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Je en réseaux
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Livre électronique67 pages38 minutes

Je en réseaux

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À propos de ce livre électronique

Un recueil de 356 micronouvelles humoristiques sur les réseaux sociaux, leurs bizarreries, notre addiction à leur flux, notre soif d'information et nos données semées aux quatre vents.
Contient les séries suivantes :

- Des finitions

- Libertés d’expressions, dictatures et NSA

- Fautes de mieux et bogues en stock

- Lolcats

- Englués dans la Toile

- Pote de mouches

- Les impératifs du microauteur en ligne

- Les jours se suivent... (dissection autofictionnelle à bon compte)

- Comptes piratés

- Habitudes de navigation

- Au cœur de la nuit

- AFK

- Les autres...

- Bientôt

LangueFrançais
Date de sortie23 déc. 2016
ISBN9782955157336
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    Aperçu du livre

    Je en réseaux - Jacques Fuentealba

    Je en réseaux

    Recueil de 365 micronouvelles

    Jacques Fuentealba

    Sommaire :

    Avant-propos

    Des finitions

    Libertés d’expressions, dictatures et NSA

    Fautes de mieux et bogues en stock

    Lolcats

    Englués dans la Toile

    Pote de mouches

    Les impératifs du microauteur en ligne

    Les jours se suivent… (dissection autofictionnelle à bon compte)

    Comptes piratés

    Habitudes de navigation

    Au cœur de la nuit

    AFK

    Les autres…

    Bientôt

    Bibliographie

    Crédits

    Avant-propos

    Il existe tout un pan de la microlittérature qui flirte avec l’autofiction ou se vautre allègrement dedans. J’en veux pour preuve les brèves de l’Autofictif, l’alter ego micronovellesque d’Éric Chevillard, mais également nombre de textes de la Microphéméride mettant en scène leurs auteurs, parfois accompagnés de leurs pairs.

    L’autofiction délirante est aussi, je dois l’avouer, un de mes péchés mignons, que ce soit dans mes textes longs (la série de Jason et Robur repose sur un jeu de références autofictionnelles, mes nouvelles « Dans la langue (le cerveau, les doigts) de Shakespeare » et « Les Lunettes de soleil de Kafka », respectivement dans Walrus Institute : l’anthologie interdite et Walrus Institute Stage 2 : Monsters !) ou dans mes textes plus courts (quelques micronouvelles à la Fabrique de Littérature Microscopique, ainsi qu’un grand nombre de ceux formant le recueil Le Syndrome de la page noire).

    Là où ledit recueil s’amusait de la condition du microauteur et, plus largement, de ses collègues au long cours ainsi que du reste du milieu de l’édition, Je en réseaux s’intéresse au média même permettant aux écrivains de short short stories de s’exprimer le plus souvent, à savoir Internet et ses réseaux sociaux. Comme pour Le Syndrome de la page noire, on pourrait pompeusement qualifier ce recueil de métafiction. Ils prennent l’un et l’autre la « chose » littéraire, l’éventrent à grands coups de plume pour voir ce qu’elle cache dans ses entrailles, la coquine, en usant et abusant de « narrauteurs ».

    Plus que jamais lorsque l’on traite de sujets tels que l’actualité et/ou les réseaux sociaux, le fragmentaire et l’éphémère au cœur même de la création microlittéraire s’en trouvent aiguisés. Le monde virtuel est saturé d’informations et évolue tellement vite, que le mot d’esprit d’un polémiste ou le pataquès d’une ministre de la Culture font très vite partie du passé. Paradoxalement, Internet, lui, « n’oublie » jamais et pour peu que l’on se donne la peine de chercher, on parviendra à déterrer des déclarations peu glorieuses sur Youtube ou des tweets entretemps effacés par leurs auteurs. Quoique la censure dans certaines conditions et/ou contrées semblent très bien fonctionner… Mais bref, vous avez compris l’idée : ployant déjà sous les datas et les stimuli, la majorité des internautes ne reviendront pas forcément sur des anecdotes ou des allégations un peu vieilles.

    Là se niche une des difficultés pour le microauteur : avec le temps, ses short short stories risquent de voir leur référent s’émousser et le sens de ces textes se perdre. Qui se souviendra dans dix ans des tweets bourrés de fautes d’orthographe d’une ministre de la Culture ? Qui, même aujourd’hui, trois ans après que j’ai terminé le premier jet de ce recueil, s’en souvient ?

    Le support même sur lequel j’ai écrit ces micronouvelles, et qui en était aussi

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