Drain

Par Edward Hendriks

Fatiguée et déçue de la vie, Janne essaie de se détendre dans le bain. Quarante et un ans. Vivre dans un petit appartement. Abandonné par son petit ami. Ses jambes sont molles, il y a trop de gris dans ses cheveux. Sans parler des rides sur son visage. Trop vieux pour avoir des enfants. Comme ce serait bien de pouvoir remonter le temps. Laisser la vie prendre une autre tournure. Parfois, très parfois, les souhaits se réalisent. Voyez-vous ce drain de douche faire tourbillonner l'eau dans le drain? Concentrez-vous sur le mouvement de l'eau. Abandonnez-vous et laissez-vous transporter dans les salles de bain de votre passé. Mais faites attention à ce que vous faites. Vos choix peuvent avoir des conséquences considérables.

• Langue: Français
• Éditeur: Edward Hendriks
• Date de sortie: 4 mars 2021
• ISBN: 9781071590652

Edward Hendriks

In het dagelijks leven ben ik copywriter van beroep. Eerst in dienst van verschillende reclamebureaus, sinds een jaar of tien als freelancer. Ik was dus altijd al veel met teksten en ideeën bezig. Toch bleef de gedachte aan een ‘echt boek’ maar lokken. Geen boek in opdracht, maar iets wat ik helemaal zelf zou kunnen verzinnen.Toen ik in het voorjaar van 2009 een maand in Napels doorbracht om er de Italiaanse taal te leren, kwamen de ideeën voor een boek bovendrijven. Het zou nog tot juni 2012 duren voor de maffiathriller ‘Bloedgeld’ in de boekwinkels lag.Daarna wilde ik wel verder met schrijven. Wat volgde, was een nieuw verhaal dat zich wat dichter bij huis afspeelt. ‘Gezworen vrienden’ lag vanaf april 2014 in de boekhandel. Eind mei 2017 was het tijd voor thriller nummer drie: ‘Geen weg terug’. Begin 2019 verscheen de thrillernovelle ‘Het meisje van toen’. En eind 2019 breng ik mijn eerste jeugdthriller uit: ‘De heks van de Bergweg’.Ik sta open voor interessante samenwerkingen, interviews en andere projecten. Natuurlijk kun je me ook altijd inhuren als copywriter of ghostblogger.Ik heb drie dochters, een vrouw en een grote voorliefde voor Italië.

Aperçu du livre

1.

Avec un soupir d'aisance, je me glisse doucement dans l'eau chaude. Je prends la crème de douche posée sur le rebord de la baignoire et après en avoir déposé une noisette entre mes mains, je les frotte l'une contre l'autre pour la réchauffer. C'est alors que je me savonne les jambes, les seins, les aisselles, le cou et mon visage. Je prends une profonde inspiration et j'essaye de me détendre.

Je ferme le robinet pour que la salle de bain soit dans le calme. Les zones de lumière sont tamisées et j'ai délibérément laissé le ventilateur sur off. Ça me dérange toujours quand ce truc est en marche. Voilà, enfin le silence... Du temps pour moi, ça fait combien de temps que je n’ai plus eu?

Avec mes mains je fais un bol et je verse la mousse de mes genoux qui dépasse au-dessus de l'eau. Ils sont encore un peu bronzés de mes vacances à Tenerife. Les vacances où les choses sont devenues si terriblement incontrôlables avec Marcel. Le bâtard.

Je regarde ces jambes avec le peu de bronzage qui me reste. Mais cela ne cache pas le fait qu'elles ont maintenant quarante et un ans, tout comme le reste de mon corps. J'ose à peine me regarder dans le miroir, tant de rides si profondes à côté de mes yeux et aussi dans mon cou. Sans parler de ce ventre et des innombrables cheveux gris entre les bruns.

Je presse mes genoux l'un contre l'autre. Est-ce que je vais les mettre encore autour du corps d'un homme ? Un corps jeune et souple ? Pas le corps d'un homme de plus de 60 ans, s'il vous plaît. Je sais que je peux en rencontrer, mais je ne suis pas non plus aussi si désespérée, pas encore...

Je pose ma tête sur la serviette enroulée sur le bord de la baignoire et soupire à nouveau. Oui, voilà tu t’ais posée, Janne Derks. Complètement seule dans un petit appartement à la périphérie de la ville.

Quarante et un ans et voilà le résultat. Pas un homme. Pas d'argent, pas un enfant. Et trop vieille pour en avoir un. Ce sont les rares moments comme celui-ci, quand je suis dans le bain ou sous la douche, que j'éprouve cette sensation du sang qui me remonter à la tête.