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Vox Aeternitae: Thriller fantastique
Vox Aeternitae: Thriller fantastique
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Livre électronique159 pages1 heure

Vox Aeternitae: Thriller fantastique

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À propos de ce livre électronique

Un manoir qui semble abriter des activités occultes et criminelles...

Quand Aude revient à Toulouse passer quelques jours auprès de sa grand-mère Clémence et de son cousin Raphaël, elle se trouve subitement confrontée à des événements qui la plongent dans le passé tourmenté de sa famille.
Entraînée par Raphaël, passionné par l’histoire de la chapelle attenante à la maison de Clémence, dont l’entrée est murée depuis bien longtemps, et guidée par des rêves étranges vers un manoir isolé où résida leur aïeule Olympe, Aude va plonger dans un univers angoissant où elle croisera la route d’un journaliste, Hugo. Ce dernier, sur les traces d’une amie disparue, s’intéresse lui aussi au manoir qui semble abriter des activités occultes et criminelles…

Plongez au cœur d'un thriller fantastique et laissez-vous emporter par l'histoire de Clémence, confrontée au passé tourmenté de sa famille.

EXTRAIT

Dans la chapelle, l’auditoire retenait son souffle.
La flamme des bougies dessinait des ombres mouvantes sur la pierre blanche. Tous les regards étaient tournés vers l’orateur qui de dressait devant l’autel de pierre. La voix de l’homme résonnait dans la salle voûtée.
— Que se passe-t-il, après ? Quand le temps s’arrête, quand les yeux se ferment sur le monde des hommes ?
Seul le silence lui répondit.
— À cet instant même, reprit-il d’une voix solennelle, tout autour de nous, comme tant d’autres avant eux, des êtres fascinés par ce qui se trouve au-delà du réel, écoutent des oracles, des devins, des médiums. Ils errent au cœur des forêts de symboles, se débattent dans les méandres des théories quantiques, guettent les voix d’outre-tombe, afin de lever le voile sur cette éternelle énigme !

À PROPOS DE L'AUTEUR

Cécile Lebrun est originaire de Toulouse, où elle a fait des études de Lettres. Après avoir vécu en Angleterre puis enseigné l’anglais quelques années, elle est devenue professeur documentaliste près de Nancy. Passionnée par l'art et la mythologie, voyageant sans cesse dans les livres, elle se laisse entraîner par les légendes, les vieilles pierres et les œuvres d'art dans des mondes où le temps s'abolit, où le passé vient réveiller le présent, et transfigure la réalité.
Elle est l'auteur de La parole de pierre, édité au Verger des Hespérides.
LangueFrançais
ÉditeurEx Aequo
Date de sortie6 juin 2017
ISBN9782359629415
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    Vox Aeternitae - Cécile Lebrun

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    Table des matières

    Résumé

    Vox Aeternitae

    Dans la même collection

    Résumé

    Quand Aude revient à Toulouse passer quelques jours auprès de sa grand-mère Clémence et de son cousin Raphaël, elle se trouve subitement confrontée à des événements qui la plongent dans le passé tourmenté de sa famille.

    Entraînée par Raphaël, passionné par l’histoire de la chapelle attenante à la maison de Clémence, dont l’entrée est murée depuis bien longtemps, et guidée par des rêves étranges vers un manoir isolé où résida leur aïeule Olympe, Aude va plonger dans un univers angoissant où elle croisera la route d’un journaliste, Hugo. Ce dernier, sur les traces d’une amie disparue, s’intéresse lui aussi au manoir qui semble abriter des activités occultes et criminelles…

    Cécile Lebrun est originaire de Toulouse, où jelle a fait des études de Lettres. Après avoir vécu en Angleterre puis enseigné l’Anglais quelques années, elle devenue professeur documentaliste près de Nancy. Passionnée par l'art et la mythologie, voyageant sans cesse dans les livres, elle se laisse entraîner par les légendes, les veilles pierres et les œuvres d'art dans des mondes où le temps s'abolit, où le passé vient réveiller le présent, et transfigure la réalité.

    Elle est l'auteur de « La parole de pierre », édité au Verger des Hespérides.

    Cécile Lebrun

    Vox Aeternitae

    Thriller fantastique

    ISBN : 978-2-35962-941-5

    Collection Atlantéïs

    ISSN : 2265-2728

    Dépôt légal mai 2017

    ©2017 Couverture Ex Aequo

    ©2017 Tous droits de reproduction, d’adaptation et de traduction intégrale ou partielle, réservés pour tous pays. Toute modification interdite.

    Éditions Ex Aequo

    6 rue des Sybilles

    88370 Plombières les bains

    www.editions-exaequo.fr

    Dans la chapelle, l’auditoire retenait son souffle.

    La flamme des bougies dessinait des ombres mouvantes sur la pierre blanche. Tous les regards étaient tournés vers l’orateur qui de dressait devant l’autel de pierre. La voix de l’homme résonnait dans la salle voûtée.

    — Que se passe-t-il, après ? Quand le temps s’arrête, quand les yeux se ferment sur le monde des hommes ?

    Seul le silence lui répondit.

    — À cet instant même, reprit-il d’une voix solennelle, tout autour de nous, comme tant d’autres avant eux, des êtres fascinés par ce qui se trouve au-delà du réel, écoutent des oracles, des devins, des médiums. Ils errent au cœur des forêts de symboles, se débattent dans les méandres des théories quantiques, guettent les voix d’outre-tombe, afin de lever le voile sur cette éternelle énigme !

    De l’Atlantide à Lalibela, de l’île de Thulé à celle de Philaé, des Pyramides d’Égypte aux sommets de l’Himalaya, ils espèrent une Porte s’ouvrant sur d’autres mondes.

    Il s’interrompit un instant, puis reprit :

    — N’avez-vous jamais songé que certains l’avaient peut-être déjà trouvée et avaient gardé le secret ?

    Et si elle était là, tout près ? Si elle était déjà ouverte ?

    Plongées dans une semi-pénombre, une trentaine de personnes assises face à lui buvaient ses paroles. Il était grand, dans la force de l’âge, charismatique et rassurant, comme un guide menant son troupeau.

    — Vous qui nous avez rejoints, ne voudriez-vous pas partager ce secret ?

    Être les précurseurs d’un monde nouveau ?

    Vous ne le savez pas, mais ce soir, ici même, vous êtes aux Portes de l’Éternité !

    Il balaya lentement les premiers rangs de son regard pénétrant.

    — Oui, ici même, mes amis, dit-il en désignant une porte de pierre sculptée dans le mur, le miracle a eu lieu ! Dans ce temple, les Frères ont eu une révélation.

    Vous qui cherchez la lumière, qui êtes las de tous les discours convenus dont nous sommes abreuvés, que dis-je, gavés ! Vous aurez la chance d’accéder à des archives uniques qui illumineront votre vie entière !

    Attablé près de la baie vitrée, son verre presque vide, Hugo regardait les passants traverser la place du Capitole. Dans la douceur de cette fin d’après-midi, les Toulousains sortaient du travail, faisaient leurs dernières courses ou se reposaient à la terrasse des cafés en regardant le soleil se coucher sur les façades roses.

    Il jeta un coup d’œil à l’horloge située au-dessus du bar.

    Une bonne demi-heure de retard. Ça ne lui ressemblait pas.

    À force de la guetter dans le flux incessant des clients, il avait l’impression de tourner.

    Il allait devoir renoncer.

    Léna ne viendrait pas.

    L’angoisse qu’elle aurait dû apaiser le reprit de plus belle.

    Elle finit par passer la porte. L’allure souple, vêtue d’un grand manteau gris sur lequel retombaient ses épaisses boucles noires, elle traversa rapidement la salle, et s’installa face à lui.

    — Alors, tu as des nouvelles ? demanda-t-il.

    — Je ne peux pas rester longtemps… J’en sais un peu plus : Deborah a été appelée.

    — Où ?

    — Au Manoir.

    Le fameux Manoir. Déborah l’avait mentionné.

    — Pourquoi l’ont-ils envoyée là-bas ?

    — Pour participer à une soirée spéciale. Ils organisent de grandes fêtes avec des invités triés sur le volet… Viviane choisit les filles qui y vont…

    — Elle aurait pu me tenir au courant !

    — Elle n’a pas eu le temps… On est souvent prévenues à la dernière minute…

    — Mais ça fait quinze jours ! Il y a bien des téléphones dans ce Manoir ?

    Léna fit la moue.

    — Je sais… Espérons que ce soit parce qu’elle est trop occupée… Si ça peut te rassurer, même à nous, elle n’a pas donné de nouvelles.

    — Et vous n’en avez pas demandé ?

    — Si, bien sûr ! Viviane nous a dit que tout allait bien. Nous avons l’habitude : régulièrement, des filles sont choisies pour ces soirées.

    — Quand revient-elle ?

    — Je ne sais pas… Si on leur convient, on part loger au Manoir…

    Ses yeux verts brillèrent.

    — C’est une promotion ! Les filles reviennent prendre leurs affaires à la Villa et faire leurs adieux aux copines… Après, on ne les revoit plus…

    — Et c’est tout ?! s’étonna Hugo. Vous ne savez pas ce qu’elles deviennent ?

    — Si, quelquefois… Certaines ont donné des nouvelles… Plus tard. Mais on ne parle pas des cérémonies du Manoir. C’est la règle.

    Hugo fronça les sourcils.

    — Et comment expliquez-vous ça ?

    — Les participants sont des notables de la région, ils sont très soucieux de leur image et exigent le secret…

    Il hocha la tête en silence. Puis reprit, l’air contrarié :

    — En attendant, je suis bloqué… Debbie allait me parler des relations entre Misckiewicz et Viviane… Je ne peux pas attendre indéfiniment qu’elle revienne !

    — Si tu veux, je peux prendre le relais… Ne t’inquiète pas, elle n’est pas encore venue récupérer ses affaires, elle finira par réapparaître. Bon, je dois y aller, on se retrouve au Club, demain soir…

    Cela faisait plusieurs nuits qu’Hugo avait du mal à trouver le sommeil.

    Tout avait basculé quand Debbie avait disparu.

    Jusque-là, Hugo Kern était un célibataire qui, à quarante ans, profitait pleinement de sa liberté. Né à Toulouse, baroudeur dans sa jeunesse, il était revenu s’y installer quand il avait décroché un poste au siège de la « Dépêche du Midi ».

    Responsable de la rubrique culturelle, il enchaînait les reportages sur la région où les curiosités ne manquaient pas, et il sillonnait le sud-ouest en quête d’attractions touristiques et culturelles.

    Entraîné par Xavier, un collègue qui venait de divorcer, il avait fréquenté les clubs privés de la rue Saint-Rome où ils n’avaient pas tardé à croiser Déborah et ses compagnes Escort-girls.

    Ces filles l’avaient marqué : elles étaient très belles, la plupart venaient de l’étranger et surtout, elles portaient un papillon noir tatoué sur l’épaule. Comme sa mère. Ce détail l’avait aussitôt lié à elles.

    Il évoqua la silhouette élancée de Déborah, ses longues boucles blondes et ses grands yeux bleus étonnés et mélancoliques.

    Les fées s’étaient penchées sur son berceau, mais la vie ne l’avait pas épargnée.

    Hugo avait deux passions : les originaux et les mystères de l’âme humaine.

    Derrière les visages des marginaux, il devinait souvent une histoire qui recelait une perle d’humanité. Au cours de ses voyages, il avait rencontré des gens de tous horizons et s’adaptait facilement à tous les milieux. Il inspirait confiance et savait écouter. Fasciné par leurs récits, il les transcrivait avec une infinie patience.

    Pourquoi certains se décidaient-ils soudain à changer de vie ? Pourquoi les gens réagissaient-ils de manière inattendue ? Qu’est-ce qui les amenait à abandonner leur maison, leur famille, leur métier ?

    Ces questions l’avaient poussé, au début, vers les faits divers, que beaucoup méprisaient. Mais au-delà des « chiens écrasés », c’était tout un univers étrange qu’il explorait.

    Les SDF n’étaient pas tous des victimes. Certains poursuivaient une quête bien particulière. Parfois, ils avaient choisi la rue parce qu’ils se voulaient prophètes. Adeptes de Bouddha, chrétiens ou écologistes mystiques, ils abordaient chaque visage comme une manifestation divine. D’autres rejetaient les valeurs de la société et se posaient en rebelles, prônant l’anarchisme ou le nihilisme.

    Dans son enquête sur les sectes, il avait croisé des êtres extraordinaires, avides d’idéal, qui jetaient leurs forces dans ce combat avec la beauté et le courage des chevaliers partant en croisade.

    Quant à la nuit et à ses filles, il s’en trouvait qui lui rappelaient les prêtresses antiques. Elles soignaient autant les âmes que les corps et gardaient la flamme de vie de certains qui sans elles auraient sombré dans le désespoir et les ténèbres.

    C’est ainsi qu’il avait rencontré Debbie et ses amies et

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