas encore compris, vous êtes le renouveau de ces dernières.

    – Qu’est ce que l’initiation dont tu nous parles ?

    – C’est le terme qui défini ce que vous allez recevoir comme connaissance et qualité qui se réveilleront subtilement en vous, quand le moment sera venu pour accomplir la tâche pour laquelle vous devrez œuvrer. Ainsi, la curiosité qui vous a semblé être si injuste tout à l’heure, c’est la même que vous garderez dans le savoir de vos âmes, au cours de votre prochaine expérience, durant laquelle tout ce que vous aurez acquis, filtrera en vous au fur et à mesure que vous progresserez. Cette même curiosité qui est vue comme malsaine par certains et utile ou nécessaire par d’autres sur certaines planètes. C’est cette dernière définition qu’il vous faudra retenir, elle vous a amené ici aujourd’hui, elle est le départ de votre initiation, préparation, et développement. D’autres n’auront pas besoin de ces qualités, car elle ne leur sera pas nécessaire pour l’œuvre qu’ils auront à accomplir sur leur future planète.

    – Sont-ils des enfants bleus eux aussi ?

    – Oui, ils peuvent être de cette planète ou d’une autre qui lui ressemble, avec quelques petites différences.

    – Aurons-nous besoin que de la curiosité comme disposition, pour réaliser notre tâche.

    – Non, vous allez apprendre à appliquer d’autres qualités, comme la tolérance, la compréhension, l’humilité, qui à elles seules, contiennent toutes les qualités qui seront nécessaires à votre tâche.

    – Ne peut-on pas les acquérir ici, comme nous recevons notre enseignement.

    – Durant votre préparation, vous découvrirez une qualité qui sera la plus difficile à acquérir et tout ce qu’elle implique dans son expression, c’est la patience, mais pour se faire, seul votre vécu la rendra puissante et bien encrée en vous. Sur la planète pour laquelle vous êtes appelés, elle est essentielle, sans elle, sur cette dernière rien n’est possible, car vous serez tenus par le temps rationnel.

    – Où recevrons-nous notre initiation et comment ?

    – En gravissant et en vivant l’expérience du chemin qui vous amènera à votre réalisation.

    – Personne n’en revient du chemin et comment saurons-nous où nous devrons aller, nous ne savons rien de ce qui nous attend ?

    – Je ne vous abandonnerai pas, je serai toujours à côté de vous pour veiller à la bonne marche de votre initiation, je sais que les maîtres auxquels vous aurez à faire seront parfaits dans leurs enseignements, même si par instant cela vous semblera difficile à saisir et à admettre, mais pour votre action à venir il vous faudra recevoir ce qui sera le mieux adapté pour comprendre et réussir ce pourquoi vous êtes appelés, il vous faut être préparés en vivant pleinement ce que vous serez appelés à maîtriser dans son aspect négatif et le rendre positif.

    Xéla jusque-là est restée silencieuse, cependant, une question la préoccupe.

    – Qui es-tu Draman et d’où viens-tu, est-ce ton vrai nom ou alors as-tu une autre identité ?

    – Je suis un Melchisédeck, nous sommes les instructeurs universels de diverses planètes qui forment un univers local qui comprend des milliards de planètes, notre enseignement est la sagesse et son expression est l’amour.

    Calar et Xéla se regardent sans laisser paraître sur leurs visages la moindre inquiétude, cette réponse ainsi que les précédentes, semblent les satisfaire, bien qu’ils n’en saisissent pas tout le sens.

    – Sans nul doute, vous avez beaucoup de questions qui se bousculent dans vos têtes, sachez que vous ne pourrez recevoir toutes les réponses aujourd’hui, car certaines d’entre elles viendront par l’expérience de votre vécu.

    En prenant le chemin, vous grandirez en connaissance et en qualités intérieures, le chemin est long semé d’embûches, mais plus belle est la récompense arrivée à son terme. La satisfaction que vous en retirerez, n’aura d’égale que sa réalité, la vie est au bout du chemin.

    Allez maintenant soyez courageux, je suis avec vous à chaque instant, je vous aiderai aussi souvent que vous en aurez besoin.

    – Si nous sortons maintenant nous risquons d’être vus par nos parents et ils pourraient nous interdire de prendre le chemin.

    – N’ayez aucune crainte, quand bien même cela serait, rien ne changerait le cours de votre destinée.

    Sur ceux, après avoir salué le vénérable, Calar et Xéla se dirigèrent directement vers le gué de la rivière celui-là même qui se trouve en face du chemin, ils le traversent sans quitter ce dernier des yeux. Arrivés devant l’entrée du chemin, ils stoppent le souffle haletant, ils se regardent, se sourient et s’engagent dans celui ci. Leurs pas sont beaucoup plus lents, comme s’ils craignaient que quelque chose d’étrange surgisse de derrière

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