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D'une rive à l'autre: Roman
D'une rive à l'autre: Roman
D'une rive à l'autre: Roman
Livre électronique227 pages2 heures

D'une rive à l'autre: Roman

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À propos de ce livre électronique

Le récit d'une période sombre de l'Algérie et de la quête identitaire des exilés.

Garder en soi tous ces fantômes du passé, les voir se bousculer dans ses souvenirs, se rappeler ces visions d'horreur et de tragédie. Oublier la décennie noire qui nous a privé de rêves et d'épanouissement. Cette période sombre qui a plongé des milliers de familles algériennes dans l'horreur et la barbarie la plus abjecte, Zoubida Belkacem n'arrive pas à oublier. Son récit est un exutoire pour recouvrer sa mémoire et son identité. Une identité confisquée et malmenée au gré des girouettes. Son récit évoque ces bouleversements et ces changements sociétaux, conséquence d'un diktat qu'a connu la société algérienne. Avec cet ouvrage, elle raconte le départ d'une famille d'intellectuels qui a fait le choix de s'exiler en France avec cette volonté de donner une deuxième chance à leur enfant qui va naître. Cette naissance sera leur passeport pour un monde meilleur et sans violences. Une nature qu'il faut protéger. Une source intarissable où je puise mon inspiration. Il y a aussi une poésie féminine qui veut percer les secrets les plus enfouis. Qui veut expurger les souffrances et les dénis.

Un combat perpétuel,
Entre mes poésies et mes romans,
Je n'ai de cesse de traquer les préjugés,
La soumission et l'intolérance.
Face aux tabous les plus ancestraux.
Qui veulent renier la beauté et la force des femmes.
Une éternelle insoumise.

Un roman sur la mémoire, l'identité et la féminité, à découvrir !


EXTRAIT

Ses paroles ne cessent de tourner dans ma tête, et je vois encore son regard suppliant à travers la vitre de la salle d’embarquement. Je presse le pas, hâte de passer de l’autre côté de la vitre. Tandis que je m’empresse à aller affronter mon destin, mon esprit se détache de plus en plus avec cet environnement qui ne m’appartient plus dorénavant. Je me prépare moralement à cette coupure. Mon corps doit pouvoir se mouvoir dans un autre contexte et s’y habituer. C’est la condition à mon intégration. Un sentiment de panique s’installe. Des gouttes de sueurs froides perlent sur mon front, tandis que le rythme de mon cœur s’emballe. Je me sens bel et bien prise au piège. Je dois faire face à mon destin, toute seule, sans l’appui de ma famille. J’ai l’impression d’être un oiseau qui apprend à peine à voler de ses propres ailes. Une jeune femme voulant sortir de son confort personnel pour affronter une société en mal avec le statut de ses femmes.

À PROPOS DE L'AUTEUR

Enfant de la Mitidja née à Blida, Zoubida Belkacem a suivi des études secondaires en lettres classiques françaises et arabes, puis un cursus universitaire en ingénierie Agronome.
Ses maîtres à penser sont Victor Hugo, Charles Baudelaire, Verlaine, Maupassant, Émile Zola qui ont profondément influencé ses lectures et ses écrits.
Sa poésie est fortement influencée par la générosité, le don de soi et de beauté.
LangueFrançais
Date de sortie12 mars 2019
ISBN9782378779436
D'une rive à l'autre: Roman

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    Aperçu du livre

    D'une rive à l'autre - Zoubida Belkacem

    Préface

    Oublier la décennie noire ?

    Cette période sombre qui a plongé des milliers de familles Algériennes dans l’horreur et la barbarie la plus abjecte.

    Comment peut – on oublier ?

    Mon récit est un exutoire pour recouvrir une mémoire commune tragique.

    Dans cet ouvrage, je raconte le départ d’un jeune couple d’intellectuels qui a fait le choix de s’exiler en France, avec la seule volonté de donner une chance à leur enfant qui va naître.

    Cette naissance sera en sorte leur passeport pour un monde meilleur et sans violence.

    Partie 1

    Chapitre 1

    Avant leur arrivée en France, le parcours de mes parents fut jalonné par des événements aussi douloureux que tragiques.

    Lors de la décennie noire, Ils furent contraints à un départ précipité pour échapper à la tragédie qui se déroulait en Algérie. Sous les yeux d’une opinion internationale absente et indifférente, le silence des médias qui refusaient de couvrir ce conflit interne aggrava davantage l’isolement de l’Algérie sur la scène internationale, avec les conséquences désastreuses que l’on connaît.

    Pendant ce temps, les persécutions, les assassinats et le climat de terreur ambiant obligèrent beaucoup d’Algériens à fuir leur pays.

    Des milliers de cadres et d’intellectuels ont pris le chemin de l’exil, Obligés de fuir ce climat d’inquisition qui s’installait.

    Fuir au loin, cette menace perpétuelle comme une épée de Damoclès posée sur leurs têtes. Les intellectuels, journalistes ou auteurs de culture francophone vivaient en sursis, la peur au ventre.

    Les esprits libres et éclairés, les scientifiques et les artistes. Qu’ils soient chanteurs, écrivains, artistes peintres, journalistes. Tous furent les victimes d’un ignoble plan d’éradication.

    Entre des ultimatums et les menaces, Ils n’eurent pas le choix. Ou ils acceptent de rentrer dans les rangs, en épousant la cause des islamistes où ils le payent de leur vie.

    La chasse aux sorcières avait commencé, un vent l’inquisition soufflait comme une tornade insidieuse, ne laissant le choix à personne.

    Les prémices d’une guerre civile apparurent en octobre 1988. Les émeutes qui s’en suivirent, découlèrent sur des événements tragiques qui embrasèrent la rue Algérienne.

    Le printemps berbère avait germé dans les esprits éclairés. Les Berbères refuseront de se renier, ils diront non à l’interdiction de leur langue maternelle, non à la confiscation de leurs racines et de leur identité.

    Cette mobilisation de la population berbère issue de la petite et grande Kabylie avait pour but la revendication de la langue Amazighe comme langue nationale, pouvoir parler l’Amazigh en toute liberté sans censures ni brimades.

    La seconde revendication concernait le chômage qui touchait des milliers de jeunes Algériens et le marasme ambiant, d’une région isolée et laissée à l’abandon, sans projets d’investissements économiques ni de perspectives d’avenir pour des milliers de jeunes au chômage.

    Appauvris et pris dans une spirale sans fin, ils sortirent dans la rue pour manifester leur ras-le-bol et leur désespoir.

    Malheureusement, la marche fut réprimée dans le sang par le pouvoir en place, craignant une propagation du conflit à d’autres régions du pays.

    Une propagation du conflit social manipulé par l’opposition Kabyle qui risquait de faire des émules parmi la communauté Berbère.

    Ces revendications, somme toute légitimes, toucheraient le reste du pays et diminueraient la mainmise du pouvoir déjà très affaibli par les coups de butoir des Islamistes.

    Cette confusion et cette instabilité sociale eurent un effet boule de neige et réussirent à enflammer les populations les plus démunies et les plus fragilisées.

    Dans une conjoncture d’extrême tension, et sous la pression des partis islamistes qui avaient le vent en poupe, l’Algérie s’engagea dans une politique d’ouverture au multipartisme, une politique populiste prise dans la précipitation sans passer par une consultation des Algériens.

    Croyant gagner un peu plus de crédibilité et de légitimité, le parti unique FLN en place n’en finissait pas d’autoaccréditer un suffrage à 98/100 durant les élections, malgré le désaveu d’une grande partie de la population.

    L’opposition en place faisait pâle figure et n’était que l’ombre d’elle-même.

    Les dinosaures au pouvoir avaient entamé toutes leurs théories sans pouvoir arriver à convaincre la population.

    Le peuple appauvri en avait assez des promesses non tenues durant les années de plomb, et malgré toutes les bonnes volontés du régime en place, ils restèrent impuissants face au phénomène de la corruption qui gangrenait le pays.

    Une corruption qui échappait à tout contrôle. Elle touchait les plus hautes instances de l’État.

    Une maladie contagieuse qui n’épargna aucune administration ni aucun secteur de l’état.

    Ce qui donna naissance à deux catégories sociales vivant sur des échelles très éloignées les unes des autres, à des années-lumière. La Nomenklatura avait de beaux jours devant elle !!

    Le sentiment d’injustice ressenti par les plus pauvres et les plus desservis par les richesses du pays contribua à creuser plus profondément le fossé au sein de la population.

    Certains pensaient que seuls les plus favorisés bénéficiaient de la manne pétrolière.

    Une gabegie sans fond, vorace et insolente précipita le cours des événements, face à une population appauvrie et soumise à rude épreuve, pendant ces cinq années de restrictions budgétaires.

    En somme, ce sont toujours les plus pauvres qui s’appauvrissent et les plus riches qui s’enrichissent…

    Le contre coup ne s’est pas fait attendre, les groupuscules islamistes à l’affût passèrent vite à l’acte, profitant du chaos et du désaveu de la population envers le pouvoir.

    La rupture fut dorénavant bel et bien consommée entre la population et le pouvoir en place.

    La nébuleuse islamiste embusquée, sortit de sa réserve et commença par asseoir sa politique sociale et populiste dans le but de gagner la confiance des plus pauvres, c’est-à-dire plus de 70 % du peuple.

    Ils avaient misé sur la religion pour prendre le pouvoir en Algérie, l’opium du peuple. Une partie de la population très affaiblie par des années de restructuration et de privations se jeta corps et âme dans les bras des nouveaux venus, ces sauveurs qui se proclamaient comme la seule alternative capable d’enrayer les injustices vécues et de redynamiser une économie en panne.

    La joie fut de courte durée et les Algériens s’aperçurent vite de la supercherie. Ce n’était que des promesses électorales, des ruses pour mieux endormir la population.

    Les partis islamistes faisaient déjà la loi et prirent beaucoup d’ascendant sur des esprits conditionnés.

    L’Algérie, ce beau pays moderne, ouvert sur le monde et aux civilisations reflétait dorénavant une image d’insécurité et de chaos.

    Certains organes de presses dans le monde criaient au loup, ne cessant de clamer le célèbre… « qui tu qui ? » Une expression relatée et galvaudée par tous les médias sur la scène internationale.

    L’afganisation programmée de l’Algérie était en marche.

    Tous ont prédit que l’Algérie était au bord de l’implosion sociale.

    Résultat des courses, en 1991, les islamistes ont remporté les élections législatives, haut la main.

    Le pays déjà très affaibli fut livré à ces barbares sanguinaires qui allaient bientôt mettre le pays à feu et à sang et répandre la terreur et le chaos.

    Le pays connut alors sa pire crise économique aggravée par les pressions du FMI, ce qui obligea l’Algérie à s’aligner sur un réajustement structurel pendant cinq longues et pénibles années. Cinq années de privations durant lesquelles, les Algériens faisaient face à la plus ignoble et meurtrière des guerres civiles. Dans l’indifférence la plus totale, l’Algérie comptabilisait ses morts qui se chiffraient par milliers chaque jour.

    Durant les dix années qui suivirent, l’Algérie resta longtemps ignorée et isolée sur la scène internationale.

    Les journalistes et certains organes de presses se gaussaient, à chacun sa théorie et son analyse montées de toutes pièces, sur la base de vidéos truquées et orientées.

    Aucune des théories étalées aux yeux d’une opinion internationale à l’affût ne correspondait à la dure réalité. Celle d’une population prise en étau entre le marteau et l’enclume, et qui n’arrivait pas à se soustraire des griffes de la barbarie ambiante.

    Des débats sans fin, autour de plateau TV, ne réussirent pas à mettre un nom sur les vraies raisons qui ont conduit à cette débâcle. Du bout des lèvres et en terme très conciliants, ils philosophaient sur le sexe des anges, tandis que la population continuait chaque jour à payait le prix fort.

    Mon père Aziz travaillait en qualité d’ingénieur en métallurgie au sein d’une société prospère et réputée en hydrocarbures.

    Il gagnait bien sa vie et il envisageait de commencer la construction d’une maison en Kabylie sur le terrain familial que mon grand-père lui avait légué.

    Avec ma mère Baya, professeur de français dans un lycée d’Alger, ils attendaient leur premier enfant et menaient une vie paisible comme n’importe quel couple moderne qui aspirait à une vie heureuse et sans privation.

    Ils avaient des rêves et des projets plein la tête dans une Algérie en plein boom économique, qui se relevait à peine d’une longue guerre de colonisation avec la France.

    Ils n’ont jamais imaginé devoir un jour quitter cette terre remplie de promesse et d’espoirs.

    Cette terre de leurs premiers émois et de leurs espérances. Des rêves de fonder une famille et contribuer à deux à la construction de leur pays, mis à genou par des siècles de colonisation.

    Ils aspiraient à une vie simple et heureuse, loin des guerres et des conflits. Retrouver le goût de leur liberté retrouvée. Renaître auprès d’amis ou de proches, partageant les mêmes rêves et affinités.

    Les couples amis se retrouvaient de temps en temps pour une partie de scrabble ou de pétanque. Tandis que les petits jouaient à côté.

    Pendant les week-ends, les longues journées se terminaient souvent autour d’un barbecue prévu à cet effet. Des discussions enflammées autour de sujets variés, politiques ou économiques les faisaient vibrer, libres d’exprimer leurs opinions, sans censure ni haine.

    Une Algérie ouverte aux débats publics, aux multipartismes, tolérante et apaisée.

    Voilà comment mes parents espéraient vivre dans un jeune pays en pleine reconstruction. Un pays ouvert au monde, dirigé vers un avenir prospère et développé.

    Ils avaient une idée utopiste mais réaliste, d’un pays ouvert sur le monde. Voilà comment ils aspiraient à vivre dans un pays apaisé, sorti depuis peu des affres de la colonisation. Un pays, jeune et tourné vers l’avenir, grâce à l’amour et l’engagement de ses propres enfants.

    Des rêves et des projets pleins la tête, avec des idéaux nationalistes et un engagement sans faille, les Algériens sortis fraîchement des bancs des universités, adhérèrent en masse aux orientations socialistes imposées par le nouveau régime en place.

    Seulement leur rêve se transforma en cauchemar, après les élections législatives de 1991, donnant vainqueur le fit, parti islamiste en puissance qui avait le vent en poupe et une totale adhésion de la majorité de la population. Un vote sanction, après des années de pouvoir de la Nomenklatura et de leurs enfants. Des années de gabegie et de détournement de l’argent du peuple, transférés en toute impunité à l’étranger. Un peuple appauvri et déçu par les frasques et les dépassements de ses dirigeants.

    Seulement, depuis l’avènement de ces nouveaux arrivants, l’Algérie connut une période sombre, suite à islamisation forcée et accélérée de la société. Une population prise en otage entre le marteau et l’enclume sans aucune possibilité de retour en arrière.

    Dix ans de chaos, d’assassinat, les Algériens subirent impuissants les affres d’une politique de la terre brûlée et d’extermination. Une stratégie qui donna des fruits. Des fruits amers et empoisonnés, qui laissèrent partout un avant-goût de rancœur et un sentiment de faillite.

    Les rêves d’édification et de développement s’envolèrent pour ne laisser place qu’à un sentiment d’angoisse et de peur.

    Pour le régime en place, devenu, le géant aux pieds d’argile, il ne restait plus qu’une seule solution.

    Fallait-il laisser la situation s’envenimer et sombrer dans et un chaos irréversible ou bien, intervenir dans un sursaut patriotique et arrêter le processus en marche.

    Un dilemme anticonstitutionnel, mais nécessaire pour sortir le pays de l’enfer. Aux grands maux, les grands moyens.

    Il y avait urgence à réagir et à mettre le holà, face à la clochardisation des villes. L’instauration d’une économie de bazar avec la gestion catastrophique des communes, ça commençait à sentir le roussi, le feu brûlait déjà en la demeure.

    Des malversations et des abus de pouvoir au nom de la religion prirent le dessus, avec une population conditionnée et apeurée.

    L’arrêt du processus par l’armée fut une décision salvatrice et cruciale.

    Même si certains pays développés s’en offusquent en décriant la méthode brutale et anti démocratique.

    Seulement avaient-ils vraiment le choix ? Il y a un proverbe qui dit « Ne sent la brûlure des cendres, que ceux qui marchent dessus ».

    Le dilemme se posa mais pas pour très longtemps, car dorénavant, les vacances victimes se comptaient en milliers et le pays risquait de sombrer dans le chaos.

    Le règne des communes islamistes fut de courte durée car la plupart des DEC étaient plus parachutés selon leur obédience religieuse, que pour leurs CV et leurs compétences.

    Des failles dans leur gestion catastrophique commencèrent à apparaître, leurs vrais desseins furent mis à nu et décriés enfin par une grande partie de la population.

    Au bureau, les collègues de Aziz commencèrent à adopter des barbes et des tenues de style Afghan, fortement influencés par un mode d’accoutrement copié sur des Taliban. Ce vent de radicalisation n’épargna nullement cette jeune démocratie qui voulait voler de ses propres ailes. Des théories radicalisées, nous parvenaient de fronts qui ne nous concernaient ni de près ni de loin.

    Le déclin prononcé d’une Algérie qui venait à peine de se relever après 7 ans de guerre de colonisation pour libérer ses terres.

    À qui la faute ?

    Et comment tout cela est-il arrivé ?

    Le désordre social était de plus en plus apparent. La peur gagna du terrain et il s’en suivit une transformation radicale de la société, à quelques exceptions près.

    Une minorité réussit à imposer sa loi, en faisant régner la terreur et le chaos. Beaucoup se comportaient comme des chefs de gangs, en utilisant des méthodes radicales.

    Bientôt, ils imposèrent la prière obligatoire pour tous. Les réunions de travail furent détournées à des fins partisanes. Ils évoquaient les préceptes religieux à la place du règlement intérieur, et gare à celui ou celle qui dérogeait à leurs règles.

    Ce fut l’arbitraire qui prévalu dans les entreprises publiques.

    Des situations anachroniques et bizarres ou le simple chauffeur ou coursier d’une entreprise, de simples employés, du planton au magasinier prirent l’ascendant et le pouvoir sur leurs responsables hiérarchiques, en instaurant un climat

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