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Regard vers le futur
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Livre électronique215 pages2 heures

Regard vers le futur

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À propos de ce livre électronique

Quelles décisions devrions-nous prendre pour en
arriver à une société plus juste et plus humaine en
2042 ?
Quel sera le rôle des voitures autonomes dans notre
développement ?
Comment allons-nous défi nir notre société en
2042 pour la famille, l’éducation, les citoyens,
l’environnement… ?
Ce livre apporte un nouvel éclairage sur notre devenir.
Un essai anticipatoire, une réfl exion sociale…
Un livre inclassable, tout comme son auteur.
Journaliste depuis 1974, Raymond
Viger a publié son premier roman
en 1992. La majorité de ses
19 livres sont des best-sellers.
Il s’est vu décerner plusieurs prix
autant pour son intervention dans
le domaine social que pour son
travail journalistique.
LangueFrançais
ÉditeurÉditions TNT
Date de sortie16 oct. 2023
ISBN9782925002994
Regard vers le futur
Auteur

Raymond Viger

Raymond Viger est journaliste depuis plus de 40 ans et travailleur de rue depuis 25 ans. Ses milieux d'intervention ont été entre autres les communautés inuites, le milieu de la prostitution et des gangs de rue. Récipiendaire de plusieurs prix pour la pour la défense des droits de la personne et de la lutte contre la criminalité, il fit de l'aide aux jeunes marginalisés son fer de lance. Depuis 25 ans, il dirige le Journal de la Rue, un organisme d'intervention et de promotion culturelle, tout en étant rédacteur en chef du magazine socioculturel Reflet de Société.

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    Aperçu du livre

    Regard vers le futur - Raymond Viger

    Couverture de Regard vers le futur. Une illustration d'une route représente l'évolution des transports de la calèche à l'automobile électrique

    Regard vers le futur

    Éditeur

    Éditions TNT

    14603 Serge-Deyglun

    Montréal, Qc, H١A ٥J٦

    (514) 256-9000

    www.editionstnt.com info@editionstnt.com

    Première de couverture

    Denis Desjardins

    Mise en page

    Keven Wong

    Illustration

    Gilles Gaulin

    Correction et édition

    Denis Desjardins

    Droits d'auteur

    Raymond Viger, 2023. La reproduction totale ou partielle,

    pour un usage non pécuniaire, est autorisée à la condition

    d’en mentionner la source.

    Dépôt légal 2023

    Bibliothèque et archives nationales du Québec

    Bibliothèque et archives Canada

    ISBN

    Papier : 978-2-925002-96-3

    PDF : 978-2-925002-97-0

    Epub : 978-2-925002-99-4

    Financé par le Gouvernement du Canada et la SODEC.

    Prologue

    Quelle est la direction de ce roman ?

    En 1992, pouvions-nous imaginer la place qu’internet prendrait dans nos vies ? Que nous verrions l’arrivée de toutes sortes de technologies toutes aussi performantes les unes que les autres, des autos électriques, des téléphones cellulaires multi-tâches qui peuvent remplacer autant les appareils photos, nos ordinateurs, une bibliothèque de livres, un disque compact pour notre musique…

    Projetons-nous maintenant en 2042 pour les 400 ans de la fondation de Montréal.

    · À quoi ressemblera notre société à cette époque ?

    · Quels sont les choix qui s’offrent à nous aujourd’hui pour y arriver ?

    · Quelles décisions devrions-nous prendre maintenant qui influenceront notre avenir et celui de nos enfants ?

    La vitesse d’apparition des nouvelles technologies dans nos vies s’accélère à un rythme de plus en plus effréné. Nous serions sûrement extrêmement surpris si nous pouvions voir où nous serons rendus en 2042.

    Pour soutenir mes avancées, je présente des références à des technologies et des événements actuels et qui sont en cours de fabrication et de perfectionnement, les technologies de demain qui auront un impact sur notre devenir. Je ne verserai pas dans la fiction telle que la téléportation ou les autos volantes. Peut-être que tout ça existera en 2042. Mais la technologie que l’on observe aujourd’hui ne nous donne pas de la possibilité de l’affirmer ou de l’anticiper.

    Ce roman a une orientation plus philosophique et sociologique que scientifique. L’objectif n’est pas de décrire comment les nouvelles technologies sont conçues, mais plutôt comment elles pourraient changer nos vies. Mais surtout, de nous sensibiliser aux choix de société qui s’offre à nous. Pour y arriver, il faut prendre les bonnes décisions, faire des choix judicieux avec une vision à long terme. Arrêtons de procrastiner politiquement et socialement en supposant que le règne de l’Homme est éternel.

    J’en ai fait un roman au lieu d’un essai. Parce qu’un essai sur les technologies de demain aurait nécessité une équipe de travail pour colliger tous les écrits sur le sujet, vérifier tous les faits. La rapidité de ces changements aurait rendu désuet en très peu de temps ce livre, avant même de le publier.

    Pour continuer dans ma lignée d’être un écrivain inclassable, ce 17e livre est un roman-essai futuriste. Étant un des rares auteurs dans cette catégorie, je n’ai aucune attente envers les librairies pour le classement de mes livres dans leurs rayons. Attendez que la foule se dirige chez vous et vous commanderez au besoin les livres auprès des Éditions TNT. C’est la responsabilité de l’auteur de faire bouger les foules. La vôtre sera de les accueillir le moment venu.

    Et pour mes descendants, écrire une épitaphe pour un inclassable ne serait pas nécessairement facile. Ne vous cassez pas la tête. Contentez-vous de m’incinérer et de répandre mes cendres à tous vents. Une petite pensée près de votre cœur. Un souvenir au plus profond de votre catalogue de souvenirs.

    J’ai fait plusieurs lectures pour développer cette vision d’une nouvelle orientation utopique des centres urbains. Je vous laisse une bibliographie d’un certain nombre de ces lectures et de ces références.

    Ce livre se veut une sensibilisation sur un avenir tout de même assez rapproché. À vous de compléter vos recherches sur les sujets décrits et ceux qui vous intrigueront.

    Je lègue ces écrits à la jeunesse, celle venue au monde dans les années 2020 et qui prendra la relève à partir de 2042.

    Bon voyage dans le futur et dans mon monde de rêve. On se revoit dans 20 ans.

    Pour que le mal triomphe, seule suffit l’inaction des hommes de bien.

    Edmund Burke

    Introduction

    Pendant que Montréal fête son 400e anniversaire, moi je célèbre ma retraite et mes 85 ans. À vrai dire, une demi-retraite. J’ai beaucoup de difficultés à refuser les invitations dans les bibliothèques, salons du livre, écoles, organismes communautaires. Pas juste au Québec, mais à travers le monde.

    Mon premier recueil, Après la pluie… Le beau temps, m’a ouvert la porte à ces voyages. Il y a plus de trois décennies que tout le monde exposait ses poèmes partout dans le monde. Un jour, ils ont décidé d’inviter l’auteur derrière ces mots. Depuis ce temps, j’ai toujours une valise prête pour m’envoler vers une nouvelle aventure.

    Au début de ma vie j’écrivais des nouvelles et de la poésie. Devenu un être introverti et fidèle à l’autorité, ma plume s’est asséchée. J’en ai fini par sauter ma coche et vouloir mourir. Mais la vie en a décidé différemment. Elle a préféré me garder dans son sein encore et encore. C’est ainsi que j’ai voulu me rebeller. Fini de faire le mouton. Fini de servir aveuglément la patrie. Je suis devenu un rebelle extroverti. Depuis, je ne cesse de faire valser ma plume dans toutes les directions et les styles.

    En analysant l’histoire de nos politiques, on en arrive vite à vouloir se rebeller, soulever les foules et les sensibiliser aux déroutes sociales.

    J’ai investigué le passé pour mieux comprendre notre futur. Du moins le mien. Je vous laisse façonner votre propre vision de votre futur et de celui que vous souhaitez. Parce que chaque changement qu’un citoyen entreprend aujourd’hui, aussi minime soit-il, peut devenir une grande métamorphose sur une période de 25 à 50 ans.

    Je lègue mes constats aux peuples de 2042. Une sorte de testament social. Certains auraient voulu que je m’implique en politique. Je voulais participer à de vrais changements sociaux. Je ne voulais pas que l’on se serve de ma présence en politique pour me museler comme plusieurs l’ont été. Rebelle jusqu’à la moelle des os.

    Il y a un demi-siècle les gens pensaient que les robots prendraient le contrôle de la planète. Ils se sont royalement trompés. On ne peut pas contrôler le chaos. La société est comme un sac de popcorn dans un micro-onde. À tout moment un grain peut sauter. Lequel ? Aucune idée ! Et impossible de savoir dans quelle direction il va aller.

    Il est difficile d’avoir une vision, même approximative, de notre futur. Le futur est influencé par des milliers de décisions et de choix que nous avons à faire quotidiennement, par ceux qui les prennent et comment ils réussissent à les imposer. Beaucoup de variables interagissent ensemble.

    Et si vous vous croyez plus fins que les autres en me disant qu’à la fin le sac de popcorn sera gonflé à bloc et prêt à manger, dites-vous qu’une panne de courant a peut-être tout arrêté au milieu de l’opération. Ou que par erreur vous avez programmé 24 minutes au lieu de 2 minutes 40 secondes avec un sac de popcorn tout cramé. Ou encore, problème de fabrication, le sac s’est déchiré. Résultat : vous n’aurez pas de popcorn.

    Si certains passages de mon journal à la société vous choquent, vous dérangent ou vous perturbent, préparez-vous un sac de popcorn à grignoter, pour mieux « digérer » votre futur.

    Je suis un homme d’une autre génération. Bien que la technologie ait fait des bonds prodigieux entre les années 1950 et 2042, je demeure toujours dans une action sociale qui se renouvelle constamment. Jamais je ne me suis senti dépassé par les possibilités qu’un nouvel avenir pouvait nous offrir.

    J’ai passé mon enfance à prendre de grandes marches avec des hommes beaucoup plus vieux que moi. Des gens qui ont participé à plusieurs guerres. De la Première à la Seconde, sans oublier le Vietnam. J’ai créé des instants de relation avec des hommes qui avaient connu les horreurs et de grandes souffrances.

    Mon grand-père, Léo-Paul, est né au début des années 1900. Le premier vol des frères Wright, inventeur des avions, a été réalisé en 1905 ! C’est donc dire que de sa poussette de bébé, les seules choses que Léo-Paul pouvait contempler se limitaient à des nuages, des oiseaux et des papillons. Le ciel était encore vierge de toute occupation humaine. Le modèle en T de Ford n’est apparu qu’en 1908 ! Les rues appartenaient pleinement aux piétons sans qu’ils risquent de se faire bousculer par les véhicules automobiles. Seulement du crottin de cheval.

    Léo-Paul pouvait aussi voir toutes sortes d’espèces d’animaux qui font maintenant partie de notre folklore. Des quantités impressionnantes du majestueux Grand Monarque. Un papillon qui passait l’hiver au Mexique et l’été au Québec. Imaginez-vous d’entendre le vol des millions de ce grand papillon aux multiples couleurs qui voyageaient annuellement sur 4 000 kilomètres. Un périple familial. Les parents descendaient au Mexique pour y pondre. Leurs progénitures revenaient ensuite au Québec.

    Je me suis attaché au souvenir de ce papillon emblématique. Déclaré espèce en voie d’extinction, il fut préservé par plusieurs programmes mis sur pied pour l’occasion. Malgré tous ces efforts, en 2026, il avait officiellement disparu de notre planète. Une autre innocente victime de notre train de vie effrénée et de la pollution conséquente que nous avons sans cesse créée. Une preuve indéniable que même si on essaye de réparer les torts que nous infligeons à la planète, il y a des blessures qui ne peuvent guérir.

    Personnellement, c’est l’extinction du cougar qui m’a traumatisé. Le 2 mars 2011, le U.S. Fish and Wildlife Service statuait que le cougar était officiellement une autre espèce éteinte. Sa disparition était suspectée depuis les années 1930. Le premier livre que j’avais lu dans mon enfance était Le Roi cougar. Une histoire de Walt Disney sur les péripéties d’une famille cougar, publiée en 1961. Je suis encore en état de choc à la suite de la disparition de ce grand félin.

    Pour mon grand-père Léo-Paul, c’est la tourte qui a été son animal totem. Dans les années 1830, leur nombre était tel que les forêts souffraient de la surpopulation des tourtes. En 1912, on offrait des récompenses à ceux qui pouvaient encore repérer une tourte à l’état sauvage. Le dernier spécimen est mort dans un zoo en 1914. On a créé un plat emblématique avec la tourtière.

    Au niveau technologique, Léo-Paul aura vu les avions biplans envahir le ciel de la Grande Guerre de 14-18. Des avions où l’artilleur devait faire attention à ne pas tirer lui-même sur la queue de son avion et dont les bombes étaient larguées manuellement !

    Mon père, Jacques, aura vu l’arrivée des avions à réaction prendre la vedette pendant la Seconde Guerre mondiale, celle de 39-45.

    De mon côté, les années 1950 auront été celles de la course à l’espace. À ma naissance, aucun être humain n’avait fait de périple dans l’espace. Seule une chienne, Laïka, avait fait un vol spatial inaugural. Un vol aller seulement. Pour éviter de la faire souffrir au retour de sa capsule cinq mois plus tard et l’incapacité de la garder vivante pendant tout ce temps, il avait été prévu de la tuer pendant son vol. Elle aurait perdu la vie au maximum quatre jours après le décollage. Une victime animale morte pour soutenir le progrès de l’homme.

    Je voulais devenir un astronaute. Je collectionnais toutes les découpures de journaux traitant de la course à l’espace entre les Russes et les Américains. Je lisais les développements possibles à venir comme la station spatiale orbitale internationale et la colonisation éventuelle de la Lune. Mon père m’avait dit que c’était impossible qu’un Canadien se retrouve

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