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L'île au Liens: Les Enfants de Belle-Rive II
L'île au Liens: Les Enfants de Belle-Rive II
L'île au Liens: Les Enfants de Belle-Rive II
Livre électronique122 pages1 heure

L'île au Liens: Les Enfants de Belle-Rive II

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À propos de ce livre électronique

Retrouvez la charmante fratrie de Belle-Rive à la rencontre du célèbre biologiste Shaun Rivière !

Le jour de ses onze ans, Victor est d'une humeur massacrante ! C'est son premier anniversaire au Manoir de Belle-Rive, sans son père, au milieu d'étrangers… Quant à sa mère, elle ne pense qu'à décrocher un poste de reporter au journal de la région. La vie est vraiment trop injuste ! En guise de représailles, le jeune garçon s'approprie en cachette la barque construite par Édouard, le père des trois filles Lafontaine. En compagnie de son frère Ben, du moussaillon Angélique et d'un quatrième passager indésirable, le capitaine Victor se lance sur les flots à destination de l'île aux Liens, habitée par le mystérieux Shaun Rivière, dont le drapeau à tête de mort flotte sinistrement, comme une menace, pour ceux qui voudraient accoster. Mais il en faudrait plus pour effrayer le courageux équipage.

Ce deuxième opus des enfants de Belle-Rive reconduit les ingrédients qui ont fait le succès du premier (ces deux volets pouvant être lus indépendamment) : aventure, humour, suspense et émotion. Ainsi que le parti pris de laisser successivement chacun des six enfants narrer leurs propres aventures et décrire eux-mêmes les sentiments qu'elles leur inspirent…

Un deuxième tome empli de rebondissement, d’aventures et d’humour !

EXTRAIT

Ça vous arrive de vous demander de quoi est faite une journée ? Prenez, par exemple, aujourd’hui… Ce matin, Édouard lisait son journal. Maman était d’humeur massacrante. Ben se faisait tout petit. Béa avait hâte de prendre son bain. Angélique avait de la confiture dans les cheveux. Marie-Annette partageait sa tartine avec Monsieur Sèche. Monsieur Bonaparte n’arrêtait pas d’éternuer. Victor se plaignait, le ventre plein… Quelle belle expression, vous ne trouvez pas ? Et moi, j’essayais de lire la page qu’Édouard venait tout juste de terminer. Rien de bien extraordinaire comme début de journée, si vous voulez mon avis. 

Mais… parce qu’il y a un mais, tout peut vite changer. Ce qui s’annonçait pour être un jour comme un autre s’est vite transformé en une bien drôle d’histoire… Tout a commencé à cause du journal de Belle-Rive qu’Édouard lisait. L’édition de ce 11 juillet, pour être plus précis : « … Après une longue série de conférences à travers l’Europe, le brillant biologiste Shaun Rivière arrive à Belle-Rive. Monsieur Rivière, qui ne donne jamais d’entrevue pendant ses vacances, compte prendre quelques semaines de repos à sa résidence de l’île aux Liens. Nous sommes fiers de retrouver ce grand défenseur de l’environnement dans notre vénérable communauté. »

À PROPOS DES AUTEURS

Née de parents franco-québécois, au cœur de l’été des indiens de 1969, Nadine Michel a grandi entourée de ses sœurs qui lui ont permis de faire les quatre cents coups sans jamais se faire pincer. Devenue grande, elle joue un rôle important en tant qu’éducatrice auprès des enfants, et cela depuis quatorze ans. Ce n’est qu’au retour d’un voyage en Polynésie française où elle côtoie des enfants de différentes cultures qu’elle se rend compte que tous se ressemblent infiniment. Elle décide alors de leur imaginer cette histoire, celle des « Enfants de Belle-Rive », peut-être un peu pour leur rappeler de ne pas grandir trop vite, mais surtout pour leur dire merci d’être là.

Né de bonnes feuilles à Montréal en 1968, Yves Beauséjour a consacré son enfance à l'observation des comportements du genre humain. Après avoir étudié trop longtemps et travaillé trop peu dans un domaine de veston cravate, il a troqué ses habits d’homme sérieux pour entrer au sein de l'ordre secret des pères au foyer. Durant ces années de réclusion, il s’est occupé de l’éducation de ses trois rejetons tout en écrivant plus de dix mille trions d'histoires (toutes à paraître... ou à faire disparaître).
LangueFrançais
Date de sortie18 avr. 2014
ISBN9782511014653
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    Aperçu du livre

    L'île au Liens - Yves Beauséjour

    LE PROLOGUE DE ZACHARY.

    Ça vous arrive de vous demander de quoi est faite une journée ? Prenez, par exemple, aujourd’hui…

    Ce matin, Édouard lisait son journal. Maman était d’humeur massacrante. Ben se faisait tout petit. Béa avait hâte de prendre son bain. Angélique avait de la confiture dans les cheveux. Marie-Annette partageait sa tartine avec Monsieur Sèche. Monsieur Bonaparte n’arrêtait pas d’éternuer. Victor se plaignait, le ventre plein… Quelle belle expression, vous ne trouvez pas ? Et moi, j’essayais de lire la page qu’Édouard venait tout juste de terminer.

    Rien de bien extraordinaire comme début de journée, si vous voulez mon avis.

    Mais… parce qu’il y a un mais, tout peut vite changer. Ce qui s’annonçait pour être un jour comme un autre s’est vite transformé en une bien drôle d’histoire… Tout a commencé à cause du journal de Belle-Rive qu’Édouard lisait. L’édition de ce 11 juillet, pour être plus précis :

    « … Après une longue série de conférences à travers l’Europe, le brillant biologiste Shaun Rivière arrive à Belle-Rive. Monsieur Rivière, qui ne donne jamais d’entrevue pendant ses vacances, compte prendre quelques semaines de repos à sa résidence de l’île aux Liens. Nous sommes fiers de retrouver ce grand défenseur de l’environnement dans notre vénérable communauté. »

    PREMIÈRE PARTIE

    LE COMPLOT.

    CHAPITRE 1

    LA COMPLAINTE DE BÉATRICE.

    La vie n’est plus la même depuis l’arrivée de l’autre famille au Manoir. Je ne me sens pas bien dans cette nouvelle vie. Pas bien du tout.

    D’abord, je ne vois plus ma sœur Angélique. Elle passe son temps à chasser les crapauds du marais avec Benjamin, l’un des jumeaux Perrault. Ensuite, il y a ma petite sœur Marie-Annette. Depuis sa chute dans la rivière, elle ne parle plus qu’à son ami imaginaire. Quant à Monsieur Bonaparte, il s’amuse tout le temps avec Zachary, le jumeau à lunettes. Ça, c’est moins grave. Je veux bien lui laisser mon chien puisque Marie-Annette a perdu son poisson rouge dans la rivière… Et puis, il y a papa. Il n’est plus le même depuis le drame du pont. Il n’agit plus comme avant. Il a toujours l’air dans la lune, un peu comme Victor, le Monsieur Je-suis-le-plus-fort-en-tout de l’autre famille.

    J’ai l’impression de ne plus avoir ma place au Manoir. Personne n’a besoin de moi. C’est étrange, plus il y a de monde ici et plus je me sens seule.

    — Béa, tu peux aller prendre ton bain. La voie est libre.

    Ah, c’est vrai. Mon bain se prend maintenant le matin. Hé oui, il n’est plus question de le prendre le soir ; c’est obligé le matin. Comme nous sommes huit à nous laver, on manque souvent d’eau chaude. Il faut donc diviser en deux périodes la corvée des bains. C’est Madame Sophie qui a tranché. En plus, ce n’est plus moi qui lave mes petites sœurs. Elles doivent le faire toutes seules. Madame Sophie estime qu’elles sont assez grandes maintenant. Papa est d’accord. Mais il maintient une obligation de surveillance. Moi, je pourrais les surveiller, mais il semblerait qu’une jeune fille de mon âge ait mieux à faire. Ainsi, Angélique se lave sous l’œil distrait de papa et Marie-Annette le fait, vêtue de son flotteur, sous l’œil découragé de Madame Sophie. Je me sens inutile.

    La mère des autres m’agace. C’est parce que, depuis quelques semaines, tout devient Sophie. La couleur des murs est la préférence de Sophie, la nourriture qu’on mange est préparée par Sophie et les règles de la maison semblent être dictées par Sophie.

    Je m’ennuie de ma mère. Je me demande si elle est toujours au Mexique. Je ne sais pas si ça lui arrive de penser à nous. Ah, et puis je m’en moque ! Elle peut bien penser à qui elle veut. Moi, je ne veux plus penser à elle. Ça me fait trop mal… C’est décidé. Je n’ai plus de mère. Un point c’est tout !

    En tout cas, il y a des choses qui ne changent pas ici. Angélique laisse toujours des traces de son passage dans la salle de bain : il y a ses vêtements sales qui pendent partout, il y a des traces de doigts sur les robinets de porcelaine et les jouets flottent encore dans l’eau grise du bain. C’est une vraie porcherie. Papa a dû quitter son poste de surveillance un peu trop vite. Mais moi, je ne ramasserai pas les dégâts. Je vais appeler Madame Sophie à la rescousse. Avec un peu de chance, elle fera un commentaire sur Angélique et puis… Il n’y aura rien. Mon père ne nous engueule plus comme avant. Maintenant, quand on fait des bêtises, il nous envoie réfléchir dans notre chambre. Il y a du Madame Sophie là-dessous.

    Aujourd’hui, on organise une fête pour Victor. Il va avoir onze ans dans trois jours. Si on s’y prend un peu d’avance, c’est à cause de Pauline, la vilaine voisine. Comme elle a déjà tout gâché en parlant du cadeau à tout le monde, il n’y a que la fête qui pourra le surprendre.

    Justement, je me demande quand papa va mettre la barque-cadeau à l’eau. Hier, je l’ai vu entrer dans son atelier avec un gros chou rouge, une bâche, un long bâton en bois rond, des draps blancs, des poulies et de la corde. Mais après, je ne sais pas ce qu’il a fait.

    J’espère que Madame Sophie me laissera cuisiner le gâteau d’anniversaire. Parce qu’ici, c’est moi qui m’en occupe… du moins, les deux ou trois derniers, c’est moi qui les ai préparés. Je fais de beaux gâteaux. Mis à part le dernier (qui est resté plat comme une galette) et un autre (qui a brûlé), j’ai l’habitude de les réussir. Mouais.

    Sinon, je pourrais m’occuper de la décoration. Je suis douée. Je sais gonfler les ballons, fabriquer des cotillons et… et Madame Sophie ne me laissera pas faire. Elle s’occupe de tout ici. Elle se prend pour la femme de la maison. Bon, d’accord, elle l’est peut-être, mais une chose est sûre, elle ne sera

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