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Le coût de la haine: Enquête dans le Sud-Ouest
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Le coût de la haine: Enquête dans le Sud-Ouest
Livre électronique101 pages1 heure

Le coût de la haine: Enquête dans le Sud-Ouest

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À propos de ce livre électronique

Qui aurait pu imaginer qu’une personne puisse s’en prendre à la petite Fanny, avec son handicap mental, dans ce village si tranquille ?

L’enquête va se montrer complexe, certaines coïncidences sont-elles vraiment le fruit du hasard ?
Le capitaine de gendarmerie Rémy Noisier devra pourtant trouver celui qui a commis ce forfait.
Pour cela il sera aidé de son adjoint Arnaud, et de Maud, dernière arrivée à la Brigade et qui a un tendre penchant pour lui. Mais il y a aussi Audrey, son premier amour qu’il va retrouver sur son chemin...

Une intrigue passionnante qui prend pour décor la presqu'île d'Arvert !

EXTRAIT

— Une jeune fille vient d’être admise à l’hôpital Malakoff, il y a une suspicion de viol.
— Une suspicion ?
— Oui, la mère est paniquée et la jeune fille…
— Oui ? La jeune fille ?
— Elle est handicapée… déficiente mentale, à ce que l’on m’a dit.
Le capitaine se lève, enfile sa veste et la boutonne calmement.
— Où cela se serait-il passé ?
— À Arvert, voici les coordonnées… mais pour l’instant elle est aux urgences.

À PROPOS DE L'AUTEUR

Alain Marty est informaticien à la retraite. Après avoir écrit de nombreuses nouvelles et ensuite un roman d’aventure exotique, il vous propose un roman policier qui se passe dans la région où il vit : la presqu’île d’Arvert.
LangueFrançais
ÉditeurEx Aequo
Date de sortie2 nov. 2017
ISBN9782359629712
Le coût de la haine: Enquête dans le Sud-Ouest

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    Aperçu du livre

    Le coût de la haine - Alain Marty

    cover.jpg

    Table des matières

    Résumé 3

    Le coût de la haine 4

    Remerciements 58

    Dans la même collection 59

    Résumé

    Qui aurait pu imaginer qu’une personne puisse s’en prendre à la petite Fanny, avec son handicap mental, dans ce village si tranquille ?

    L’enquête va se montrer complexe, certaines coïncidences sont-elles vraiment le fruit du hasard ?

    Le capitaine de gendarmerie Rémy Noisier devra pourtant trouver celui qui a commis ce forfait.

    Pour cela il sera aidé de son adjoint Arnaud, et de Maud, dernière arrivée à la Brigade et qui a un tendre penchant pour lui. Mais il y a aussi Audrey, son premier amour qu’il va retrouver sur son chemin...

    Alain Marty est informaticien à la retraite, après avoir écrit de nombreuses nouvelles et ensuite un roman d’aventure exotique, il vous propose un roman policier qui se passe dans la région où il vit : la presqu’île d’Arvert.

    Alain Marty

    Le coût de la haine

    Roman policier

    ISBN : 978-2-35962-971-2

    Collection Rouge

    ISSN : 2108-6273

    Dépôt légal octobre 2017

    © couverture Ex Aequo

    © 2017 Tous droits de reproduction, d’adaptation et de

    traduction intégrale ou partielle, réservés pour tous pays.

    Toute modification interdite.

    Éditions Ex Aequo

    6 rue des Sybilles

    88370 Plombières les bains

    www.editions-exaequo.fr

    « La recherche du pouvoir, de l’argent ou du sexe est le moteur principal de l’action humaine… et la haine ? »

    1

    Par la porte entrouverte, je la vois bien. Elle ne se doute de rien. De la voir dans son tablier rose d’écolière avec son petit gilet, je respire plus fort en imaginant son corps qui semble à peine sorti de l’enfance. Elle chantonne en faisant dodeliner ses nattes tout en dessinant. Je suis prêt.

    Première seconde : je la prends à bras le corps de la main droite tout en envoyant sa chaise rouler sur le côté de la main gauche… elle a poussé un adorable petit cri de frayeur. Deuxième seconde : des deux mains, je relève son tablier très haut au-dessus de ses reins. Troisième seconde : je la plaque contre la table avec mon coude gauche, tandis que ma main droite descend sa petite culotte. Elle est à moi…

    Elle n’a pas lâché son crayon de couleur… bercé par le rythme de ses cris plaintifs, mon cerveau est empli d’un bonheur ineffable… jusqu’à cet instant où plus rien n’existe… je suis un volcan qui crache sa lave brûlante…

    Affalé contre la chaleur de sa peau, j’aimerais rester longtemps sans bouger, mais je dois me reprendre, il me faut partir. Vite !

    Avec amusement, je constate qu’elle a écrit sur son cahier, mais rien de compromettant, si personne ne me voit partir, nul ne saura jamais…

    Il est lourd

    Il me fait mal

    Maman

    2

    C’est un lundi comme il les aime ; par la grande fenêtre ouverte au premier étage de la gendarmerie, le capitaine Rémy Noisier regarde la cime des pins se balancer doucement. Cette magnifique journée de printemps s’achève et il se demande s’il va rester au bureau pour terminer son rapport sur la dernière patrouille où il ne s’est rien passé à part un stop grillé — il faut bien s’occuper — ou bien s’il va voir le long du chenal si tout va bien. Et il sait très bien que tout va bien, c’est juste pour le plaisir de bavarder avec quelques ostréiculteurs.

    Installé à La Tremblade depuis plusieurs années, peu à peu il s’est mis à aimer le village et ses habitants. Quelle différence avec une grande ville comme Orléans où il avait effectué ses premières armes. Proche de la quarantaine, grand et sportif, les cheveux coupés à la Bob Morane, il était bien accepté par ses collègues, qui pouvaient, tout au plus, lui reprocher de ne pas être bien causant, à la différence de son adjoint Arnaud qui plaisantait facilement, plus petit que lui, mais à l’œil vif.

    Il regarde son sous-lieutenant Maud décrocher le combiné du téléphone, il n’avait pas entendu la sonnerie. Un chien errant ? Un chat perdu ?

    Maud est partout où l’on a besoin d’elle, en ce moment elle remplace la standardiste partie en congés, « ce n’est pas la peine d’engager une intérimaire, a-t-elle dit, tout est calme avant la saison touristique ».

    De voir la jeune femme se redresser et saisir son cahier d’appels d’un geste brusque, Rémy fronce les sourcils, ce doit être plus important qu’il ne le pensait. Elle griffonne rapidement quelques mots sur le papier ; il ne la quitte pas des yeux jusqu’à ce qu’elle repose le téléphone et le stylo avant de se relever et de se diriger vers lui.

    — Capitaine… ?

    — Je t’écoute, Maud.

    — Une jeune fille vient d’être admise à l’hôpital Malakoff, il y a une suspicion de viol.

    — Une suspicion ?

    — Oui, la mère est paniquée et la jeune fille…

    — Oui ? La jeune fille ?

    — Elle est handicapée… déficiente mentale, à ce que l’on m’a dit.

    Le capitaine se lève, enfile sa veste et la boutonne calmement.

    — Où cela se serait-il passé ?

    — À Arvert, voici les coordonnées… mais pour l’instant elle est aux urgences.

    — Blessée ?

    — En dehors de… il semble que non… désorientée, si j’ai bien compris.

    Le capitaine saisit la feuille que Maud lui tend, il lit les notes écrites rapidement, mais qui sont suffisamment lisibles.

    — Arnaud ? Peux-tu m’accompagner ? demande-t-il en s’adressant à son lieutenant.

    — À vos ordres, Capitaine ; c’était trop calme en ce moment.

    — Eh bien, je crois que la tranquillité est terminée !

    Ils sortent de la gendarmerie et se dirigent vers le véhicule de fonction qui est garé à l’ombre.

    Arnaud prend le volant et lance le gyrophare, plus par habitude que par nécessité. Ils traversent vivement La Tremblade pour atteindre la voie rapide et prennent la direction de Royan.

    Depuis l’arrivée du capitaine, du même âge, les deux hommes s’entendent très bien. Très vite, ils se sont tutoyés et appelés par leur prénom, mais Arnaud évite cette familiarité devant les autres collègues : respect du grade oblige. Avec Maud, qui était la dernière arrivée, ils forment un trio d’amis. Elle était de Grenoble et elle avait demandé sa mutation au bout de quelques années, son rêve étant de voir la mer. Elle a trouvé une location au second étage d’un immeuble ancien près du port de La Tremblade. La propriétaire est une vieille femme, très heureuse d’avoir de la compagnie et assurée d’avoir un loyer qui sera toujours honoré par une fonctionnaire.

    Âgée de 27 ans, brune et petite, sa fragilité apparente est trompeuse, elle est en réalité une montagnarde robuste. En effet, elle avait su le prouver lors d’une battue pour retrouver un enfant qui s’était perdu ; elle avait participé aux recherches pendant trente-six heures d’affilée sans montrer la moindre fatigue. Maud fut également très appréciée des ostréiculteurs lorsqu’elle avait pris leurs dépositions avec patience et compréhension lors de la recrudescence de vol d’huîtres l’année précédente. Depuis, il lui arrivait souvent qu’elle se fasse inviter dans un chaland et qu’elle les accompagne sur les

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