Whiffy Newton dans L'énigme du pantalon deux tons

Par Rebecca Lim

Quelqu’un vole tous les pantalons de Kentwood et, cette fois-ci, le père de Whiffy, le docteur Bruce Newton, inventeur infortuné, n’a rien à voir dans cette affaire. N’est-ce pas ?

Les pantalons disparaissent au grand jour, puis sont mutilés et rafistol&

• Langue: Français
• Éditeur: The High Street Publishing Company
• Date de sortie: 10 avr. 2017
• ISBN: 9780648039242

Rebecca Lim

Rebecca Lim is an award-winning Australian writer, illustrator and editor and the author of over twenty books, including 'Tiger Daughter' (a Victorian Premier's Literary Award-winner), 'The Astrologer's Daughter' (A Kirkus Best Book and CBCA Notable Book) and the bestselling 'Mercy'. Her work has been shortlisted for the Prime Minister's Literary Awards, NSW Premier's Literary Awards, Queensland Literary Awards, CBCA Book of the Year Awards and Foreword INDIES Book of the Year Awards, shortlisted multiple times for the Aurealis Awards and Davitt Awards, and longlisted for the Gold Inky Award and the David Gemmell Legend Award. Her novels have been translated into German, French, Turkish, Portuguese, Polish and Russian. She is a co-founder of the Voices from the Intersection initiative and co-editor of 'Meet Me at the Intersection', a groundbreaking anthology of YA #OwnVoice memoir, poetry and fiction.

Aperçu du livre

Rebecca Lim

Whiffy Newton dans L’énigme du pantalon deux tons

First published by Rebecca Lim in 2017

Copyright © Rebecca Lim, 2017

All rights reserved. No part of this publication may be reproduced, stored, or transmitted in any form or by any means, electronic, mechanical, photocopying, recording, scanning, or otherwise without written permission from the publisher. It is illegal to copy this book, post it to a website, or distribute it by any other means without permission.

This book was professionally typeset on Reedsy

Find out more at reedsy.com

Contents

Couverture de livre

Sur le livre

L'Auteur

Critique de livre

Aussi par ceci auteur

Page de titre

Copyright

Le blues de la craque de fesses

Une journée remplie de craques de fesses et d’autres drames

Atelier Doudou

Mordre à l’hameçon

Place aux calculs

Un peu de pâté de poisson et des pistes brouillées

D’autres effroyables mutilations de pantalons

Travaux d’investigation

L’art subtil de l’interrogatoire

Tout porte à croire que…

Deux plus deux

… font cinq ?

Kentwood est assiégé

La surveillance

L’entente

Une nouvelle vague de pantalons

Couverture de livre

Sur le livre

Quelqu’un vole tous les pantalons de Kentwood et, cette fois-ci, le père de Whiffy, le docteur Bruce Newton, inventeur infortuné, n’a rien à voir dans cette affaire. N’est-ce pas ?

Les pantalons disparaissent au grand jour, puis sont mutilés et rafistolés de façon horrible, donnant ainsi lieu à l’apparition d’étranges pantalons deux tons aux quatre coins de la ville, sinistrement cloués à la porte de quelques-unes des personnalités mondaines les plus riches.

Qui est donc à l’origine de ces mutilations morbides de pantalons et qu’est-ce que tout cela signifie ? Est-ce que Whiffy et les autres membres intrépides de l’Agence pourront arrêter l’auteur du crime avant qu’il n’y ait plus aucun pantalon décent dans tout Kentwood ?

L'Auteur

REBECCA LIM is a writer and illustrator based in Melbourne, Australia. Rebecca is the author of seventeen books, including The Astrologer’s Daughter (a Kirkus Best Book of 2015 and Notable Book, CBCA Book of the Year for Older Readers), Afterlight and the bestselling Mercy. Shortlisted for the Prime Minister’s Literary Award, Aurealis Award, INDIEFAB Book of the Year Award and Davitt Award for YA, Rebecca’s work has also been longlisted for the Gold Inky Award and the David Gemmell Legend Award. Her novels have been translated into German, French, Turkish, Portuguese and Polish. She is a co-founder of the Voices from the Intersection initiative.

Critique de livre

« Un livre très amusant. » - Alexander McCall Smith

Aussi par ceci auteur

Mercy

Exile

Muse

Fury

Wraith

The Astrologer’s Daughter

Afterlight

The Sweet Life

Cover Girl

Sista Fashionista

Star Style

Whiffy Newton in the Case of the Dastardly Deeds

Whiffy Newton in the Riddle of the Two-Tone Trousers

Whiffy Newton in the Affair of the Fiendish Phantoms

Whiffy Newton and the Mystery of the Marble Beach Mugger

Five-Minute Tales Messiest Monster Ever

Five-Minute Tales Bravest Princess Ever

Page de titre

Whiffy Newton dans L’énigme du pantalon deux tons

par Rebecca Lim

Copyright

© Copyright 2007 Rebecca Lim

© Tous droits réservés, toutes les images Rebecca Lim

Paru sous le titre original de : The Riddle of the Two-Tone Trousers

Dépôt légal - Bibliothèque et Archives nationales du Québec, 2007

Dépôt légal - Bibliothèque et Archives Canada, 2007

Traduit de l’anglais par : Catherine Girard-Audet

ISBN: 978-0-6480392-4-2 (ebook)

Tous droits réservés. Aucune section de cet ouvrage ne peut être reproduite, mémorisée dans un système central ou transmise de quelque manière que ce soit ou par quelque procédé électronique, mécanique, photocopie, enregistrement ou autre, sans l’autorisation écrite de l’auteur.

1

Le blues de la craque de fesses

Tout a commencé lors d’une journée semblable à toutes les autres.

Whiffy Newton, dont le vrai prénom est Alfred, entra dans sa classe de maths du mardi matin au son du chant de bêtises habituelles et assommantes de Solly Banfrey et de ses deux acolytes péteux, Jugs Morrison et Piggy Lugton.

Voici Whiffy

Son pantalon est trop petit

Son derrière est si large

Qu’il possède son propre

code postal

Whiffy se hâta de s’asseoir à sa place habituelle située dans la première rangée (en raison de sa pauvre vision) et ajusta timidement son pantalon. C’est vrai qu’il avait de la difficulté à garder son derrière à l’intérieur du pantalon bleu de velours côtelé qu’il portait ce jour-là. Il était clairement trop petit pour lui, et Whiffy craignait de se pencher de peur que son derrière ne surgisse à l’extérieur de son pantalon. Même quand il était assis, il sentait que ses fesses luttaient vaillamment pour ne pas s’échapper.

Pour couronner le tout, s’il bougeait trop rapidement, il risquait que son slip se coince entre ses fesses.

La journée s’annonçait longue. Il pouvait compter sur les trois brutes pour attirer l’attention de tout le monde sur le nouveau dysfonctionnement de sa garde-robe. Il s’assit très droit et tenta d’ignorer les ricanements occasionnels poussés derrière lui.

Jugs Morrison, qui portait très bien son nom car elle avait beaucoup de poitrine, enfonça l’un de ses ongles peints en pêche dans les côtes de Solly Banfrey et mima l’insertion d’une pièce de monnaie dans la vaste craque de fesses que l’on pouvait voir à l’arrière de Whiffy.

« J’ai une meilleure idée », dit fortement Piggy Lugton, péteur compulsif et infâme voleur de boîtes à lunch.

Il se mit à former un important arsenal de boulettes de papier remplies de salive, domaine dans lequel il excellait. Chaque boulette était parfaitement sphérique et trempée de façon dégoûtante. (Si seulement il excellait aussi dans les longues divisions.)

« Tu crois que tu peux en faire atterrir une là-bas ? » chuchota Solly en pointant son pouce vers l’impressionnante fissure visible à deux rangées à la ronde.

« Est-ce que les poules ont des dents ? » répondit Piggy avec un petit sourire malin (ce qui vous donne une idée du fonctionnement étrange du petit cerveau de Piggy, car, comme tout le monde le sait, les poules n’ont pas de dents).

À cet instant, madame Doddits commença le cours de la même façon qu’elle le faisait toujours, c’est-à-dire en frappant violemment le tableau avec sa règle à mesurer. Comme à l’habitude, tous les élèves sursautèrent, ayant totalement oublié qu’ils étaient là pour apprendre des choses, et étant plutôt occupés à écouter les ragots de la journée et à observer intensément ce que les trois voyous tramaient à l’insu de Whiffy Newton. (Ce n’était pas que les élèves n’aimaient pas Whiffy : il était au contraire perçu comme un garçon assez rigolo. C’était simplement amusant de se payer la tête d’un seul garçon, surtout quand il ne s’agissait pas de soi).

« Le sujet d’aujourd’hui porte à la discussion », renifla madame Doddits lorsque les élèves furent remis de leur sursaut initial et qu’ils ramassèrent un crayon à contrecoeur. «Nous parlerons du nombre pi et, pour ce faire, nous diviserons un cercle en pointes de tarte», termina-t-elle.

Vous et moi savons très bien ce qu’elle voulait dire. Mais nous étions dans la troisième meilleure classe de mathématiques et, pour les élèves de cette classe, tarte référait à de la nourriture et rien d’autre. Des estomacs commencèrent à gronder en prévision de ce cours.

« Génial », dit Junior Baggits en s’humectant les lèvres. Ce cours s’annonce vraiment intéressant. (Il s’agissait d’une première, car non seulement Junior ne disait jamais un mot durant les cours de maths, mais il évitait activement d’attirer l’attention sur lui.)

Whiffy, qui s’assoyait seul dans la première rangée et qui était toujours affamé, savait que, si madame Doddits voulait répartir ces pointes de tarte, il serait le premier en ligne. Il espérait seulement qu’elle en aurait assez pour les distribuer.

« Que savez-vous de cette pi ? » demanda madam Doddits à la classe en respirant par ses narines étroites.

Whiffy leva la main. « Est-ce qu’il y en a de différentes sortes ? » demanda-t-il avec espoir.

Madame Doddits fronça gravement les sourcils. « Non », dit-elle. « En fait, il n’y en a qu’une seule. »

S’il n’y en a qu’une seule, j’espère qu’elle est aux pommes, pensa rêveusement Whiffy.

« S’agit-il d’une question piège ? » demanda-t-il. « Je peux vous en nommer trois sortes. »

« Précise », dit madame Doddits d’un ton désobligeant en repoussant ses grosses lunettes sur son nez. « Mais j’espère que tu ne me fais pas perdre mon temps, Newton. »

« Au citron », dit Whiffy avec certitude. « Aux pommes. Aux abricots. En fait, il y en a quatre sortes si l’on inclut celle à la rhubarbe et aux pommes. »

Madame Doddits resta muette durant un long moment et son teint devint vermillon marbré. Le tic-tac de l’horloge de la classe résonna de plus en plus fort tandis que son visage devenait de plus en plus rouge.

« Elle va faire une crise de coeur », chuchota Junior Baggits en se penchant vers l’avant en signe d’intérêt. Cela s’annonçait être le meilleur cours de maths depuis belle lurette.

Puis, contre toute attente, madame Doddits se mit à rire. Un son jamais entendu par aucun élève dans toute l’histoire de l’école secondaire de Kentwood. Les élèves tressaillirent tous en même temps.

Il s’agissait d’un rire grinçant et désagréable qui ressemblait au son d’un ongle sur un tableau noir. Elle rit de plus en plus fort jusqu’à hurler comme une cinglée (se dit de quelqu’un qui a perdu la boule, ce qui, apparemment, venait tout juste d’arriver à