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Affaires Criminelles: Convoitise Destructrice
Affaires Criminelles: Convoitise Destructrice
Affaires Criminelles: Convoitise Destructrice
Livre électronique98 pages2 heures

Affaires Criminelles: Convoitise Destructrice

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À propos de ce livre électronique

Issue d’une famille modeste, je suis étudiante en dernière année à l’INSPÉ, prestigieuse école formant les nouveaux enseignants en vue de préparer un CRPE (concours de recrutement de professeurs des écoles) qui permet d’enseigner dans les écoles maternelles et primaires. Les vacances en Inde en compagnie de Clotilde, mon amie d’enfance, que je considère depuis toujours comme ma demi-sœur, repos bien mérité avant de plonger dans la vie active à Brest, la ville qui connut en partie mes premiers pas, ont bouleversé nos vies et nos avenirs sentimentaux ainsi que nos parcours professionnels.
J’aurais dû prêter plus attention à mon entourage, à la convoitise, ce sentiment né de la jalousie, qui inconsciemment pousse souvent à commettre par amour ou par envie, des actes parfois irréversibles. Ce sentiment que je ne soupçonnais pas si proche va rencontrer sur son chemin une petite fille, un ange qui innocemment paiera de sa vie. Le ou la meurtrière n’étant pas forcément celle ou celui à qui l’on pense. Les soupçons sur l’étrange maladie qui peu à peu me ronge et cet assassinat, détruiront cette amitié plus que fusionnelle, construite depuis l’enfance, sans l’espoir d’un éventuel retour.

À PROPOS DE L'AUTEUR

Suite à une enfance tumultueuse dont elle dévoilera un jour l’histoire, Claudine Deloget a eu envie d’écrire en 2015, au travers de contes pour enfants, de polards, et de romans issus de faits réels sur un sujet qui lui tient à cœur et pour cause, l’enfance maltraitée. Né sans amour est l’un de ces romans. Entre exutoire et partage, sa plume est devenue un puissant moyen d'expression.
LangueFrançais
ÉditeurLibre2Lire
Date de sortie3 mai 2021
ISBN9782381571836
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    Aperçu du livre

    Affaires Criminelles - Claudine Deloget

    Avant-propos

    Vingt-sept ans au service de la nation. Tout ce temps passé à protéger la population des atrocités que la nature humaine peut engendrer. Je vis depuis, accompagné d’Annie mon épouse, en pleine campagne Haut-Saônoise, dans un ancien château datant de la fin du seizième siècle, reconverti en habitation sur un terrain de dix hectares agrémenté comme il se doit pour un repos bien mérité.

    Cette ancienne forteresse se compose d’un long corps de logis à un étage, orienté est-ouest, encadré par deux tours faisant saillie. En son centre, une porte cochère en arc en plein centre donne sur l’arrière du bâtiment. En son fronton figurent la date de 1684 et deux blasons surmontés d’une couronne, martelés à la Révolution. L’ensemble est d’une grande sobriété. La partie arrière, édifiée au XVIIe siècle renfermait la chapelle. Elle a été entièrement reconstruite à la suite d’un incendie au XIXe siècle. Les communs, situés à l’avant du corps de logis principal, datent des XVIIe siècle et XVIIIe siècle. Et j’en suis désormais l’heureux propriétaire.

    Couramment, en moyenne une fois par mois selon leurs disponibilités et tous ensembles deux fois par an, je reçois mes anciens collaborateurs encore en exercice, ou comme moi retraités, dont ceux de la Brigade Spéciale créée pour la bonne cause : celle de mettre un terme aux agissements des juges en retraite (voire « Le sang des innocents »). Nous aimons parler du passé et des enquêtes présentes autour d’un verre ou d’un copieux repas.

    En voici une parmi elles, dans laquelle je ne suis point intervenu, et pour cause, récemment contée au cours de l’une de nos soirées, par Thierry Lafarge, ancien commandant à la Brigade Criminelle de Biarritz, dirigeant de l’éphémère Brigade Spéciale siégeant à Bordeaux. Depuis cette fameuse affaire, celle qui permit notre rencontre, il travaille à un poste important à Paris. Accompagnés de nos épouses respectives, pendant que celles-ci nous démontrèrent leur talent de nageuses, nous fûmes attablés sur la terrasse donnant sur la piscine, occupés à déguster des boissons fraîches anisées.

    Bien que moins cruelle que les précédentes relatées dans mes mémoires, elle laisse en moi un sentiment d’écœurement que je ne peux effacer. Comme dans chacune de ces histoires, je tenterai de prendre la place de l’une des victimes afin de comprendre le déroulement de cette aventure. Entre France et Inde, entre Paris, Brest et New Dehli, suivez cette enquête au cours de laquelle un petit ange fut…

    Je ne vous en dis pas plus, découvrez.

    Chapitre premier

    Fin avril 2010. Au large des côtes landaises, un navire de plaisance fend les vagues de l’océan, laissant derrière lui un sillon d’écume. Plus près, quelques surfeurs luttent avec passion contre les roulis impressionnants formés par le vent. Sur l’eau se mire le bleu du ciel parsemé de cirrus laiteux. Ce souffle pousse la houle jusqu’à mourir sur le sable doux de la plage.

    Les vacances de Pâques en banlieue de Bayonne, ville côtière, frontière des Landes et du Pays basque, au sud-ouest de la France, se déroulent bien pour les deux étudiantes que nous sommes. Allongées sur des draps de bains, parmi une dizaine de courageux baigneurs de tous âges, nous nous penchons actuellement sur notre future destination du prochain été,

    Repos largement mérité auquel devraient se joindre en récompense nos diplômes, ponctuant des années de labeur destinées à devenir ce dont rêvent bon nombre de jeunes filles, professeur des écoles, nouvelle appellation du métier que nous appelions affectueusement instit.

    *

    Clotilde Fiacre, mon amie vit au sein d’une famille aisée, entourée de l’amour de ses parents, chercheurs médicaux réputés, résidants d’un hôtel privé dressé sur la butte de Montmartre, ancienne commune du département de la Seine, annexée en quartier de Paris en 1860 et submergée par un passé historique marquant.

    Belle jeune femme de vingt-cinq ans, ses cheveux longs châtain clair sont pour l’occasion, comme à ce jour coiffés à l’aide d’une queue de cheval. Habituellement sa chevelure lui couvre le dos jusqu’à la chute de ses reins. Elle y tient et la soigne comme la prunelle de ses yeux vert noisette.

    De silhouette élancée, tel un mannequin en couverture de magazine, se trouvant injustement à mon sens trop mince, elle souhaite prendre quelques kilos. Apparemment, malgré ses tentatives d’excès volontaires sur les pâtisseries, cela ne fonctionne pas. Dame nature lui a moulé un corps parfaitement longiligne.

    Deux séances par semaine de tennis suffisent au maintien de ses formes. Dotée d’un caractère volontaire, elle restreint légèrement son cercle d’amis. Le problème en fait, est qu’elle ne sait pas, surtout en ce qui concerne la gent masculine, si elle est côtoyée pour sa plastique ou son standing. Dilemme lorsque l’on a l’avantage de vivre avec les deux.

    Ses parents la financent autant qu’elle le désire. Cependant Clotilde refusant d’en abuser, dépense le minimum. Elle pense à juste titre qu’un jour la chance est susceptible de tourner.

    Telle est sa réflexion fétiche.

    Récemment dans un grand magasin de Paris elle se fâcha en ma présence avec une employée qui connaissant ses possibilités lui proposa des vêtements de marques à des prix luxueux.

    Sa préférence se tourna vers des habits beaucoup moins chers et tout aussi agréables à porter. Force de persuasion, elle obtint gain de cause, au revers des vendeuses de ce magasin qui ne la comprenait pas, chuchotant des propos moqueurs dès sa sortie.

    Néanmoins, tout en restant depuis son plus jeune âge très économe pour elle-même, dans l’incompréhension totale de ses parents, parfois elle organise par plaisir, des grandes fêtes dans l’hôtel familial ou ailleurs. Mis à part ce caractère, Clotilde est une jeune femme posée et réfléchie, et fidèle en amitié.

    Ce jour-là elle se prélasse sur la plage, au bord de l’océan Atlantique avec celle qu’elle considère depuis de nombreuses années comme son âme sœur, voire sa demi-sœur, je parle de moi bien sûr, Corine Dupuis, qui deviendrait aussi, tout du moins je l’espère, professeur des écoles.

    Mon visage rayonne mes vingt-quatre printemps. Je suis nettement plus en chair que Clotilde, mais sans excès et cela, d’après les regards masculins posés sur moi, me sied bien. Mes cheveux noir corbeau longent aussi la courbure de mon dos. Contrairement à Clotilde, mes parents sont nettement plus modestes. Ils travaillent tous les deux dans une conserverie brestoise, en équipe, dite de 3x8, soit matin, après-midi ou nuit. De ce fait, ils ne peuvent s’occuper de moi comme l’auraient souhaité tous autres parents dignes de ce nom. C’est pourquoi, petite j’ai grandi loin de là, chez mes grands-parents maternels, près de la Basilique du Sacré Chœur à Paris, le temps pour mes parents de trouver l’endroit idéal pour vivre en famille. Ils me retrouvaient en attendant le weekend

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