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Sérénade pour gallinacés: en ré mineur
Sérénade pour gallinacés: en ré mineur
Sérénade pour gallinacés: en ré mineur
Livre électronique115 pages1 heure

Sérénade pour gallinacés: en ré mineur

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À propos de ce livre électronique

Destin? Concours de circonstances? Phénomène paranormal? Conspiration gouvernementale? Intervention divine? Diabolique? Extraterrestre? Fruit du hasard? Fruit de la passion? Pistache? Cacahouète? Esquimau glacé? Allez savoir ce qui vous a conduit vers ce livre... Après tout peu importe: vous y êtes. Vous qui cherchiez justement un peu de lecture. Et maintenant, vous aimeriez bien savoir ''de quoi il parle''. C'est bien légitime. Et croyez-moi, je voudrais sincèrement pouvoir vous aider. Mais comment résumer en quelques lignes ces histoires qui n'ont ni queue ni tête? De toute façon, sincèrement, je crois qu'il vaut mieux que vous renonciez à la lecture de cet ouvrage rocambolesque: c'est plus prudent. En tout cas, je vous aurai prévenu! Âme trop confiante; esprit trop curieux... Infortuné lecteur.
LangueFrançais
Date de sortie27 juin 2018
ISBN9782322125562
Sérénade pour gallinacés: en ré mineur
Auteur

Lionel Roux

Après une vie dévouée à la cause animale, l'auteur de ces lignes a souhaité rendre un vibrant hommage au plus noble compagnon de l'homme depuis l'aube de la civilisation: la poule domestique. La modestie légendaire de cet animal dû-t-elle en souffrir, il était grand temps qu'un ouvrage académique de référence vînt reconnaître son exceptionnelle contribution aux plus grands progrès de l'humanité.

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    Aperçu du livre

    Sérénade pour gallinacés - Lionel Roux

    Au chien de Philippe

    « La meilleure preuve qu'il existe de l'intelligence

    ailleurs dans l’univers, c'est qu'ils n'ont jamais cherché

    à entrer en contact avec nous »

    Bill Watterson

    Sommaire

    Introduction

    Pandémie

    Grives aux pruneaux

    Anesthésie

    Araignée au plafond

    Nos amis extraterrestres

    Excuse my French

    Mon cul sur la commode

    Aventures de Coincoin

    Émancipation passagère

    Chef-d’œuvre en péril

    Grenouille Nobel

    Sauvons la planète

    Le feu aux fesses

    L’affaire de la fourchette à escargots

    Un canard dans les WC

    Télescopage lunaire

    - I -

    INTRODUCTION

    Madame, Mademoiselle, Monsieur, chers Amis, Parents et Alliés, Voisins, Concitoyens, Compatriotes, Enfants de tous pays, Hommes de bonne volonté, Femmes des années 80, Humains, Humanoïdes, Extraterrestres, Citoyens britanniques, Plantes vertes, Eléphants roses, Rosiers grimpants, Lapins de six semaines, Académiciens lubriques, Plombiers pyromanes, Grenouilles à grande gueule, petits Scarabées, Mollusques, Gallinacés, Veaux, Vaches, Cochons, Couvées, Homo-sapiens, Hé-téro-erectus, Artistes Pétomanes, Portugaises ensablées, Cosmonautes syndiqués, Electrons libres, Atomes crochus, Aristocrates à la lanterne, bons Acariens, joyeux Noëls, distingués Confrères, vous qui entamez cette lecture, j’espère sincèrement que vous avez du temps à perdre.

    … Mettons que ce soit le cas, puisque vous semblez décidés à poursuivre. N’ayez aucune honte, j’ai moi-même un temps à perdre considérable, comme en témoigne ce qui suit. Quelques précisions cependant, à titre liminaire, puisque j’ai voulu faire le malin avec mon « Introduction » et que maintenant il faut bien que j’y mette quelque chose.

    Premièrement, soyez prévenus que ce qui suit n’a ni queue ni tête : amateurs de logique, de rhétorique et de dialectique, abandonnez ici tout nom en ique. Le seul objet des textes qui suivent est de jouer avec les mots, et de voir jusqu’à quel point il est possible de rendre un texte inepte sans être complètement illisible. Pour ce qui est du jeu, le but est atteint en ce qui me concerne : en les écrivant je me suis bien amusé. Vous amuserez-vous à les lire, cela, Mesdames, Messieurs, Gallinacés de tous pays (non, quand même pas 2 fois dans la même page), cela, donc, est une toute autre affaire. Et je n’entends vous donner aucune garantie sur ce point (pour les réclamations, adressez-vous à mon avocat). Quant au degré d’ineptie atteint, je vous laisse en juger par vous-mêmes…

    Deuxièmement (eh oui ne perdons pas le fil), je profite de cette petite introduction pour anticiper la question ressortant le plus fréquemment à la lecture de ces textes : quitte à écrire quelque chose, pourquoi faut-il que ce soit des couillonnades ? J’admets bien volontiers la pertinence indéniable de cette question, et je reconnais bien là votre subtil esprit d’analyse (et votre franc-parler si revigorant). Néanmoins je n’entendais la mentionner ici que pour vous éviter de me la poser, dans la mesure où je n’ai aucune réponse sensée à y apporter.

    Troisièmement, et dernièrement (j’abrège les préliminaires, compte tenu de ce qu’il vous reste à endurer) : pour ceux que les préceptes du bouddhisme intéressent, puisqu’il paraît qu’ils sont de plus en plus nombreux, je précise qu’aucun animal n’a été maltraité durant les prises de notes. La souris de mon ordinateur a bénéficié d’un épais tapis en néoprène et d’une alimentation basse-tension équilibrée, aucune puce n’a grillé (à ma connaissance) pendant les séances, et les situations décrites relèvent de la pure fiction (pour les simples d’esprit qui pourraient en douter) (heureux soient-ils, le royaume des cieux leur est ouvert) (mais il ferme à 19h il ne faudrait pas trop tarder). Dans le pire des cas j’ai peut-être écrasé un acarien ou deux par mégarde en pianotant sur les touches de mon clavier, mais là, je n’y suis vraiment pour rien. Ceci dit, autant être honnête, c’est bon pour le karma : pour ce qui est des moustiques et autres insectes indésirables, si je n’ai pas utilisé de bombe insecticide, c’est uniquement parce que celle dont je dispose est périmée depuis 2 ans.

    Voilà, pour résumer je vous aurai prévenus, alors maintenant asseyez-vous et taisez-vous ça commence.

    ***

    - II -

    PANDÉMIE

    Un nombre croissant de nos contemporains (à commencer par moi) ont une propension elle aussi croissante à développer une peur phobique des microbes et des virus. Lavez-vous les mains, relavez vous les mains, il restera toujours quelque chose…

    Pour l’anecdote, nous noterons que ce genre de phobie est particulièrement navrante en ce qu’elle conduit la personne qui en est atteinte à alterner les périodes où elle est effectivement malade (comme tout un chacun), avec les périodes où elle vit dans la crainte maladive de le devenir, ce qui aboutit finalement à n’être jamais tout à fait d’aplomb ou en d’autres termes, pour reprendre une expression méridionale sympathiquement imagée, à avoir toujours un pet de travers. Mais vous me direz qu’on n’est pas là pour faire des anecdotes, et vous aurez parfaitement raison, comme toujours.

    Or donc, compte tenu de cette peur phobique, c’est avec une appréhension toute particulière que beaucoup d’entre nous ont vu s’annoncer la menace très médiatisée d’une pandémie de grippe aviaire en provenance de lointaines contrées extrême-orientales, par un beau matin d’octobre de l’an de grâce 2005 après notre bien-aimé seigneur Jésus Christ (je sais tout ça est un peu grandiloquent mais l’heure est grave), puis régulièrement ensuite au gré des diaboliques mutations de ce virus mystérieux.

    Tout d’abord, chers amis, qu’est-ce qu’une pandémie ? La pandémie court plus vite, va plus loin et fait plus de dégâts que la simple épidémie : on pourrait dire, si on voulait frapper les esprits (ce qui n’est pas mon cas, étant adepte de l’écriture non-violente), que la pandémie est à l’épidémie, ce que la bombe atomique est à la bougie d’anniversaire, le tsunami au gargouillis intestinal, ou l’ouragan tropical au vortex de lavabo. Sur un champ de bataille, une pandémie décimerait sans efforts un peloton entier d’épidémies sur-entraînées gavées de stéroïdes anabolisants, et sur un ring de boxe en combat singulier, la pauvre épidémie ne tiendrait pas trois rounds. Bref vous l’aurez compris, une pandémie n’est pas une sinécure, alors croisez les doigts et serrez les fesses où que vous soyez en lisant ces lignes, car personne n’est à l’abri (si vous êtes aux toilettes contentez-vous de croiser les doigts) (ceci dit si vous lisez ma prose aux toilettes je préfère ne pas le savoir) (c’est inadmissible) (en tout cas n’oubliez pas de vous laver les mains).

    Quant à la grippe aviaire elle-même, ou « peste du poulet », cet épouvantable et mystérieux virus nous plonge dans des visions de cauchemar, dignes des pires moments des films de série Z américains des années cinquante, dans lesquelles des hordes de poules hirsutes et édentées, l’écume au bec, en proie à la rage et au délire, envahissent les rues au crépuscule pour répandre le terrible fléau et mettre à sac la ville endormie. Vous me direz qu’elle n’avait qu’à pas se coucher si tôt. Bon eh bien arrêtez de me couper sans arrêt, surtout pour dire des inepties, j’aimerais bien avoir cinq minutes pour écrire tranquillement. Donc, la grippe aviaire, contagieuse, virulente et dangereuse comme la

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