“MOI CONTRAIREMENT aux politiciens, je ne suis pas en campagne. Je ne fais pas de, promesses. Ma mission, c’est d’être un tisserand de rêves. Nous donnons de l’amour et de l’espoir pour rendre confiance en eux aux jeunes.”
On retrouve Seydou Koné à Abobo (Côte d’Ivoire), en splendide et ample boubou bleu électrique, plus prophète que jamais, bien que ses dreadlocks soient désormais remplacées par une coupe courte et blanchie sous sa casquette, regard caché derrière des lunettes teintées, sourire toujours aussi charmeur et désarmant. Il n’a quasiment pas changé depuis qu’il fut révélé à la Radiodiffusion Télévision Ivoirienne dans l’émission “Première chance”, avec l’incendiaire “Brigadier Sabari (Opération coup de poing)”, et qu’on l’avait, qui affiche leur bonheur sur la pochette, n’a rien à envier à ses meilleurs albums – (1986) et (2013) –, se renouvelle, se diversifie, et aborde comme toujours les sujets qui fâchent. Ce fan de rock et de guitares reprend cette fois John Fogerty (“Have You Ever Seen the Rain?”), après Pink Floyd (“Wish You Were Here”) et Led Zeppelin (“Whole Lotta Love”), et cite Jimi Hendrix dans son “Love Power”: C’est son credo: Ce qui ne l’empêche pas d’attaquer frontalement les organisations et les pratiques qu’il dénonce, en bon “African Rebel”: