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Catastrophe pour le train à grande vitesse
Catastrophe pour le train à grande vitesse
Catastrophe pour le train à grande vitesse
Livre électronique144 pages1 heure

Catastrophe pour le train à grande vitesse

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À propos de ce livre électronique

Vas-tu survivre ou mourir?

Le harnais de ton siège dans le train à grande vitesse est bien en place.

La voie ferrée sur la montagne est si abrupte que l’allée est un escalier.

Alors que le train accélère pour atteindre sa pleine vitesse, un passager est propulsé hors de son siège et se met à tomber vers l’arrière du train. Il sera probablement gravement blessé. Il pourrait même mourir.

Vas-tu te détacher pour le sauver ou resteras-tu dans ton siège?

30 minutes. 30 fins. Tu choisis de vivre ou de mourir.

Vas-y, essaie!

CHOISIS TA PROPRE FIN!
LangueFrançais
Date de sortie20 juil. 2018
ISBN9782897865573
Catastrophe pour le train à grande vitesse
Auteur

Jack Heath

First published as a teenager, Jack Heath is the award-winning author of more than twenty fiction titles for young adult and middle-grade readers. He lives in Australia.

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    Aperçu du livre

    Catastrophe pour le train à grande vitesse - Jack Heath

    30:00

    Ce train ne ressemble à aucun autre que tu as vu jusqu’ici.

    Il contient les parties habituelles — des portes coulissantes, des fenêtres en plastique et des roues en acier —, mais il se dresse. La montagne est si abrupte que les rails sont presque à la verticale. Comment fait-il ? Ce n’est qu’un long wagon, mais tout de même. Les trains peuvent-ils monter des côtes ?

    Malgré cette étrangeté, il te semble familier. Comme si tu avais déjà pris place à l’intérieur. L’esprit troublé, tu regardes ta montre. Le train ne devait-il pas partir il y a une heure ?

    Les autres passagers semblent aussi déconcertés que toi. Ils ont tous l’air de se réveiller, surpris de se retrouver ici. Tout le monde sauf Pigeon.

    — Ça va être génial, dit Pigeon, qui danse en sautant d’un pied sur l’autre sur le quai.

    Ses bottes marron sont trop grandes pour elle, et sa veste en laine est à l’envers, dévoilant les motifs sympas de la doublure. Ses cheveux striés de pourpre ressortent en touffes de sous son bonnet.

    Son vrai nom est Paige, mais tout le monde l’appelle Pigeon parce qu’elle est curieuse à propos de tout. Votre amitié dure depuis toujours. Quand tu as gagné le billet du concours intitulé « Un ami et vous serez les premiers à monter à bord du nouveau train à grande vitesse pour le mont Grave », il ne t’a fallu que deux secondes pour décider qui inviter.

    — Tu penses que le train est sûr ? demandes-tu.

    — Bien sûr ! Ils ne laisseraient pas les gens monter si ce n’était pas le cas.

    Tu n’en as pas la certitude. Le site Web semblait très professionnel, avec des photos de tout, des commandes du conducteur du train jusqu’à la vue depuis le sommet de la montagne. Mais maintenant que tu es ici, tu remarques que tous les membres du personnel qui vont et viennent portent des chaussures de course. Les agents de sécurité ont les yeux rouges et portent des uniformes froissés. Les pancartes sur les murs ont des fautes d’orthographe. Et le mont Grave a l’air vraiment très haut. Des nuages noirs planent autour du sommet comme de la fumée. Les falaises sont tachetées de neige. Dans les arbres rabougris à mi-hauteur, des corbeaux sautent d’une branche desséchée à l’autre.

    — Le train n’a jamais eu un seul accident, ajoute Pigeon.

    — C’est son premier voyage, dis-tu.

    — Tu sais ce que je veux dire. Ils l’ont testé.

    Tu ignores comment elle sait ça, mais tu ne dis rien.

    — Tout le monde en voiture ! hurle le conducteur.

    Sa casquette noire est baissée sur ses yeux, et son visage rond revêt un sourire fourbe. On dirait qu’il avait hâte de prononcer ces mots.

    Un sinistre grondement remplit l’atmosphère. Le quai vibre sous tes pieds. Peut-être est-ce le moteur du train qui se réchauffe. Peut-être pas.

    Pigeon rejoint la file des passagers.

    — Tu viens ou pas ?

    — Je viens, dis-tu.

    Va à la page suivante.

    28:15

    Tu te places dans la file derrière Pigeon. Devant vous, une vieille femme regarde le train et resserre une écharpe en soie sur sa bouche triste. Un homme maigre avec un chapeau à larges bords tripote une caméra vidéo encombrante. Un garçon qui a à peu près ton âge est vêtu chaudement d’une combinaison de ski et porte une planche à neige. De la glace masque les plis de sa tenue, comme si c’était son deuxième voyage jusqu’à la montagne aujourd’hui.

    Pigeon semble plus excitée que tous les autres passagers. Quand le train arrivera au sommet, elle prévoit rechercher des tiques super rares — et super mortelles — qui soi-disant vivent là-haut. Elle pense qu’elle deviendra célèbre si elle peut prouver qu’elles existent.

    Un agent de sécurité costaud te regarde de loin, une main sur son écouteur. Tu te tournes pour regarder, mais personne n’est derrière toi. C’est vraiment toi que l’agent observe. Pourquoi ? Tu n’as rien fait.

    Tu donnes un coup de coude à Pigeon.

    — Tu vois ce type ?

    — Quel type ? demande-t-elle, trop fort.

    — Chut. L’agent de sécurité.

    Au moment où Pigeon regarde, l’agent s’est déjà détourné.

    — Qu’est-ce qu’il a ?

    — Il nous regardait.

    Elle sourit.

    — Qu’as-tu volé ?

    — Rien !

    — Je rigole.

    Elle te donne un petit coup dans les côtes.

    — Détends-toi. Bientôt, tu seras au sommet de la plus haute montagne du monde. Il ne pourra pas te voir de là-haut.

    Tu fronces les sourcils.

    — Le mont Everest n’est-il pas plus haut ?

    — Ça dépend de la façon de mesurer. L’Everest est plus haut par rapport au niveau de la mer.

    — Comment mesures-tu ?

    Elle t’adresse un sourire espiègle.

    — Au temps qu’il faut pour toucher le sol si tu tombes d’en haut.

    Un autre agent, une femme au nez crochu, prend le billet de Pigeon et dit :

    — Merci, Mlle Nguyen. Votre siège est près de la fenêtre, cinquième rang sur votre gauche.

    Pigeon fait un pas dans la voiture et disparaît au coin.

    Tu cherches ton billet dans ta poche.

    Une main attrape ton bras. C’est l’agent de sécurité costaud qui te regardait tout à l’heure.

    — Es-tu Taylor ? demande-t-il.

    Si tu dis « Neil Taylor, c’est moi », va à la page suivante.

    Si tu dis « Non, je suis Shelley Black », rends-toi ici.

    26:50

    —N eil Taylor, c’est moi, dis-tu. Que puis-je faire pour vous ?

    L’agent soupire.

    — Rien, je cherche Taylor Morton. Le connaissez-vous ?

    Tu secoues la tête et jettes un coup d’oeil au reste de la file d’attente.

    — À quoi ressemble-t-il ?

    — Je ne sais pas trop, admet l’agent.

    Il dit autre chose, mais ton esprit est distrait. Un homme avec une casquette de golf marron rôde sur le quai. Est-ce un passager ? Si oui, pourquoi ne monte-t-il pas dans le train ?

    L’homme te voit le regarder et s’éloigne rapidement.

    — Qui est ce Taylor Morton ? demandes-tu. Et pourquoi y a-t-il tellement de sécurité ?

    — À cause des bandits, dit l’agent. Ce train est fabriqué à partir de métaux précieux. En fait…

    Il a tout à coup l’air nerveux, comme s’il savait qu’il en a trop dit.

    — … montez à bord, M. Taylor. Vous bloquez la file.

    Tu montes les marches de la voiture. L’intérieur est vraiment bizarre. La pente est si raide qu’il y a des escaliers au lieu d’une allée. Les sièges ont un système de harnais compliqué, comme on s’attendrait à en voir dans une fusée.

    Les passagers placent leurs bagages dans les casiers supérieurs, où ils ne rebondiront pas pendant que le train bouge. Tout le wagon sent l’eau de Javel. Tu te demandes si l’un des opérateurs de test a vomi et si le sol a dû être nettoyé. Grimper l’escalier-allée te donne l’impression de remonter un toboggan aquatique.

    Tu trouves Pigeon, qui est à peu près au milieu du wagon et qui s’affaire sur son harnais.

    — Stupide ceinture, marmonne-t-elle. Pourquoi y a-t-il tant de boucles ?

    — Parce que le train roule à 300 kilomètres à l’heure, dis-tu.

    Elle sursaute.

    — Neil ! Ne t’approche pas de moi comme ça.

    — C’est vrai, je suis un ninja.

    Elle jette un coup d’oeil à sa montre.

    — Plutôt lent, pour un ninja. Qu’est-ce qui t’a pris autant

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