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Rien n'est acquis - Tome 2: Romance érotique
Rien n'est acquis - Tome 2: Romance érotique
Rien n'est acquis - Tome 2: Romance érotique
Livre électronique472 pages7 heures

Rien n'est acquis - Tome 2: Romance érotique

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À propos de ce livre électronique

La relation amoureuse entre Tess et Adam résistera-t-elle aux nouveaux coups du sort ?

Après deux semaines, Adam prépare mille surprises à Tess et la couvre d'attentions toutes aussi incroyables que coquines. Alors que Tess et Adam apprennent à se connaître avec tendresse et passion, un futur incertain se prépare pour eux.
La vie, leur passé, leurs anciens amours, la jalousie et la manigance vont les rattraper. Vous n'avez pas fini d'être surpris par les détours du destin de nos deux héros. Rien n'est acquis...

Découvrez la suite du premier tome de Rien n'est acquis, véritable best-seller romantico-érotique !

EXTRAIT

Comme je l'avais prévu, beaucoup des convives viennent à notre rencontre, désireux d'être présentés à m compagne, dont M. Parker qui se permet de me dire que Tess est charmante. Je crois qu'il en pince pour elle, mais je ne pense pas qu'il soit capable de tenter quoi que ce soit et Tess n'a pas l'air intéressée. Néanmoins, une alerte se déclenche en sourdine dans ma tête me disant de faire attention. Plusieurs fois durant la soirée, je l'aperçois qui fixe Tess, ce qui ne me rassure pas, mais je ne dis rien.

CE QU'EN PENSE LA CRITIQUE

Ce livre est plein d'émotions et de rebondissements, on ne s'ennuie jamais. - Ivre de critique

J'ai été captivé par la suite de leur histoire. Les personnages sont toujours aussi touchants et quelle fin, hâte de lire les autres tomes ! - poussinette88, Booknode

J'ai adorée ce livre, plein d'émotions et de rebondissement. Un fin qui donne envie de lire la suite. - tara2001, Booknode

À PROPOS DE L'AUTEUR

Sandrine Rodrigues vit en région parisienne depuis son enfance, elle est passionnée de lecture, adore voyager et passe sa vie à chanter. Lors d’un week-end en Suisse, au sommet d’une belle montagne enneigée, elle a écrit les premiers chapitres de Rien n’est acquis qui germaient dans son esprit depuis quelques jours. Et c’est alors le début d’un extraordinaire succès, avec des milliers de lecteurs et de fans en ligne.
LangueFrançais
ÉditeurPublishroom
Date de sortie15 déc. 2016
ISBN9791023604450
Rien n'est acquis - Tome 2: Romance érotique

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    Aperçu du livre

    Rien n'est acquis - Tome 2 - Sandrine Rodrigues

    Chapitre 1 – Adam

    Je me prépare dans une chambre adjacente à la mienne pour la soirée en l’honneur de l’association de mes parents et j’imagine Tess en train de mettre sa robe grise.

    Mon Dieu qu’ai-je fait pour mériter une femme aussi belle à l’intérieur qu’à l’extérieur ?

    Je regarde ma chemise ne trouvant pas le dernier bouton.

    Merde, je viens de boutonner dimanche avec lundi tellement mes pensées me troublent !

    Je défais tous les boutons pour recommencer. La chemise ouverte, je m’assois sur le lit et prends une grande inspiration. J’arrive à éloigner l’image de Tess, mais en contrepartie je repense à mon après-midi entre hommes où pour la première fois mon beau-frère s’est permis de me dire ce qu’il pensait de ma relation avec Tess.

    –Adam, ça fait bientôt dix ans que l’on se connaît et j’ai toujours respecté la distance que tu imposes à ton entourage, j’espère que tu ne m’en voudras pas, mais je vais te parler à cœur ouvert.

    –Tu peux me dire ce que tu penses, je ne t’en voudrai pas. Je sais que j’ai été distant avec tout le monde pendant des années, je ne savais pas comment exprimer mes sentiments et mes émotions.

    –Oui et nous sommes bien conscients que ce n’est pas facile pour toi. Ton amour pour Tess t’a libéré, je vois très bien que vos sentiments sont partagés, mais il faut que tu te fasses violence et que tu fasses tout pour qu’elle reste avec toi. Adam, si tu la laisses partir en France, tu vas vivre un enfer et tu sais que je suis le mieux placé pour te parler de ce que l’on ressent quand on perd la femme que l’on aime. Souviens-toi comment j’étais lorsque ta sœur m’a quitté, c’est toi qui m’as aidé à remonter la pente et tu as été de bon conseil pour que je la récupère, me dit Justin avec une grimace.

    –Oui, je m’en souviens, ce n’était pas beau à voir, mais… si je fais tout pour qu’elle reste et que ça ne lui suffit pas, je ferai quoi après si elle décide de partir ?

    –Moi je pense qu’elle t’aime trop pour te laisser, mais il y a sa mère en France et puis comme elle l’a dit tout à l’heure, elle ne peut pas tout lâcher du jour au lendemain. Adam si tu ne fais pas tout pour la retenir, tu vas t’en vouloir. Et si tu fais tout et qu’elle part quand même, tu ne pourras pas te le reprocher et je t’assure que c’est un poids en moins dans la douleur que tu ressentiras.

    –Tu as raison Justin, j’aimerais vraiment qu’elle reste, mais vous n’êtes pas informé de tout ce qui se passe.

    –Comment ça ? demande mon père les sourcils froncés.

    Je regarde mon père et mon beau-frère à tour de rôle.

    –Mathilde est condamnée, elle est en phase terminale d’un cancer et Tess n’est pas au courant pour l’instant. Nathan et moi sommes les seuls à le savoir pour la soutenir lorsque sa mère lui annoncera par téléphone, elle ne veut pas lui dire maintenant pour que Tess profite de ses vacances le plus longtemps possible.

    –Oh mon Dieu, pauvre Mathilde, dit Justin.

    –Mon fils, Tess est une femme fantastique. Elle aura besoin de toi dans cette épreuve, tu risques de passer des moments très difficiles. Sois présent pour elle, moi je vais parler avec ta mère pour t’aider avec l’entreprise.

    –Merci papa. Ça me touche ce que tu fais pour moi et pour Tess.

    –Adam, je suis ton père, c’est normal que je t’aide, tu n’as pas à me remercier. Ce que je veux, c’est que tu sois heureux et pour cela tu dois tout faire pour garder Tess. Je pense aussi, mais c’est à toi de voir bien sûr, que tu devrais raconter à ta mère et à ta sœur, ce qui va arriver à Mathilde. En évitant l’effet de surprise, elles seront plus aptes à aider Tess quand le moment sera venu.

    –Tu as sûrement raison, je vais voir quel est le meilleur moment pour le leur dire.

    Je finis de m’habiller et vais au salon pour attendre Mathilde et Tess. Mathilde apparaît la première, elle vient s’asseoir sur le canapé.

    –Mathilde ne m’en voulez pas s’il vous plaît, mais j’ai informé mon père et mon beau-frère de votre état de santé et ils me conseillent d’en parler à ma mère et à ma sœur, ils disent qu’en le sachant avant il sera plus facile pour elles de soutenir votre fille, dis-je d’un air craintif.

    –Je ne vous en veux pas Adam. Je suis d’accord avec eux, dites-le à Cara et à Eva, mais précisez bien qu’il ne faut pas que Tess le sache.

    –Oui, je le leur dirai.

    Nous discutons de l’exposition où nous sommes allés hier soir jusqu’à ce que je voie Mathilde regarder derrière moi, la bouche grande ouverte. Je me tourne et vois Tess dans cette somptueuse robe, elle est encore plus magnifique que dans mon souvenir.

    La soirée se passe à merveille, en arrivant Tess est éblouie par la décoration extérieure et intérieure, elle regarde tous les détails avec des yeux écarquillés.

    Comme je l’avais prévu, beaucoup des convives viennent à notre rencontre, désireux d’être présentés à ma compagne, dont M. Parker qui se permet de me dire que Tess est charmante. Je crois qu’il en pince pour elle, mais je ne pense pas qu’il soit capable de tenter quoi que ce soit et Tess n’a pas l’air intéressée. Néanmoins, une alerte se déclenche en sourdine dans ma tête me disant de faire attention. Plusieurs fois durant la soirée, je l’aperçois qui fixe Tess, ce qui ne me rassure pas, mais je ne dis rien.

    Je suis étonné de voir qu’Emily se comporte merveilleusement bien après que Tess lui ait expliqué qu’elle devait écouter ses parents, elle a discuté et dessiné avec ma nièce pendant la soirée. Elle a un don avec les enfants, Nathan m’en avait fait la remarque lorsque nous étions dans ma voiture pour aller au travail, il disait que Tess était capable de canaliser l’énergie de ses enfants turbulents.

    Après avoir raccompagné Mathilde auprès de Kevin pour qu’elle puisse rentrer se reposer, je discute avec M. Parker pour les dates de disponibilités de sa villa au Brésil. Mon père danse avec Tess, je vais m’asseoir à la table près de ma sœur.

    –Adam, ta sœur me laisse danser avec Tess, alors tu ne peux pas me la refuser pour la prochaine danse, n’est-ce pas ?

    Je me mets à rire.

    –Effectivement, je n’ai plus d’excuse et tu verras que c’est une excellente danseuse, mais si tu tiens à ce que ce ne soit pas ta dernière danse avec elle, ne pose pas tes mains en dessous de sa taille.

    Justin, Eva et ma mère rient. Mon beau-frère embrasse ma sœur et se dirige sur la piste pour à son tour danser avec Tess, elle regarde en ma direction sûrement pour être sûre que je n’ai aucune objection.

    Mon père en revenant à notre table s’assoit sur la chaise à côté de la mienne.

    –Adam, je crois que c’est le bon moment.

    –De quoi parlez-vous tous les deux ? demande ma mère.

    Ma sœur et ma mère nous regardent, je lève mes yeux vers Tess qui danse avec Justin.

    –J’ai une très mauvaise nouvelle à vous annoncer, Tess ne le sait pas et il ne faudra jamais qu’elle sache que nous étions au courant.

    –Tu m’inquiètes mon fils que se passe-t-il ?

    Je prends une grande respiration.

    –Mathilde est mourante, elle a un cancer.

    –Oh non, mon Dieu. Pauvre femme, elle est si adorable. Quand Tess va l’apprendre, cela va la détruire, dit ma mère.

    –C’est sa mère qui va lui annoncer, nous en avons parlé. Reprenez un visage naturel, je ne veux pas qu’elle se doute de quoi que ce soit.

    Ma mère et ma sœur se ressaisissent et boivent une gorgée d’eau.

    –Nous l’aiderons tous à passer cette épreuve, c’est pour cela que j’ai dit à Adam de vous en informer, dit mon père.

    –Bien entendu mon chéri, Tess aura tout notre soutien, c’est comme si elle faisait partie de la famille.

    –Tu peux compter sur Justin, Emily et moi, dit ma sœur.

    Eva pose une main hésitante sur mon bras pour me rassurer et je pose ma main sur la sienne.

    –Merci. En traversant l’allée, Tess me disait que j’avais de la chance d’avoir une famille formidable et je comprends ce qu’elle voulait dire.

    –Nous serons toujours là pour toi mon fils et pour Tess aussi.

    –Merci maman, je suis content que tu l’apprécies autant.

    Je regarde Tess qui danse toujours avec Justin et souris malgré la douleur dans ma poitrine.

    Il faut que je dise à Tess ce qu’elle représente pour moi, je veux qu’elle sache la profondeur de mon amour pour elle ! Lorsqu’elle apprendra cette mauvaise nouvelle, je ne veux pas qu’elle se sente seule !

    Les paroles d’une chanson me reviennent en tête. Je me dirige vers la scène et demande à un des musiciens s’ils peuvent jouer la musique de Bryan Adams – Everything I do, I do it for you. Il me dit qu’ils l’ont dans leur registre et que ce sera la prochaine, je vais sur la piste récupérer la femme que j’aime.

    En la prenant dans mes bras, je l’embrasse et lui demande d’écouter les paroles de la chanson. Elle murmure et sourit en réalisant le message que je veux lui faire passer, je les lui murmure également et je la sens frissonner contre moi.

    Lorsque la musique se termine, je n’ai qu’une envie, l’entendre me dire qu’elle veut rester pour toujours avec moi et qu’elle m’aimera toute notre vie, qu’elle veut au moins essayer pour nous deux. Je l’embrasse avec passion et lui dis tout ce que j’ai sur le cœur, ce que je ressens pour elle.

    Je m’attendais à ce que ses muscles se contractent de nervosité et qu’elle ne dise rien, choquée par ma déclaration, mais elle n’en fait rien.

    –Moi aussi c’est ce que je veux mon amour, je ne peux plus vivre sans toi, je t’aime comme je n’ai jamais aimé personne, tu as donné un sens à ma vie. Je veux être la seule femme que tu désires comme un fou, la seule que tu veuilles embrasser, la seule qui te soutiendra quand tu auras des problèmes et la seule qui t’aimera indéfiniment. Alors oui, je veux tenter cette aventure avec toi, je sais que c’est fou, mais essayons.

    –Oh bébé, je t’aime tant.

    Je prends son visage dans mes mains, essuie du pouce l’unique larme qui a coulé sur sa joue et l’embrasse, nous restons sans souffle. Elle pose sa tête dans le creux de mon cou, une main sur mon torse et l’autre dans mon dos, je lui caresse le dos et la nuque, ma tête posée sur la sienne. Les musiciens jouent un autre slow, ça doit être pour nous, car il n’y a personne sur la piste.

    En nous tournant main dans la main vers ma famille, ma sœur et ma mère ont des larmes qui coulent sur leurs joues. Mon beau-frère et mon père nous sourient, ils ont compris que j’ai suivi leur conseil de cet après-midi et que la réponse est favorable. Je souris à mon tour et en regardant Tess, je lève les yeux au ciel pour lui dire ce que je pense de l’attitude des femmes de ma famille, elle éclate de rire.

    –Avant que tu le leur dises, tu sais que je dois y retourner pour mon travail et puis il y a des examens médicaux de ma mère, me dit-elle à l’oreille.

    –Ne t’inquiète pas. Pour ta mère, nous irons ensemble et je suis conscient que tu dois y retourner pour tout régler. Je veux juste être sûr que tu as envie de vivre avec moi.

    –Alors, dis-leur, dit-elle à haute voix.

    Elle me sourit et resserre sa main sur la mienne.

    –Asseyons-nous et prenons une coupe de champagne.

    Tout le monde s’exécute, Tess et moi nous sourions puis buvons une gorgée.

    –Eh bien, nous voulions vous dire que je viens de demander à Tess de vivre avec moi et elle a accepté.

    Ma mère et ma sœur émettent un cri de joie, ils viennent tous les quatre nous féliciter d’avoir eu le courage de nous lancer. Nous discutons en finissant notre champagne, puis partons les derniers de la salle.

    En entrant dans notre chambre, Tess reste debout sans bouger à me regarder. Je ferme la porte, j’enlève mes chaussures sans me baisser ainsi que ma veste.

    –Pourquoi me regardes-tu ainsi ?

    –J’attends que tu viennes m’enlever ma robe. Je ne tiens pas à être punie ce soir.

    Nous sourions tous les deux, je m’avance pour effleurer ses lèvres de mon pouce, elle y fait un baiser sans me quitter des yeux.

    –Je n’avais pas l’intention de te punir, surtout après une soirée aussi parfaite mon ange. Ce que je veux c’est te faire l’amour toute la nuit.

    –Humm, tu crois que l’on peut tenir aussi longtemps ?

    –On peut essayer.

    Je l’embrasse tendrement en prenant tout mon temps pour savourer sa bouche, mes mains tenant son visage et je les fais descendre sur son cou et ses épaules. Nous nous déshabillons mutuellement, lorsqu’elle se retrouve en string, je la soulève dans mes bras pour l’allonger sur le lit, et m’allonge à mon tour pendant qu’elle repousse la couette.

    Je prends un de ses seins dans ma bouche et le lui mordille, je lui pince légèrement l’autre ce qui l’a fait gémir.

    –Je te veux en moi, s’il te plaît.

    –Tu es impatiente ma douce ?

    Je fais passer ma main sur son ventre en prenant mon temps, descendant peu à peu jusqu’en bas, laissant mes doigts effleurer son pubis, je descends ma main plus rapidement étonné.

    –Tu as tout enlevé ?

    –Oui, tu n’aimes pas ?

    –Humm, j’adore même.

    Je touche son bouton, ce qui la fait sursauter, mon érection est à son maximum, elle s’est réveillée au fur et à mesure que nos caresses se sont faites plus intenses. Je lui enlève son string et passe un doigt entre ses lèvres tout en l’embrassant dans le cou, elle est trempée. Je me mets sur Tess qui écarte ses jambes pour les enrouler autour de moi et je la pénètre tout en douceur savourant chaque centimètre que j’exploite. Ses mains prennent possession de mon visage pour que nous soyons les yeux dans les yeux.

    –Je t’aime mon amour, je t’aimerai toujours.

    Je suis doublement comblé, du plaisir de m’introduire en elle et des mots qu’elle vient de prononcer. Je lui mords la lèvre, puis m’avance en elle plus profondément, ses mains empoignent les draps et son corps s’arc-boute sous le mien.

    –Je ne me lasserai jamais d’être en toi. Ça me rend fou de sentir ton corps plein de désir pour moi.

    Je ne bouge plus et son corps se détend peu à peu, je la sens presser ses mains sur mes fesses et je me retire pour m’enfoncer encore et encore. Elle me regarde fermant les yeux à chaque fois que je suis au plus profond d’elle, mais aucun bruit ne se fait entendre, elle se mord la lèvre quand j’accélère. Je l’embrasse sauvagement tout en continuant de faire monter notre plaisir, je sens mon sexe de plus en plus à l’étroit, Tess empoigne plus fermement mes fesses. Elle est sur le point d’exploser sous moi et moi en elle, je relève le haut de mon corps d’un coup, prenant appui pour m’enfoncer brutalement en elle qui se contracte autour de moi et hurle mon nom en empoignant mes fesses, je sens la brûlure que ses ongles produisent en s’imprégnant dans ma peau. Ma réaction est instantanée, je libère mon excitation tout en restant enfoncé quelques secondes et recommence mon va-et-vient. Tess me relâche pour caresser mon dos, je reprends possession de ses lèvres jusqu’à ne plus bouger.

    Ma tête dans son cou, nous reprenons notre respiration, elle me caresse les cheveux.

    –Je trouve que c’est meilleur à chaque fois.

    –Oh que oui, c’est de plus en plus intense entre nous.

    –Oui, au point que je te fais mal.

    Sa main se pose sur mes fesses.

    –J’aime quand tu me possèdes comme ça, tu laisses libre cours à ce que tu ressens.

    –Oui, mais si l’on continue, tu vas être marqué de partout.

    Je relève ma tête, lui souris et je prends appui sur le lit pour me retirer, ce qui lui arrache une grimace.

    –Je t’ai fait mal ?

    –Non, c’est juste la sensation de vide.

    Je m’allonge sur le lit, ramène la couette sur nous et pose ma tête sur sa poitrine entourant sa taille d’un bras. J’ai envie d’être câliné pour la première fois de ma vie, Tess le comprend et me prend dans ses bras, je suis si vulnérable avec elle j’ai besoin de ses caresses.

    –Tu veux bien que l’on parle de tout ce que tu possèdes ?

    Je relève la tête pour la regarder.

    –Oui, mais n’oublie pas que ce que je possède de plus précieux c’est toi bébé.

    –Tu me le prouves à chaque instant mon amour, je t’aime plus que tout.

    Nous nous embrassons puis je reprends ma position encerclant son corps.

    –Je vais tout te dire, mais s’il te plaît, ne rentre pas dans ta carapace.

    –Oui, promis.

    –Tu sais pour l’appartement de Boston et de New-York, la villa à San Francisco, le jet, j’ai plusieurs voitures et une moto, et j’ai également un appartement à Paris.

    –C’est vrai ? Il se situe où ? Et pourquoi ?

    –Oui, dans le 16e arrondissement de Paris et parce qu’il m’arrive souvent d’y aller pour le travail.

    –Je ne m’y attendais pas.

    –Oui, j’aurais voulu t’en faire la surprise un jour.

    –Désolée, je gâche toutes les surprises que tu veux me faire, dit-elle d’une voix triste.

    –Ce n’est rien, je préfère que tu sois rassurée.

    –Tu as fini ta liste de biens ?

    –Non, enfin oui, je préfère t’informer que je fais partie des cinquante hommes les plus riches du pays.

    –Ah oui, quand même. Ok, ça me suffit comme informations, merci d’avoir été franc avec moi.

    À aucun moment je ne l’ai senti stressée, j’ai quand même peur que tout cela soit trop pour elle et qu’elle me quitte un jour parce qu’elle ne s’y habitue pas.

    –Tu veux toujours être avec moi ?

    –Bien sûr, ce qui m’étonne, c’est que toi tu veuilles de moi. Tu pourrais avoir une femme plus habituée à ton mode de vie, avec plus de classe et à qui tu n’aurais pas tout le temps besoin de tout expliquer.

    Je me relève d’un coup pour la regarder, ce qui la fait sursauter. Je lui prends le menton d’une main pour qu’elle me regarde dans les yeux.

    –Quand vas-tu comprendre que je ne veux aucune femme à part toi ? Je t’aime, je n’ai jamais aimé une autre femme avant toi et je n’en aimerai plus aucune. Tu es tout ce dont j’ai besoin Tess, tout ce que tu viens d’énumérer ne sont que des détails. J’aime te voir t’émerveiller comme une enfant lorsque je te fais découvrir un endroit pour la première fois, j’aime quand tu me parles de tes doutes parce que c’est à moi que tu fais confiance pour que je te rassure, j’aime te protéger quand tu te sens vulnérable et j’aime te laisser faire quand tu gagnes de l’assurance. Ne te sous-estime pas s’il te plaît, je t’aime comme tu es bébé.

    Elle lève sa tête pour m’embrasser brutalement, me repousse sur le lit sans rompre notre délicieux contact, me chevauche et prend mes bras pour les relever au-dessus de ma tête.

    –Maintenant, tu ne bouges plus.

    Je sens mon sexe à moitié éveillé se tendre d’un coup, Tess sourit face à ma réaction.

    –Humm, tu aimes quand je prends le contrôle.

    –Oui, ça m’étonne tout autant que toi.

    –Alors, je vais profiter de ce privilège.

    Ses baisers ne m’accordent aucun répit, elle s’assoit sur moi, soulevant ses hanches et me prend dans sa main, son regard étincelle de malice.

    –Je t’interdis de fermer les yeux, je veux que tu voies tout le plaisir que tu me procures.

    Putain, elle devient autoritaire !

    Je me vois d’un seul coup disparaître dans son corps, je lutte pour ne pas fermer les yeux et malgré moi un grognement animal s’échappe. Tess se cambre en arrière, sa tête bascule dans un gémissement retenu puis elle entame des va-et-vient à un rythme soutenu, ses mains posées sur mon ventre. Sa respiration devient saccadée, ses yeux ne quittent pas les miens, j’ai envie de la prendre dans mes bras d’y aller plus fort, je la désire violemment, mais je n’ai pas le droit de bouger, elle me torture.

    –Tu es magnifique bébé.

    Elle me sourit et s’allonge sur moi pour m’embrasser.

    –Dis-moi ce que tu veux, ce que tu ressens.

    –J’ai envie de t’attacher, de te prendre violemment et de t’entendre crier en essayant de nouvelles choses avec toi, te donner encore plus de plaisir.

    Elle arrête de bouger et me regarde dans les yeux, je suis d’un coup inquiet de savoir ce qu’elle pense après ce que je viens de lui dire.

    –D’accord, fais-moi découvrir.

    Je n’en crois pas mes oreilles, elle veut essayer !

    Elle prend mes mains et les pose sur sa taille. Je me relève de façon que nous soyons assis face à face et l’embrasse tendrement.

    –Tu es sûre de toi ?

    –Oui.

    –Ok, mets-toi à genoux sur le lit.

    Elle s’exécute, je me lève et prends dans le tiroir de ma commode une écharpe noire puis je m’installe derrière elle et attache ses poignets dans le dos. Je dépose un baiser sur son épaule et prends ses cheveux d’une poigne faisant basculer sa tête sur le côté pour accéder à son cou que j’embrasse avec intensité, elle y répond par un soupir de plaisir.

    Je caresse son corps tendrement, sa tête se pose sur mon épaule son visage tourné vers moi, sa respiration est saccadée tout contre mon cou me procurant des frissons.

    Je bascule avec elle en avant jusqu’à poser sa tête sur le lit, je prends le foulard d’une main, ses cheveux de l’autre et la pénètre d’un simple coup de reins en la tirant vers moi, elle crie sous mon assaut. Je laisse libre cours à mon envie bestiale de la posséder jusqu’à plus soif. Je place mes doigts entre nous pour récolter un peu de notre excitation et dirige mes doigts vers son anneau serré, son corps se contracte de peur.

    –Adam je…

    –Détends-toi, je ne veux que ton plaisir fais-moi confiance.

    Je la sens se relâcher, mais pas totalement, continuant mes coups de reins plus lentement et mon titillement du doigt, je me penche pour l’embrasser. Je fais une légère pression pour qu’elle sente cette nouvelle sensation, sa respiration est courte, je retire mon doigt et l’introduis de nouveau plus profondément, Tess ferme les yeux et se mord la lèvre.

    –Ça va bébé ?

    –Oui, dit-elle dans un souffle.

    Je me relève et accélère mes allées et venues tout en laissant mon doigt sans le bouger pour qu’elle s’habitue, je sens ses muscles se contracter autour de moi, je fais bouger mon doigt au même rythme que mon sexe en elle. Je me force à ne pas accélérer davantage pour ne pas lui faire mal jusqu’à ce que Tess me dise :

    –Adam plus fort, je t’en prie.

    Je fais ce qu’elle me dit sans réfléchir, j’accélère mon mouvement des hanches et introduis entièrement mon doigt. Elle jouit en un éclair et je me libère en elle, m’écroule sur son dos et lui mords l’épaule en étouffant mon cri.

    Je me relève et lui détache les poignets, puis je m’allonge sur le lit la prenant dans mes bras.

    –Ça va ? demandé-je en massant ses épaules, ses bras et ses mains.

    –J’ai les bras un peu engourdis, mais ça va mieux. C’était sensationnel ce que tu m’as fait.

    –Oui, j’ai senti que tu avais aimé et j’ai adoré aussi. Je veux que l’on parle de tout ça, c’est nouveau pour toi ?

    Ses joues s’empourprent et elle n’ose plus me regarder. Je soulève son menton pour lui imposer mon regard.

    –Tess, je ne veux pas de tabous entre nous, tu peux tout me dire ou me demander.

    –Oui, je n’avais jamais fait ça avant. Encore une chose que je ne connais pas et que toi oui apparemment, me dit-elle attristée.

    –Ne fais pas cette tête, tu as aimé ?

    –Oui, mais ça fait bizarre.

    –Bizarre bien ou bizarre mal.

    –Au début, c’est bizarre avec un peu de douleur puis ça se transforme en plaisir.

    –C’est normal que ça fasse mal au début. Tu penses pouvoir aller plus loin ?

    Elle regarde mes doigts et ferme les yeux, sûrement pour se souvenir de la taille de mon sexe. Je me mets à rire en la voyant grimacer, elle se vexe et se fige.

    –Qu’y a-t-il de drôle ?

    Je l’embrasse pour la calmer, elle se détend un peu.

    –Ce qui me fait rire, c’est que tu essayes de comparer mes doigts à mon sexe, tu dois être préparée pour ça, cela ne se fait pas du jour au lendemain.

    –Réponds-moi franchement, tu l’as souvent fait toi ?

    –Plusieurs fois oui.

    –Mais pas avec les doigts, c’est ça ?… Et plus brutalement, tu pouvais faire d’elles ce que tu voulais ? demande-t-elle les yeux dans le vague.

    Je vois son visage se décomposer devant moi. Sans attendre je me mets sur elle de tout mon poids et lui prends le visage d’une main, l’emprisonnant pour qu’elle me regarde.

    –Bébé, écoute-moi s’il te plaît. Oui, j’ai plus d’expérience que toi, cela ne veut pas dire que tu n’es pas à la hauteur au contraire, crois-moi. J’ai plus de plaisir avec toi que tout ce que j’ai pu vivre jusqu’ici et tu sais pourquoi ? Réponds-moi.

    –Parce que euh… tu m’aimes.

    –Oui, parce que je t’aime d’un amour que je n’aurais jamais cru possible Tess, parce que, je sais que tu m’aimes aussi, parce que faire l’amour avoir toi, à un sens. Quand on fait l’amour, tu t’abandonnes entièrement à moi, tu me donnes tout ce que tu as. Juste le fait d’effleurer ta peau ou juste un chaste baiser de toi me fait devenir fou. Tu comprends ?

    –Oui, je comprends, pardon d’avoir douté.

    Je l’embrasse.

    –Je crois que nous devrions parler de notre passé intime tous les deux. Jusqu’ici j’ai toujours évité de te raconter ce que je faisais avec les autres et je ne voulais pas t’entendre parler de ton mari, mais je crois que nous devrions crever l’abcès.

    –C’est vrai, tu as raison, mais c’est un sujet délicat.

    –Si tu veux je commence, tu pourras me poser toutes les questions que tu veux, mais s’il te plaît, ne te renferme pas.

    –D’accord.

    –Ces femmes faisaient effectivement toutes mes volontés. C’est moi qui appelais pour dire où et quand on se retrouvait et ce que je voulais, c’était comme un accord donc je ne me suis jamais posé de questions. Et je ne faisais ça que dans un lit ou une douche, quelquefois sur un canapé.

    –Et si une te disait non pour un rendez-vous ou pour te faire quelque chose ?

    –Je respectais sa disponibilité et ses envies, je n’ai jamais forcé aucune d’entre elles. Par contre, je ne les ai jamais laissées prendre le dessus, un peu comme un dominant.

    –Aucune ne t’a jamais appelé ou n’est venue te voir pour te dire qu’elle en avait envie ?

    –Si, mais je refusais parce que mon travail m’accaparait trop ou parce que je ne voulais pas céder à ses volontés. Je sais que c’était cruel, mais je n’avais pas de sentiments pour elles.

    –Mais il t’est arrivé d’accepter ?

    –Oui, une fois avec Marissa et j’ai été très violent.

    Le visage de Tess devient sombre.

    –Pourquoi ?

    –Parce que, j’étais en colère, j’avais besoin de me défouler et elle a appelé au bon moment donc j’ai dit oui et je n’ai pas su me contrôler après.

    –Je peux savoir ce qui s’est passé ?

    –J’avais passé une journée épouvantable et quand je l’ai retrouvée chez elle je voulais tellement calmer mes nerfs que je l’ai prise sur une table sans ménagement.

    –Elle t’en a voulu ?

    –Non. Tu ne veux pas les détails, j’espère.

    –Non, non, j’en ai assez entendu, dit-elle n’arrivant pas à me regarder dans les yeux.

    –Qu’est-ce que tu n’oses me dire ?

    –Je me rends compte que tu as beaucoup partagé avec elle.

    –Je n’ai rien partagé avec elle, j’ai juste pris ce que j’avais à ma disposition. Je suis désolé de le dire comme ça, mais c’est ce que je ressentais à cette époque.

    –Tu me fais peur, je n’arrive pas à t’imaginer si froid.

    –Bébé, je ne me suis rendu compte de mon attitude que depuis que je te connais. Je ne savais pas exprimer mes sentiments, j’étais froid avec tout le monde mes parents, ma sœur, mes employés, mes conquêtes. Il n’y a qu’au moment où j’ai pris Emily pour la première fois dans mes bras que ma famille m’a vu sourire, je ne riais jamais, je travaillais tout le temps, il m’arrivait de sortir boire un verre avec des amis, mais rarement.

    –Que faisais-tu pour te détendre à part voir ces femmes ?

    –Je faisais du sport, réponds-je en me mettant sur le lit pour la prendre dans mes bras.

    –Attends, quand on a fait l’amour sur ton bureau, c’était nouveau pour toi ?

    –Oui, et la salle de bains aussi et puis quand je t’ai donné du plaisir dans la voiture et mon lit, je n’ai jamais amené une femme chez moi.

    –Alors comment Marissa sait où tu habites ?

    –Une fois j’étais avec elle et je devais repasser ici pour prendre un dossier que j’avais oublié, donc, elle a su où je vivais.

    –Elle vit à New-York ?

    –Oui. Tu as d’autres questions ?

    –Non, pas pour l’instant.

    –Alors, je t’écoute.

    Tess resserre son étreinte sur moi et je lui caresse le dos pour lui donner du courage et à moi aussi.

    Elle a l’air d’avoir peur de me parler, que va-t-elle me révéler ?

    –J’ai eu un petit copain pendant quelques mois avant de connaître Estéban, j’ai perdu ma vertu avec lui. Il était très gentil et j’ai cru l’aimer, mais ce n’était pas le cas, nous sommes restés amis.

    –Comment s’appelle-t-il ?

    –Benjamin.

    –Tu es toujours en contact avec lui ?

    –Oui, on s’appelle quelquefois et on boit un café. Ensuite, j’ai rencontré Estéban, il m’a couru après pendant quelque temps et j’ai fini par en tomber amoureuse, puis on s’est mariés un an après et tu connais la suite.

    –Oui, mais au niveau sexuel, tu ne m’as rien dit.

    –Oh oui. Avec Benjamin, on faisait l’amour normalement sans extravagance, il n’y avait rien de particulier. Avec Estéban, au début euh…

    –Bébé emploie les vrais mots, tu ne vas pas me choquer.

    –On faisait les positions de routine et ça a été dans la douche, au lit, la table, le canapé, par terre. Je l’ai pris dans ma bouche, mais je ne suis jamais allée jusqu’à la fin…

    –Ah bon, pourtant avec moi tu…

    –Oui, je sais, ne me demande pas pourquoi je n’en sais rien. Avec toi c’est naturel et je ne veux même pas me poser de questions là-dessus.

    Je me mets à rire et Tess en fait autant, puis je relève son menton pour l’embrasser.

    –Et lui ne t’a jamais rien fait ?

    –Si, mais c’était nul !

    –Nul, comment ça ? Tu as joui quand même ?

    Elle se met à rougir.

    –Oui, bien sûr, mais…

    –Elle me regarde dans les yeux.

    –Ce n’était rien d’extraordinaire, je n’aimais pas, ça me gênait.

    –Tu es en train de dire que tu es plus à l’aise avec moi que tu ne l’étais avec lui ?

    –Oui, avec toi c’est différent. Tu m’as fait découvrir de nouvelles sensations.

    –Humm, il faudra recommencer alors.

    –Tu as aimé aussi ?

    –Bien sûr, te voir en train de trembler, te faire devenir folle juste avec ma langue m’a excité et je ne sais pas si tu te souviens, mais j’ai dû te tenir les jambes pour que tu restes tranquille.

    Elle éclate de rire.

    –Tu me fais perdre toute notion mon amour.

    –Oui, et j’aime ça. Vous n’avez rien fait d’autre, un jeu de rôles ou autres ?

    –Non. Après il a commencé à boire et à être violent. Il rentrait, j’étais déjà au lit et il me… baisait.

    –Tu te sens capable de détailler ?

    –Tu es prêt à l’entendre ? Ça ne va pas te braquer ?

    –Oui, je suis prêt et non je ne me braquerai pas, promis.

    –Il me réveillait puis il se mettait sur moi et entrait sans attendre brutalement, juste pour assouvir son envie puis il dormait, si je ne le repoussais pas, il ne disait pas un mot et si je le repoussais, il était odieux dans ses paroles. Il m’a plusieurs fois forcée à le prendre violemment.

    Je me fige d’un coup me rappelant notre moment sous la douche, Tess se met tout de suite sur moi.

    –Non, ça n’a rien à voir. Avec toi j’ai aimé, tu ne m’as pas forcée. Avec lui j’avais des haut-le-cœur. S’il te plaît, crois-moi.

    Elle m’embrasse jusqu’à ce que je me détende.

    –Tu me crois Adam, tu ne m’en empêcheras pas si j’en ai envie, hein ? dit-elle d’un air triste qui me fait sourire malgré moi.

    –Loin de moi cette idée, réponds-je plus détendu.

    Elle me sourit et je lui caresse la joue.

    –Bon, je crois que l’on a fait le tour des choses.

    J’allonge Tess sur le dos et m’agenouille entre ses jambes.

    –Que fais-tu ?

    –Je vais rattraper le temps que tu as perdu.

    –Que veux-tu dire ?

    –Tu me fais confiance ?

    –Oui, tu le sais non ?

    –Alors ferme tes yeux, prends un coussin si tu veux et savoure.

    Elle s’exécute sans attendre, je m’allonge sur le ventre, j’écarte et plie ses jambes. Je penche ma tête sur son clitoris et le lèche, Tess sursaute de surprise. Je prends ses cuisses dans mes mains pour la tenir et je l’emmène lentement vers l’extase. Elle me supplie de continuer, pousse des gémissements étouffés par le coussin, tremble de tout son corps.

    Dans sa jouissance, elle bascule son bassin et je la dévore littéralement ce qui la fait hurler de plaisir. Je remonte lentement sur son corps, elle m’attrape d’un coup et me tire vers elle pour m’embrasser.

    –Tu vas finir par me transformer en nymphomane si tu continues comme ça.

    –Toi, tu m’as bien envoûté, sorcière.

    –Je ne serai jamais rassasié de toi, pervers.

    Nous rions tous les deux, je regarde le réveil.

    –Bébé, il est 4 heures du matin, on ferait mieux de dormir un peu.

    –Oui.

    Je l’embrasse, m’allonge et la prends dans mes bras.

    –Je t’aime mon prince.

    –Je t’aime mon bébé.

    Elle me regarde avec un sourire étincelant et m’embrasse puis repose sa tête sur mon épaule.

    ~~~~~~~~~~~~~~~

    Il fait froid, je cherche d’une main le corps de Tess, mais je ne sens que les draps frais. J’émerge de mon sommeil dans un sursaut, j’ouvre les yeux pour voir où elle est, personne dans la chambre.

    –Bébé ?… Tu es dans la salle de bains ?

    Pas de réponse. Je commence à angoisser, c’est la première fois que je me réveille sans elle à mes côtés. Je me lève et enfile le bas d’un jogging puis je me dirige dans l’appartement pour la chercher.

    Qu’est-ce qui se passe ? Où est-elle ?

    J’entends du bruit venant de la cuisine, je pense demander à Élise si elle l’a vue quand je vois Mathilde et Tess préparer ensemble un gâteau en riant. Elles ne se sont pas aperçues de ma présence et j’en profite pour les regarder.

    Élise

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