Notre « Queen »
Parce qu’il émane d’elle quelque chose de souverain, c’est à la reine d’Angleterre, jubilé oblige, qu’aussitôt l’on songe en visitant Hélène Carrère d’Encausse. Peut-être aussi parce que l’une et l’autre ont rencontré la guerre, la grande Histoire. Souveraine ? Elle l’est, par son affabilité exquise alliée à ce fluide de l’autorité naturelle qui laissent deviner un surmoi d’acier. Elle l’est par son maintien aristocratique, sa vigilance à se tenir droite toujours, digne, à se montrer impeccablement coiffée, maquillée, à changer chaque jour de tenue, robe ou tailleur, toujours aux couleurs acidulées de bonbon anglais, celles qu’affectionne justement la reine Elizabeth. Un souci de l’apparence que les années n’ont pas émoussé et qui signale une garde-robe pléthorique immatriculée chez les boutiques des couturiers. Dernière touche immuable : des boucles d’oreilles et des colliers qui, par leur volume, attirent le regard. Des de bonne facture, certes, mais qui ne peuvent rivaliser avec les joyaux de la couronne britannique ! Ils lui ont été offerts par son mari, soutien et complice, Louis Carrère, aujourd’hui hélas souffrant.
Vous lisez un aperçu, inscrivez-vous pour lire la suite.
Démarrez vos 30 jours gratuits