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L’onde de choc
L’onde de choc
L’onde de choc
Livre électronique145 pages1 heure

L’onde de choc

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À propos de ce livre électronique

Vas-tu survivre ou mourir?

Tu nages dans l’océan pour essayer d’échapper aux dangereux mercenaires qui ont posé une bombe sur le continent. Derrière toi, de plus en plus près, se trouve le PLUS GROS requin que tu aies jamais vu. Une explosion se produit sur le littoral et une énorme vague te propulse plus près de la gueule ouverte du requin ébahi. Tu n’as pas beaucoup de temps et tu dois atteindre la côte.

Vas-tu continuer de nager ou vas-tu grimper sur le dos du requin et le chevaucher jusqu’au rivage?

30 minutes. 30 fins. Tu choisis de vivre ou de mourir. Vas-y, essaie!

CHOISIS TA PROPRE FIN!
LangueFrançais
Date de sortie20 juil. 2018
ISBN9782897865603
L’onde de choc
Auteur

Jack Heath

Jack Heath is the author of several books, including the Danger series, the Fero Files, the Ashley Arthur series, the Agent Six of Hearts series, the Liars series, and The Mysterious World of Cosentino series. He lives in Darwin, Australia.

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    Aperçu du livre

    L’onde de choc - Jack Heath

    30:00

    Une forme sombre gigote sous la surface de l’eau et se rapproche de la plage. Selon toi, il y a 99 % de chances que ce soient des algues mues par les courants. Mais si ce n’était pas ça ? Si c’était l’un de ces énormes crocodiles d’eau de mer dont Harrison t’a parlé ?

    Tu observes la plage d’un bout à l’autre. Il y a des coquilles écrasées, des méduses mortes et une montagne informe qui a dû, à un moment donné, être un splendide château de sable, mais il n’y a personne. Personne à qui demander son avis. Personne à qui demander de l’aide s’il t’arrive quelque chose. Tu n’as même pas prévenu quelqu’un du fait que tu partais surfer, ce qui te paraît maintenant être une erreur.

    Peut-être ne devrais-tu pas aller à l’eau. Tu pourrais rapporter ta planche au campement. Harrison, le chef de camp, va bientôt servir le dîner.

    C’est alors que tu vois le hors-bord.

    De loin, on dirait un hors-bord dernier cri. Mais alors qu’il se rapproche du rivage en crachotant, formant une ligne d’écume blanche sur l’océan gris, des entailles apparaissent dans la coque en fibre de carbone. Des nuages de fumée noire s’attardent dans l’air derrière lui. L’huile qu’il perd forme une longue traînée qui s’étend vers l’horizon.

    La femme qui se trouve à bord te fait signe d’une main gantée. Elle porte un sac à dos noir et elle est emmitouflée de la tête aux pieds, comme une joueuse de hockey sur glace. La tenue est trop grande pour elle. Peut-être l’a-t-elle empruntée à quelqu’un.

    — Hé ! s’écrie-t-elle. Toi !

    Tu te retournes. Il n’y a personne d’autre que toi sur la plage. C’est à toi qu’elle parle.

    — Je ne te veux aucun mal, dit la femme.

    Tu recules d’un pas. L’idée qu’elle puisse être dangereuse ne t’avait même pas traversé l’esprit avant qu’elle en parle.

    Son bateau a presque atteint le rivage.

    — Que voulez-vous ? demandes-tu.

    La femme lance une ancre carrée par-dessus bord et descend du bateau. La jambe de son pantalon est déchirée. La peau en dessous est rose et boursouflée, comme si elle avait été brûlée. Elle avance vers toi dans l’eau peu profonde. Ses boucles mouillées dansent sur ses épaules.

    — As-tu un téléphone ? demande-t-elle.

    — Non, dis-tu en désignant ta combinaison, qui n’a pas de poche.

    Elle pousse un soupir agacé.

    — Tu fais partie du Camp de surf Karina Bay ?

    Tu opines de la tête.

    — Comment t’appelles-tu ? demande-t-elle.

    Si tu lui réponds « Je m’appelle Seth Ansari », rends-toi ici.

    Si tu dis « Je m’appelle Leah, que voulez-vous ? », rends-toi ici.

    06:04

    Tu cours dans la forêt. Au début, c’est comme si tu empruntais un escalier roulant dans le mauvais sens. Tu ne cesses de trébucher sur les côtés. Bientôt, tes jambes se remettent des effets du pistolet paralysant, et tu cours à toute vitesse.

    Harrison est un dangereux criminel. Mais il a envoyé tes amis au poste d’observation, où il a prévu de les suivre, ce qui signifie que c’est sans doute en dehors du rayon d’explosion. Tu dois te dépêcher… L’explosion pourrait transformer cette partie de la forêt en nuage de cendres à tout moment.

    Alors que tu t’enfonces dans la forêt, tu entends quelque chose. Un flap-flap distant. Tu t’arrêtes, et tu as bien du mal à séparer ce bruit des battements de ton cœur et de ta respiration laborieuse.

    C’est un hélicoptère. Qui se rapproche.

    Tu lèves les yeux. Cela pourrait être la police, venue sauver la journée. Il pourrait aussi s’agir de ceux qui ont posé les bombes qui prennent la fuite. S’ils te voient, Harrison pourrait bien être le dernier de tes soucis.

    Peut-être vont-ils te repérer à travers la canopée. Peut-être pas. Dois-tu attirer leur attention… ou te cacher ?

    Si tu escalades l’arbre le plus proche pour tenter d’attirer l’attention de l’hélicoptère, va à la page suivante.

    Si tu te caches dans les buissons, rends-toi ici.

    03:19

    Tu grimpes à l’arbre comme un lézard. L’adrénaline t’aide à trouver des prises pour les mains et les pieds pratiquement invisibles. Tu remarques à peine tes cuisses et tes épaules douloureuses tandis que tu montes de branche en branche, avec les brindilles qui te griffent le visage et l’écorce qui t’entame les paumes.

    Ta tête émerge rapidement de la canopée. Tu vois l’hélicoptère approcher dans le ciel bleu qui s’obscurcit, découpé par le soleil couchant. Tu n’as jamais vu un tel engin d’aussi près. Il est tout blanc, avec d’immenses patins et deux rotors. Un sert à le garder en l’air, l’autre à le diriger — enfin, c’est ce que tu supposes. Les inscriptions sur les côtés sont trop loin pour que tu puisses les déchiffrer.

    — Hé ! cries-tu en faisant de grands gestes. Par ici !

    Il n’y a aucune chance qu’ils t’entendent avec les hélices qui tournent, et aucun signe n’indique qu’ils t’ont vu. L’hélicoptère s’approche. Le vent créé par les rotors te renverse presque. Tu t’obliges à garder les mains en l’air, te maintenant en équilibre sur la branche.

    — Hé ! appelles-tu une nouvelle fois. Attendez !

    Une échelle en corde se déroule sur le côté de l’hélicoptère qui approche. Tu as attiré l’attention de ces gens, qui qu’ils soient. Tu tends les bras vers le haut. Le dernier barreau de l’échelle s’éloigne, presque hors de portée. Tu parviens tout juste à t’y accrocher d’une main.

    L’échelle t’entraîne dans les airs, au-dessus des arbres. Tu t’étais dit que l’hélicoptère ralentirait le temps que tu grimpes, mais ils semblent être pressés. Tu ne peux rien faire d’autre que t’accrocher.

    Boum !

    La terre explose en dessous. Arbres et mottes de terre volent dans le ciel. Tu trouvais l’hélicoptère bruyant, mais ce n’est rien comparé à ceci. Une averse de petits cailloux te martèle le dos tandis qu’un souffle d’air te pousse sur le côté. Tu tournes sous l’hélicoptère, ne lâchant pas ta prise sur échelle. Tu es très haut. Si tu tombes, c’est la mort assurée.

    Les débris retombent à l’intérieur d’un cratère fumant en lieu et place de la forêt. On dirait la bouche d’un volcan. Tes oreilles sifflent.

    L’échelle de corde monte en tanguant, et tu tombes presque. Quelqu’un te tire vers l’hélicoptère.

    Ta prise se resserre tandis que l’échelle t’emmène plus haut, toujours plus haut. Tu as presque atteint la porte ouverte quand un homme te tend la main. Il est habillé comme s’il s’apprêtait à affronter une meute de chiens sauvages. Ses bras sont si matelassés qu’il peut à peine plier le coude. Son visage est protégé par un bouclier en plexiglas.

    — Prends ma main ! beugle-t-il.

    Il n’est pas habillé en policier. Mais que peux-tu faire d’autre ?

    Tu attrapes son gant tendu, et il te tire dans l’hélicoptère. C’est avec soulagement que tu vois quatre autres personnes dans la cabine, dont certaines en tenue de police. L’agente Stacey se trouve avec eux.

    — On dirait que tu n’auras pas à désamorcer la bombe, Gary, observe Stacey.

    Le type en tenue matelassée affiche un grand sourire.

    — On dirait bien.

    — Tu t’es échappée, dis-tu.

    Stacey opine de la tête.

    — Ces deux brutes n’étaient pas très brillantes, ditelle en t’attachant sur ton siège. Tes amis vont être contents de te voir. Ils t’attendent à l’observatoire.

    Tu appuies ta tête contre le coussin en caoutchouc et fermes les yeux.

    L’hélicoptère tournoie et gronde dans la lumière couchante en direction de l’observatoire.

    00:00

    Tu as survécu ! Il y a 12 autres façons de fuir le danger… Essaie de toutes les trouver !

    08:10

    Tu plonges ton pied dans l’eau en éclaboussant tout autour.

    — Hé ! cries-tu. L’horrible ! Par ici !

    Le

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