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Clément chez les Ascadiens
Clément chez les Ascadiens
Clément chez les Ascadiens
Livre électronique60 pages50 minutes

Clément chez les Ascadiens

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À propos de ce livre électronique

Clément est un roi s’en va en guerre, mais son royaume est menacé par les Ascadiens.Il quitte sa femme Pénélope mais au cours de son voyage en mer est enlevé par un peuple de surhommes qui l’engage à négocier la paix avec les Ascadiens.Au prix de multiples péripéties au confins du réel, il reviendra sain et sauf chez lui après avoir négocier la paix. Il doit beaucoup aux femmes qu’il rencontrera.
LangueFrançais
Date de sortie18 mai 2016
ISBN9782312043821
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    Clément chez les Ascadiens - Patrice Garreau

    cover.jpg

    Clément chez les Ascadiens

    Patrice Garreau

    Clément chez les Ascadiens

    LES ÉDITIONS DU NET

    126, rue du Landy 93400 St Ouen

    © Les Éditions du Net, 2016

    ISBN : 978-2-312-04382-1

    Chapitre 1

    Moi, Clément j’entrepris un bien long voyage il y a plus de deux ans. À ce moment mes yeux étaient perçants, mes cheveux bouclés pensaient sur mon front serein et volontaire. Mais j’avais une faille au fond de mon cœur, j’adorais la femme de ma vie. Ça me rendait très fragile. J’imaginais d’entreprendre un voyage vers une civilisation rebelle à mon cœur et à mon pays, la terre d’Ascade. J’affrétais quelques navires afin de prendre un peu de vigueur et de lumière. Je pensais peut être que voyager me dévoilerait un peu plus chaque jour mon vrai visage. Je voulais ignorer que ma femme en connaissait plus sur moi que moi je ne connaissais n’importe lequel de mes navires. Je partais donc guerroyer contre l’Ascade l’épouvantable. Avant de partir je fixais ses beaux yeux bleus qui me rappelaient des nuits d’une étrange douceur. Je lui recommandais surtout d’arroser l’arbre sous lequel reposait notre lit d’amour. Il maintiendrait ainsi de sa force le lit et par son feuillage procurait un abri pour y envelopper les orages de la vie.

    J’embrassais aussi mon fils Télémaque ; j’espérais que plus tard j’aurais plus de courage pour l’éduquer. Je regardais une dernière fois mon épouse Pénélope, l’éclat de ses yeux sur son visage de lumière. Elle semblait effrayer mais tellement fier de moi. Pourtant en partant elle me dit une dernière fois.

    – Je sais qu’un jour tu reviendras, je vais rester fidèle à toi et pour toi.

    Personnellement c’était moi le moins fidèle. Avant que je lui tourne le dos elle laissa couler une dernière larme sur sa joue comme de l’ivoire polie. Je lui dis :

    – Je t’aime, n’oublie pas de penser à moi lorsque je serais parti.

    Je m’en suis séparé mais pour combien de temps. Je pensais qu’elle serait comme ces étoiles, inaccessibles avec le temps, leurs lumières finissant par disparaitre un jour.

    Je suis parti avec mon corps vigoureux encore, mon passé, ma bonne humeur et le cœur un peu trop gros pour un chef. Mes hommes m’attendaient. Je n’ai pas fait trop attention à eux. Pourtant leurs visages graves, leurs voix, le cliquetis des armes et les vêtements filant au vent me faisait toujours tressaillir. Mon armure était encore belle, d’un beau vermeil, légère et fine mais infissurable.

    Je m’engage sur la passerelle qui mène au navire et ordonne d’un cri rauque le départ de mes navires. Je ne me souviens plus de tout évidemment. La terre fila derrière le navire dans un fouillis de forme et de couleur jusqu’à ce que le tout se repli dans un bouton noir lointain. Mes hommes se sentaient hardis et forts à la tache en me voyant de bonne humeur et si détendus. Je respirais l’air salin à grandes goulées. Le claquement des voiles ne me faisait pas peur. Je me suis demandé quand même si j’avais l’âme d’un chef. Alors je me mis à organiser la vie à bords de mon navire J’appris d’abord à mes hommes à respecter une bonne hygiène de vie. Ils devaient se laver tous les jours avec du savon surtout aux endroits ou les parasites en tous genres viendraient s’accrocher, j’imposais ensuite des exercices d’assouplissements ainsi que des combats à mains nues pour canaliser l’agressivités de mes hommes, pour qu’ils apprennent à maitriser leurs peurs aux combats. Je ne leur enseignais qu’un vieil art de la guerre. Il m’avait été transmis par un jeune maître asiatique, Ho Fong. Il était venu plusieurs fois sous le règne de mon père. Je l’appréciais beaucoup. Pour lui les meilleurs armes étaient le tranchant des mains, des pieds, les poings et le bout des coudes. Il m’avait aussi enseigné les points vitaux du corps ainsi que des enchaînements pour combattre. Mes mains devenaient ainsi des instruments capables d’arrêter des coups d’une très grandes forces. Mes pieds étaient capables de casser n’importe quelles côtes et tibias. Mon esprit se disciplinait à canaliser les décharges de haines qui pouvaient apparaitre au détour d’un combat. Désolé je

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