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Je suis un lanceur « alerte »: (La bêtise est une maladie)
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Je suis un lanceur « alerte »: (La bêtise est une maladie)
Livre électronique308 pages4 heures

Je suis un lanceur « alerte »: (La bêtise est une maladie)

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À propos de ce livre électronique

L’histoire, les pompes, les œuvres et les frasques d’un gamin battu, mais pas abattu. Issu d’un père violent, alcoolique et infidèle, et d’une mère bigote. Ses géniteurs ont eu le bon goût de mourir. Premier lanceur d’alerte en France, à une époque où cela n’était pas tendance, il a dénoncé dans les médias les dérives des commandos de la Légion étrangère. Ne sachant pas qu’il était atteint du syndrome de Hans Asperger, il a vécu la première partie de son existence, comme absent, subissant la bêtise de certains, avant d’émerger dans la seconde partie de sa vie.
Après s’être blindé de partout au fil des années, et avoir développé un humour particulier, il fait rigoler cette petite bande de chevaliers Jedi constituant son entourage. SDF en France, il en profite pour régler leur compte aux diverses associations censées venir en aide aux plus démunis et dénonce leurs agissements. Installé en Finlande, histoire de se refaire une santé mentale, il observe le monde tel qu'il est, avec ironie et lucidité. C’est, en outre, un appelé de l’Éternel qu’il se permet de qualifier de Grand Esprit Furibard.

À PROPOS DE L'AUTEUR

Écrivain effacé, ex-militaire dans la Marine française, parachutiste légionnaire putatif, Jean-Jacques Hubert Mages fait partie de ces écrivains mystérieux qui abordent les sujets existentiels sous le prisme de l’empirisme. Né en 1956, à Cayenne en Guyane, il est le tout premier lanceur d’alerte en France en 1983. Toutefois, il quitte cette terre pour la Finlande en 2010 pour jouir du calme et de la sérénité nordique.

LangueFrançais
Date de sortie22 sept. 2020
ISBN9791037713063
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    Aperçu du livre

    Je suis un lanceur « alerte » - Jean-Jacques Hubert Mages

    Chapitre I

    Cinquante nuances de « Q »

    La secousse hypnique est un fichu sentiment de sursaut ressenti quand on dort. La détente de tous vos muscles peut tromper votre cerveau-lent (le mien en tous les cas), lui faisant croire que vous chutez, par exemple, du World Trade Center, percuté par des jets vicelards, alors que vous roupillez du sommeil, non pas du juste car je suis lucide vis-à-vis de moi-même et de mon passé pas net ni Internet, mais de celui qui est crevé après une dure journée de labeur d’usine.

    Ce n’est pas le réveil de la force, car on n’est pas dans Star Wars, mais brutalement, vous bondissez, sursautant tel un bodyguard nerveux, voyant apparaître un gun dans la foule.

    La première chose à faire, au réveil, n’est pas la prière dans les pays nordiques, car le ciel peut attendre, mais c’est de mater d’un œil suspicieux le thermomètre qui, vachard, affiche un « bon » moins 17, sous la toise, en cette deuxième partie de janvier 2019.

    Enfin un temps de saison car, ici comme ailleurs, le réchauffement climato-sceptique est passé dans le coin.

    Dans le passé, le mercure descendait comme une meneuse de revues, avec assurance, sous la barre des moins 20. De quoi rendre jalouse notre Line Renaud, du temps de sa splendeur.

    Non, je ne travaille pas dans une basse-cour, c’est mon job qui débute dès huit heures et j’évite d’être à la bourre.

    Quand on travaille tôt, à l’instar des équipages de jet, on s’offre les services de deux réveils, qui se tirent des bordées à cinq heures du mat’ j’ai-des-frissons.

    Alors oui, il fait encore nuit, pendant que je me prépare un petit déjeuner nordique, à base d’omelette aux champignons et tomate, du sempiternel café servi dans un grand verre de bière, avec un seul sucre marron dedans.

    Que voulez-vous mettre dans un grand verre de bière ? De la bière ?

    Cela permet d’éviter de reprendre du café : je suis cinglé, mais pas con !

    Autre affaire sérieuse après la météo-très-logique ; regarder les nouvelles sur les médias alternatifs du Net. Puis s’interroger gravement après la lecture d’une critique pas sympa sur le Bohemian Rhapsody de Bryan Singer, en me demandant si je vais finalement y aller ou non, au cinoche.

    J’aime sortir du lit à l’heure des gallinacés, ce qui me permet, moi qui suis lent, de me préparer tranquille.

    Le Aamupala, qui signifie petit-déjeuner en langage finlandais, est consommé sans appuyer sur l’accélérateur-à-particules-élémentaires, car tout le monde sait qu’il ne faut pas se précipiter sur la nourriture mais mastiquer chaque aliment, comme l’explique le docteur médiatique Michel Cymes.

    Puisque mon PC est en fonction et que j’ai un peu de temps de cervelet disponible, je continue de mater, dans la froideur du matin, les réseaux de cas soucieux. Ils font la part belle-de-jour, à ceux qui se triturent les méninges, font leur enquête à propos de tout, ou hors de propos, traquant les malversations financières, les manœuvres des lobbies qui gangrènent les ministères, les scandales sanitaires, les pollueurs-pas-toujours-payeurs, et la maltraitance d’enfants ou d’animaux d’élevage.

    Cela n’empêche pas quelque trait d’humour, des braves internautes, car il n’est pas défendu de déconner un peu, pour se relaxer.

    Comme cette blague à deux balles de fusil :

    — Chéri, nous sommes menacés. J’ai trouvé sur la table des cartouches et une inscription en arabe.

    — Imbécile, il s’agit de suppositoires et de l’ordonnance du médecin !

    Puis, je tombe à l’arrêt-d’urgence, sur une de ces phrases tuesques, flinguant la sottise humaine.

    — Quand vous êtes mort, vous ne savez pas que vous êtes mort. C’est pénible pour votre entourage. La même chose si vous êtes stupide.

    Balancé à coups de beignes, par John Wayne, le cow-boy de Hollywood.

    Une autre, du même gaillard :

    — La raison pour laquelle il y a autant d’imbéciles est qu’il est interdit de les tuer.

    Non, le cow-boy blanc n’était pas clever, comme pourrait le proclamer Jean-Claude Vandamme, et ce, pour une seule raison, ci-dessous.

    — John Wayne était l’homme le plus méchant, le plus mauvais, avec la pire attitude avec laquelle j’ai jamais travaillé.

    C’est signé, Jill Haworth.

    Si un énergumène pourrit la vie des collègues, alors c’est un prince-pas-consort, c’est de la bêtise.

    Le Comte de Paris, le ci-devant Henri d’Orléans, est décédé.

    Ce qui nous change un poil de doudoune, des infos diverses et avariées concernant les Gilets Jaunes.

    Savez-vous que le nom de domaine, Giletsjaunes.com a été déposé le 15 mai 2017 à Denver, Colorado ?

    Plus d’une année donc, avant que l’affaire fasse-de-carême, la une, la deux et les trois zéros des médias. Ensuite, une Bretonne, Jacline Mouraud, entre autres jobs, hypnothéra-pute, agent de sécurité, roulant en 4/4, bénéficiant d’algorithmes lui permettant d’être visionnée en peu de temps par une flopée de citoyens, donnera le signal des agapes trottoiresques, férocement réprimées par les forces de l’ordre, tabassant comme des abrutis, utilisant avec une ardeur de bûcheron le LBD 40, ce flash-ball fabriqué en république Helvétique, utilisé avec des munitions inappropriées et plus méchantes que celles d’origine.

    Certes, il y a aussi de vrais-faux flics, et on a les vidéos sur le Net, de ces types qui, dans un endroit peinard, enlèvent non pas des véhicules, pour les mener à la fourrière, mais leurs fringues, pour endosser un uniforme.

    Après avoir enfilé, non pas une cochonne car je suis tout seul du côté de chez moi, mais des sous-vêtements de laine, qui se terminent tous par le qualificatif de long, bons pour le service d’hiver, je clique sur la sortie imprimante, car j’ai terminé la soirée d’avant, sur le Net, la lecture de ces documents relatant le massacre des tirailleurs Sénégalais, le 1er décembre 1944 à Thiaroye.

    Leur crime ? Exiger le paiement des salaires un peu, parfois, ou beaucoup, voire très en retard.

    Pour se faire tuer en cas de guerre, il n’y a pas de problème, et la douce France, chère-pays-de-mon-enfance, vous baratine sans économiser sa salive.

    Par contre, quand il s’agit de demander réparation au sujet de vilaines affaires passées, il y a comme une défense d’éléphant, dirait-on à Abidjan, où j’ai passé mon enfance.

    Donc janvier 2019 à Helsinki, faisant suite à une mini canicule durant l’été 2018, d’un bon bond, après la sortie imprimante, mais sans Daniel Craig, je jaillis de mon siège d’occasion ayant appartenu à l’hôtel Sokos Vaakuna, un établissement de grand confort, situé dans le centre de Helsinki, qui, en pleins travaux de restauration, avait décidé de se débarrasser de ses meubles anciens il y a quelques années.

    Je tâte mon pouls, qui est normal, tendance quatre-vingt-dix par minute, contrairement à sa déconnade du printemps dernier, car ce salopard de Sydän, qui signifie cœur, a quand même grimpé plusieurs fois, le printemps d’avant, jusqu’à 106 !

    Les choses sont rentrées dans la normale saisonnière. Les Lääkärit finlandais, c’est-à-dire docteurs, sont d’une froide efficacité dans leurs diagnostics et mon cœur a cessé de s’emballer, sans doute de peur de se faire enguirlander.

    Par précaution, j’ai décidé de stopper le jogging du week-end, pratiqué depuis quelques décades, n’ayant pas envie d’exploser en pleine action-directe dans les rues de Helsinki.

    Je ne tiens pas à connaître le sort du colonel Erulin, ce para qui a sauté avec sa Légion sur Kolwezi en mai 1978 sur ordre de Giscard-le-prétentieux à l’époque où, avec ma promo au Green berets, je m’entraînais – car on peut écrire depuis 1990 ce verbe avec ou sans chapeau circonflexe – pour obtenir le brevet de parachutiste, et dont le palpitant du cinq-barrettes a lâché quelques lunaisons après en 1979, d’une rupture d’anévrisme au cours d’un jogging parisien.

    Contrairement aux idées fixes et autres reçues, les Finlandais ne se bourrent pas tous la gueule, d’ailleurs mes quelques relations boivent rarement voire pas-du-trou.

    En revanche, ceux qui picolent ne se cachent pas et s’en fichent.

    Non, je ne picole pas…

    Soyons « Z'honnête-enfants-de-la-patrie » : il m’est arrivé de faire sérieusement glouglou en compagnie de mes potes, Johnny Walker, Smirnoff et Long John, les week-ends de glandes solitudes, avec pour changer, quelques solides rasades de produits rouges made in Bordeaux, et ce, sur une longue période et malgré le fait que l’alcool est plus cher en Europe du Nord. Jusqu’à ce que je rencontre, il y a quelques lustres, dans la banlieue de Helsinki, Maria Tiina S. que je nomme MTS.

    Ben oui, qu’elle est blonde, cette blondasse vraiment blonde, y compris dans l’entrecuisse.

    Ah-que-non, elle n’a pas l’allonge nordique puisque cette mignonnette mesure un mètre cinquante-deux, pour quarante kilos avec ses fringues de jardin-d’hiver. Comme quoi, on pourrait faire des acrobaties avec, dans la chambre à coucher… Sauf que c’est pas le cirque Pinder-Jean-Ricard avec elle, car elle fait dans la baise classique, confortable et hygiénique.

    La MTS fait quinze balais de moins que son âge, comme beaucoup de Nordiques, Finlandais ou Scandinaves, car il y a une petite différence.

    Les Finlandais appartiennent au groupe Finno-Ougrien, comme les Hongrois et les Estoniens. Alors que, les Suédois, les Norvégiens, les Danois, les Islandais sont eux de vrais Scandinaves.

    Sauf que le reste de l’Europe du Nord considère les gens de Finlande comme leurs pairs, histoire de simplifier la situation.

    Dans ces régions-là monsieur, on fait dans la clarté ; les prises de tête sont prohibées.

    MTS n’affiche pas ses 64 étés, deux ans de plus que monsieur moi-même, ce qui est Bon-bel, car je fais comme elle quinze ans de moins.

    On s’est mutuellement dragué dans le plus gros site de Dating du coin et, après la première rencontre, cette petite blonde à l’air muti-nesque-coquine sur les photos, au regard polisson, genre femme à lunettes = femme à quéquette, est venue au deuxième Tapaaminen, signifiant rendez-vous, faire Golo-golo dans la case chez moi.

    Car dans les pays nordiques, on fait dans le droit au but, sans être champions du monde de football, et ce, dans le négatif comme le positif.

    Quand une femme ne veut pas, elle ne fait pas de cinoche : elle refuse Niet-Nein et vous envoie bouler, si vous vous la jouez comme dans L’emmerdeur de Molinaro. Elle est même capable d’appeler la police.

    Bref, le style gros lourd est prohibé, sous peine de se retrouver fissa dans l’infâme catégorie des Me-too, ou Balance ton porc.

    C’est avec MTS que j’ai croisé la route de cette chieuse nommée panne sexuelle.

    La vraie de vraie, qui dure à défaut d’être dure, et malgré les efforts de cette blonde, veuve d’un Indien membre d’une de ces Églises du Septième Jour, des types qui ont décidé d’imiter les véritables disciples du Messie, en rejetant avec énergie la fausse religion catho-alcoolique, et ses fêtes issues du paganisme religieux… Malgré ses efforts féminins, cette ongelma voulant dire problème a continué environ deux lunes.

    La panne a commencé quelques mois après notre rencontre, au printemps 2017, alors que, auparavant, je lui bourrais bien les reins, sans me poser de question.

    Après plusieurs tentatives infructueuses pour utiliser mon gourdin, je me suis décidé d’attraper le bélier par les cornes et d’aller voir un Lääkäri, un qui jacte la langue de Jean-Louis d’O. presque aussi bien que moi.

    Lääkärit avec un T, c’est le pluriel.

    On a abordé entre autres fadaises la question du picolage, et voilà que le gaillard blond et trapu m’a demandé de cesser mes âneries du Viikonloppuna, ou week-ends, chez les Nordiques.

    On comprendra que ma consommation a depuis cette période, brusquement chuté, hormis quelques bières durant l’été. Et plus question d’acheter de l’eau de feu.

    De plus, les pékins et pékines que je fréquente, et j’ai mentionné plus haut, ne sont pas abonnés à la dive bouteille, car ils boivent plutôt du lait ou du jus d’orange aux repas, ce qui aide à devenir enfin sérieux.

    « Ne vous y trompez pas : les mauvaises compagnies corrompent les bonnes mœurs. »

    C’est pondu ainsi, dans un vieux, lourd et gros livre poussiéreux, qui fait se poiler les athées.

    J’ai donc obtenu ce papier, une ordonnance pour du Cialis, et je suis parti penaud, le retirer sans jeu de mots, chez Helsingin yliopisto, pharmacie de l’université, proche de la gare.

    Et pourquoi pas le Viagra, pour commencer ? Parce que le Viagra, c’est pour les ados !

    Super-chouette et gros avantage du Cialis c’est qu’on peut remettre le couvert chaud-c’est-chaud le lendemain qui chante, enchante et m’enchante.

    On peut très bien aller dormir, ce qui est une façon de jacter, le samedi soir chez Marja, une autre belle blonde plus grande mais tout aussi mince que MTS, se faire du bien avant ou après le dîner, puis passer la nuit, remettre un petit coup le matin au réveil, prendre le petit déjeuner, puis rentrer chez soi, vers dix heures le dimanche, reprendre son souffle, attendre que MTS vienne, à treize heures qui pètent, puis préparer un café pendant qu’on papote, et enfin la prendre par la main, non pour imitier Yves Duteil, mais pour aller au lit afin de la sauter, puis blablater encore un petit instant et la laisser partir dans sa Golf blanche, pendant que je lave Nopeasti, rapidement, les deux tasses Ikea, avant de m’affaler sur mon sofa d’occasion, bleu-très-clair. Car on ne sait jamais : s’il y a une autre femme qui vient.

    Ben oui, je sais que ce n’est pas honnête ? J’avoue : mea-très-culpa.

    Cette attitude coco, elle ne vient pas de là, pas du blues. Non, elle vient de déceptions passées, noyées dans des vapeurs éthyliques, puis transformées en je-m’en-foutage des femmes, et en parties de jambes-écartées.

    De la désinvolture donc, ce qui est plus intelligent, que de développer une haine des femelles… Haine, sans Mathieu Kassovitz.

    Certains mâles non Européens, ou alors Européens d’origine indéterminée, affirment que les femmes occidentales sont décadentes et permissives. J’ai pu constater à mes dépens que c’est parfois vrai. Parfois…

    Sans oublier toutes celles qui font ou ont fait porter une double extrémité protubérante sur le front du mari ou ex...

    Dès qu’elles ont confiance, elles font dans la confidence, avec ou sans oreiller, et mes tympans fêlés en ont entendu, des bleuets et des myrtilles.

    Attention : pas de respect pour les déconneuses qui déconnent en déconnant, mais pas de mépris non plus. Juste ce haussement d’épaules carrées, consistant à aider une charmante dame à se déshabiller, quand la chose est possible.

    Quand la femelle prend le large, il suffit de l’oublier et éventuellement, la remplacer en me rebranchant dans un site ou deux, de rencontres, mais sans ratisser large pour autant, car le physique compte.

    Ce ne sont pas les qualités de cœur d’une femme qui font bander un gaillard, mais son cul et ses nichons.

    Foin d’hypocrisie avec ces histoires de physique, et laissons le foin aux ruminants.

    Concernant la beauté intérieure d’une femme, je ne connais qu’un seul énergumène que la chose intéresse : Jack l’Éventreur !

    Je me dois de préciser que je fais dans la déconnade discrète, essayant d’éviter d’offenser, de blesser, de vexer, etc.

    Car, ne fais pas à ta prochaine ce que tu ne souhaites pas qu’elle te fasse… Ou fais-le, avec une discrétion de sioux sur le sentier de la guerre.

    Non, je ne raconte rien de rien, à personne, car pour vivre heureux, il faut baiser en cachette.

    Bon, il se trouve que la Marja qui est plus âgée que ma poire, avait un complexe avec mon visage qui refuse de se rider malgré les ans, et mon corps de coureur, non pas de jupon, mais de décathlonien, alors que le sien de faciès commençait d’afficher des ridules, depuis peu, quelques sillons sur les joues et cou. Le fameux coup de vieux, ou de vieille, venait de frapper.

    De plus, un blond mec de sa caste lui a montré de l’intérêt et la Marja a pensé qu’un jour, je prendrais sans doute la tangente, pour aller traficoter avec une quadra-quinqua, quelque-peu-génaire.

    Alors elle a décidé de rompre, ce qui en Occident, est tendance.

    De deux foufounes blondes à labourer régulièrement depuis l’an 2017 discrètement donc, sans rien dire à personne, car je ne raconte pas ma vie, je me suis retrouvé, au printemps 2018, en compagnie d’une seule croupe…

    Je suis un fornicateur, mais à la petite semaine, une sorte de modeste artisan de la chose.

    Il m’est arrivé aussi de pratiquer l’abstinence.

    Pas de mépris ni de respect : MTS voulait bien baiser avec moi, mais pas construire.

    C’est une compliquée cherchant un type aussi bien que son défunt mari, et on lui souhaite bon courage pour trouver un pékin imitant les disciples de Yeshua, et surtout bonne chance, car après un long veuvage, comme cela se pratiquait aux temps anciens, elle s’est mise depuis à jouer les chasseurs-cueilleurs sur le Net, et a rencontré trois gaillards qui ne lui ont pas fait oublier son homme décédé.

    Allons, vous le savez que c’est pas facile de trouver la bonne personne, de nos jours, chez les femmes comme chez les messieurs. Car il est parti, le bon parti.

    Nous avions conclu une sorte de pacte : elle continuait de chercher en conservant son profil sur le Net, et pendant ce temps, je lui labourais les reins relevés par un oreiller, jusqu’à ce qu’elle trouve l’homme de sa vie… Ou pas.

    Problème : je n’aime pas l’incertitude, j’ai besoin de clarté.

    Il faut dire aussi que j’ai un petit souci au niveau du ciboulot, qui ne se remarque pas au début, et emmerde la femelle, la pékine ou la pingouine, au bout de quelques semaines.

    J’ai pigé qu’il ne faut pas en parler au rendez-vous galant, mais attendre d’avoir déshabillé l’inconnue du Nord, en-express, si c’est possible, et lui avouer que cela ne tourne pas rond ensuite.

    En général ou en caporal-chef, la nouvellement déshabillée, entendant la nouvelle, fait comme si de rien n’était, ou alors sa bravache, sa compréhen-très-sensible, sa diplomate de l’ONU…

    Mais au bout de quelques mois, mon expérience fait que je vois, sans être Stevie Wonder, que la chose coince, puis elle cherche un prétexte pour rompre. Et c’est très facile de trouver. D’où ma désinvolture avec les femelles.

    À l’automne 2018, alors que ma sœur vivant à Washington, était venue me voir pour la première fois depuis une éternité, comme on dit dans le paradis, MTS a espacé ses visites dominicales, ne venant plus que par à-coup, pour le tirer, son coup.

    Or, pas besoin d’être docteur pour comprendre qu’à partir d’un certain âge et surtout quand il y a eu une vraie panne sexuelle quelques mois auparavant, il faut baiser régulièrement, ce qui n’est pas romantique, on est d’accord.

    Pas satisfait de son attitude, mais pas question d’abreuver de reproches. J’ai décidé, en accord avec moi-même, de me la jouer non pas comme Beckham, mais en gentleman-raideur, qui fait semblant de prendre les choses avec classe-éco.

    Je profitais de son tout petit cul rond quand elle se pointait chez moi, cette femme qui refuse derechef la fellation, n’ayant jamais sucé son défunt mari.

    Comment faisait son gaillard ? Ben c’était un vrai croyant, acceptant sa femme comme elle est, la respectant de partout, comme à l’époque des prophètes, que je vous dis.

    On ne bat pas sa femme, on ne la rabaisse pas, on ne lui fait pas porter des cornes, on ne l’agresse pas quand on est de mauvais poil-de-carotte, et pas question de l’insulter pour un motif riquiqui… Exactement comme il y a 2000 ans, donc.

    Et voilà qu’elle m’a annoncé qu’elle allait démarrer une relation avec un quidam, qui lui avait tapé dans l’œil bleu, en octobre 2018.

    Et la belle mince de promettre qu’avant de faire crac-crac-biscotte avec ce type, elle allait venir chez moi pour une dernière série de coups de reins.

    Quelque part, c’est une petite coquine, hein, cette greluche.

    Donc, et par la suite, et après notre dernière séance de décrassage, MTS a changé de bite d’amarrage… Et a coupé d’un coup de hache les ponts-et-chaussées avec ma gueule.

    Y a un problème ? Non, donc on ne critique pas.

    Dans les pays nordiques, on ne fait pas de cinéma : j’étais clairement un partenaire sexuel, rien de plus, rien de moins, et rien du tout.

    De la franchise, sans frais de port, donc, dans le nord.

    MTS est une envoyé-très-spéciale, car j’ai lancé une demande d’ami Face-de-bouc, au bout de plusieurs coups de reins, et elle a refusé.

    Entendons-nous bien, comme Donald Trump avec Kim-il-machin :

    Il ne s’agit pas d’afficher bêtement le fameux Est en relation, mais tout bonnement d’accepter une banale demande d’ami.

    Une nuit qu’elle était venue dormir après bavardage, Golo-golo, papotage et mini repas nocturne, elle s’est brusquement levée, a rassemblé ses petites affaires, et est partie avec son grand chien blanc, golden retriever, canidé qui a peur de tout mec grand mince et bien bronzé comme moi-même, car son premier maître, même physique que le mien, maltraitait la bestiole, et il a fallu un moment pour qu’il accepte une caresse de ma main, comme à regret-éternel.

    Puis MTS est rentrée chez elle, dans la tiédeur de la nuit.

    Aussi spéciale que moi : donc on ne se rencontrait que pour se faire du bien, et la chose, finalement Alphonse-m-allait assez bien.

    Au sujet de mon ex-panne sexuelle, et le fait qu’il faut que j’utilise mon engin régulièrement… La réalité est qu’elle n’est pas branchée sexe, et si elle baisait systématiquement le dimanche, au cours des premiers mois de notre rencontre, c’est parce qu’après une période d’abstinence, n’importe qui veut remettre le couvert, au début, avant que la chose ne se tasse-de-café-au-lit.

    Heu, histoire de faire dans le hors sujet, j’ai mentionné Gros-Donald plus haut, mais pas trop haut quand même.

    Avez-vous remarqué que personne n’a félicité Donald Trump sur sa virile poignée de main Nord-Coréanesque ? Imaginez doudou-dis-donc, si Clinton ou Obama avaient réussi ce coup. Ils auraient récolté le prix Nobel de la paix directement.

    Monsieur QI 158 a donné 400 000 dollars de sa poche pour financer l’entretien de plusieurs cimetières militaires US, et personne ne moufte… Hormis les réseaux alternatifs relayant la chose.

    Melania, toute charmante et gracieuse qu’elle est, n’a pas les faveurs des médias, car elle n’est pas Michelle Obama.

    Je me souviens fort bien, que, au lendemain des élections US, Anne Sinclair tweetait

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