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Le Prisonnier du Caucase
Le Prisonnier du Caucase
Le Prisonnier du Caucase
Livre électronique43 pages36 minutes

Le Prisonnier du Caucase

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À propos de ce livre électronique

Alors qu'il sert à l'armée, Jiline reçoit une lettre de sa mère qui sent sa mort approcher : elle demande qu'il rentre à la maison pour le voir une dernière fois. Il décide alors de rentrer avec un camarade. Cependant, le voyage de retour ne sera pas facile : les deux sont capturés par des ennemis ! Vont-ils réussir à s'échapper ?-
LangueFrançais
ÉditeurSAGA Egmont
Date de sortie3 mars 2021
ISBN9788726583311
Le Prisonnier du Caucase
Auteur

Leo Tolstoy

Leo Tolstoy grew up in Russia, raised by a elderly aunt and educated by French tutors while studying at Kazen University before giving up on his education and volunteering for military duty. When writing his greatest works, War and Peace and Anna Karenina, Tolstoy drew upon his diaries for material. At eighty-two, while away from home, he suffered from declining health and died in Astapovo, Riazan in 1910.

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    Aperçu du livre

    Le Prisonnier du Caucase - Leo Tolstoy

    Le Prisonnier du Caucase

    Traduit par J.-Wladimir Bienstock

    Titre Original Кавказский пленник

    Langue Originale: Russe

    Les personnages et le langage utilisés dans cette œuvre ne représentent pas les opinions de la maison d’édition qui les publie. L’œuvre est publiée en qualité de document historique décrivant les opinions contemporaines de son ou ses auteur(s).

    Image de couverture: Shutterstock

    Copyright © 1872, 2021 SAGA Egmont

    Tous droits réservés

    ISBN: 9788726583311

    1ère edition ebook

    Format: EPUB 3.0

    Aucune partie de cette publication ne peut être reproduite, stockée/archivée dans un système de récupération, ou transmise, sous quelque forme ou par quelque moyen que ce soit, sans l'accord écrit préalable de l'éditeur, ni être autrement diffusée sous une forme de reliure ou de couverture autre que dans laquelle il est publié et sans qu'une condition similaire ne soit imposée à l'acheteur ultérieur.

    Cet ouvrage est republié en tant que document historique. Il contient une utilisation contemporaine de la langue.

    www.sagaegmont.com

    Saga Egmont - une partie d'Egmont, www.egmont.com

    I

    Un gentilhomme servait dans l’armée du Caucase. Il se nommait Jiline.

    Un jour, il reçut une lettre de chez lui. Sa vieille mère lui écrivait : « Je suis déjà vieille, et, avant de mourir, je voudrais revoir mon petit fils chéri. Viens me faire tes adieux, m’enterrer et, après, avec l’aide de Dieu, tu retourneras à ton service. Je t’ai trouvé une fiancée. Elle est intelligente, bonne, et elle a un domaine ; si elle te plaît, tu pourras te marier et rester tout à fait avec nous. »

    Jiline réfléchit :

    — « En effet, ma vieille mère décline… Peut-être ne la reverrai-je plus. Allons donc la voir, et si celle qu’elle a choisie me plaît, je l’épouserai… »

    Il obtint un congé de son colonel, fit ses adieux à ses camarades, offrit à ses soldats de l’eau-de-vie et fit ses préparatifs de départ.

    On était alors en guerre au Caucase. Les routes étaient dangereuses, non seulement la nuit, mais le jour. Si quelque Russe s’éloignait de la forteresse, les Tatars le tuaient ou l’emmenaient dans la montagne. Deux fois par semaine, les voyageurs, escortés par des soldats, franchissaient la distance qui séparait les forteresses russes. Les soldats marchaient devant et derrière, et les voyageurs au milieu.

    C’était en été. À l’aube, le convoi se réunit hors des fortifications. Les soldats chargés de l’accompagner sortirent et l’on se mit en route. Jiline était à cheval, et la voiture contenant ses effets faisait partie du convoi. Il fallait parcourir vingt-cinq verstes. Le convoi marchait lentement : tantôt c’étaient les soldats qui faisaient une halte, tantôt une roue se détachait, tantôt un cheval refusait d’avancer, et tous s’arrêtaient et attendaient.

    Le soleil avait déjà accompli plus de la moitié de sa course et le convoi n’était guère qu’à mi-chemin.

    La poussière, la chaleur et le soleil brûlaient, et il n’y avait où s’abriter. La plaine était nue : sur la route, pas un seul arbuste, pas même un buisson.

    Jiline, qui était en avant du convoi, s’arrêtait de temps en temps pour l’attendre. Il

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