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Louis, la Langue des Fou(s)x: Monsieur, qu’avons-nous donc cru
Louis, la Langue des Fou(s)x: Monsieur, qu’avons-nous donc cru
Louis, la Langue des Fou(s)x: Monsieur, qu’avons-nous donc cru
Livre électronique68 pages31 minutes

Louis, la Langue des Fou(s)x: Monsieur, qu’avons-nous donc cru

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À propos de ce livre électronique

C’est d’abord un texte de lecture, un pas tremblant devant Le Fou d’Elsa de Louis Aragon, le temps passé entre les pages, à écouter ce qui y est dit, à parfois se laisser entrer dans le mot, sans le blesser, sans le prendre, d’abord respectueux. Puis à la chanson, un air, une résonance, un écho, des mots de miel qui arrivent, comme pour un parfum dans un tiroir de bazar caché des enfances. Juste une manière de murmurer un merci.

À PROPOS DE L'AUTEUR

Patrick Harnay : À un instant ancien, libraire en banlieue, puis employé de base dans un grand groupe de presse, changement d’orientation, enseignant à l’école élémentaire, enfin directeur dans une école de l’éducation prioritaire. Au moment où la ligne de vie bifurque, alors quelques heures dans une université, comme formateur-accompagnant de futurs enseignants. En tout cas, ayant posé le pas dans ce monde des vulnérables, une joie…
LangueFrançais
Date de sortie1 mai 2020
ISBN9791037706638
Louis, la Langue des Fou(s)x: Monsieur, qu’avons-nous donc cru

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    Aperçu du livre

    Louis, la Langue des Fou(s)x - Patrick Harnay

    Envisager

    Tourbe et Courbe

    peut-être sais-tu comment revivre

    à l’ombelle des simples saules

    comme une solidarité d’épaules

    au cri des fontaines de givre

    peut-être sais-tu comment sourire

    en ce crayon des multitudes

    las de ce peintre aux solitudes

    qui poivre tremblant d’en mourir

    peut-être sais-tu comment faiblir

    la pulsation du lendemain

    comme une glisse de tes mains

    dans l’eau tourbillon de désir

    peut-être sais-tu courbe saisir

    quand la joie pulse ses semences

    d’autres hurleront de son aimance

    ce feu de grande chose du souffrir

    recommencer la tourbe et son plaisir…

    Portrait en Abyme

    tu n’auras sans doute pas suffisamment dit

    ce qu’il en est de cette ritournelle de l’immense

    frissonner dans les doigts le cri de l’interdit

    oublier qu’on se plie bien plus que l’on ne pense

    tu n’auras sans doute pas tellement fait

    pour que les choses viennent s’éclaircir

    pour que le temps puisse s’adoucir

    alors que toi tu croyais au parfait

    tu n’auras sans doute pas suffisamment ressenti

    les puits sans fond frileux froid de l’image

    la tyrannie qui brûle la frontière du paysage

    dès le matin d’exil et d’île submergée

    ils sont partis

    tu n’auras sans doute pas suffisamment menti

    pour que le monde en rond soi-disant ruisselle

    pour que tu te fasses infime dans le portrait d’elle

    pour ne pas suivre fidèle cette croyance de l’anéanti

    tu savais par avance mais comment, que l’étoile s’était tatouée sur ta peau de moire .../

    Chemins traverses

    pourquoi aurait-il fallu que tu sois si peu

    entre le gris des tyrannies et le poing de l’oppression

    entre le pli de l’oraison et le filou de l’intention

    peut-être à l’insu savais-tu éteindre le feu

    es-tu cet idiot quelconque qui passe

    entre le froid qui se murmure

    et le cri sec que veut tout mur

    sais-tu bien qu’il arrive que tout lasse

    pourquoi ne fallait-il pas s’enfuir

    alors que le gun fait des trous au corps

    dans le campus où on meurt encore

    alors que l’on cherche à s’éblouir

    es-tu cet idiot de pacotille qui tourne sa langue

    comme une éternelle pâtisserie de jouvence

    alors que la yole s’offense alors que le navire tangue

    sais-tu que milliers de milieux reviennent en danse….

    tu avais décidé que le temps s’abandonne au pas de l’espérance

    Le Malencontreux et la Citronnelle

    un pas à l’amble sur le sillon de l’horizon

    et des mains qui se joignent

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