Le crève-coeur, le mien version 2.0
Par Stanislas Kazal
()
À propos de ce livre électronique
Le Crève Cœur (Dépôt légal juillet 2008) était un livre clandestin vendu sous le manteau à la sortie de prestations dans l'underground parisien et bordelais jusqu'en 2010. Ceci est une réédition finalisée enfin de ce livre rare et épuisé (collector) où déchirement et révolte se confondaient. Cet opus est donc tiré d'un autre publié à compte d'auteur de façon underground en 2008. Je veux célébrer ainsi cette longue catharsis fondatrice condensée dans ces miscellanées, dans ce "mashup" qui n'avait pas pour vocation d'être imprimé plus que nécessaire ni d'être vendu en librairie. Cette version 2.0 est parachevée,l'esprit est dans la lettre. Il faut voir le crève-cœur comme la "materia primera" d’une mutation alchimique. Cette version se termine différemment que la version originale underground de 2008 par un retour et un nouveau départ mais demeure un témoignage poignant de mes années d'errances". Stanislas Kazal (18 Mai 2014)
Dès lors, je grattais clandestinement du papier avec mon stylographe pour y inscrire des signes. Les mots devinrent ainsi mon obsession, mon formidable secret, et ma maladie honteuse. Sur les pages, les mots se changèrent petit à petit en phrases, les phrases en paragraphes, les paragraphes en chapitres et enfin les chapitres dessinèrent une âme. Et comme, je n’en avais pas et quelle était à personne, je me suis dit qu’elle serait mienne.” Stanislas Kazal (Le Crève Cœur , la naissance de Stanislas Kazal)
Autant de mots, autant de révoltes contre un monde sourd à l’envie de vivre, un monde ivre de ses certitudes, où l’artiste n’a pas droit à la parole. Un monde qui brise les pierres précieuses. Un monde qui se condamne. Corinne Tisserand-Simon (la préface).
Lié à Le crève-coeur, le mien version 2.0
Livres électroniques liés
Nègre Blanc: Adieu le ciel qui d'or gris m'a bercé Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationBazar poétique: Voyage en poésie Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationspleen de jeunesse : le misanthrope: le début d'une série Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationSpasmotsfolies Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationÉcorchées vivantes Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationEncore des fleurs et des épines: Mon second recueil de chants et de poésie Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationQuatrain de saisons: L'été Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationAnthologie secrète Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationLieu commun Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationLa Maison Thüringer: Vie d'Adrien Zograffi - Volume I Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationPorte sur le coeur. Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationFRED: Roman Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationLa rencontre des silences Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationD'une nuit blanche d'automne à une aurore pourpre d'autan Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationTais-toi sinon…: Les grillons qui chantent faux Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationCœur (é)pelé: Textes de Poésie en Français et en Lingala Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationMaman Zita: La force de vivre Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationÉcorché Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationCousu de fil rouge Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationJ'écris donc j'existe: Roman Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationAnges Gaiens, livre 1: La Toile de l'Eveil Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationSeule la magie peut nous sauver Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationCôté rue: Recueil de nouvelles Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationJe veux vivre Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationLa vie en face… ne vous déplaise: Une biographie-fiction Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationPensées Clandestines Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationMalaimance Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationESPION DE CHARLES VI: CHRONIQUES CRIMINELLES IV Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationJe ne suis que ça: Roman dystopique poétique Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationTrois bombes et une terroriste pour l'Occident Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluation
Poésie pour vous
Les Oeuvres Complètes de Rimbaud Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationLes cent-et-un meilleures poèmes de la langue française: Choisis par Marc & Claudia Dorchain Évaluation : 5 sur 5 étoiles5/5Le Spleen de Paris (Petits poèmes en prose): Un recueil posthume de poésies de Charles Baudelaire Évaluation : 4 sur 5 étoiles4/5Le Paradis Perdu - illustré Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationCharmes Évaluation : 3 sur 5 étoiles3/5Œuvres Complètes De Charles Baudelaire Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationDe terre, de mer, d'amour et de feu Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationLéopold Sédar Senghor: De la négritude à la francophonie Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationLa crise de L'esprit: Suivi de : Bilan de l'Intelligence, Regards sur le monde actuel Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationHaïti pour toujours/Ayiti pou toutan: Recueil de poèmes en hommage à Haïti Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationEcrire au féminin: Anthologie de poésie féminine mondiale Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationLa fin de Satan Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationOeuvres complètes d'Apollinaire Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationLes Métamorphoses Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationPoésie politique congolaise: 1959-1966 Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationPoèmes saturniens Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationLes Fleurs du Mal: French 1861 version Évaluation : 4 sur 5 étoiles4/5La Divine Comédie: Tome III : Le Paradis Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluation60 Poèmes d'Amour en Français: La Plus Belle Collection de Poèmes du Monde Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationLes fables de Jean de La Fontaine Évaluation : 4 sur 5 étoiles4/5Poésie moderne: Les Fiches de lecture d'Universalis Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationLes Oeuvres Complètes de Virgile (Édition intégrale): Bucoliques + Géorgiques + L'Énéide + Biographie Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationHaïkus des 5 saisons: Variations japonaises sur le temps qui passe Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationUn jour de mars 2020 Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationMéditations poétiques Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationMythologie grecque et romaine: Introduction facile et méthodique à la lecture des poètes Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationSonnets en assonance Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationLa musique mot à mot: ou l'émotion des sons Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluation
Avis sur Le crève-coeur, le mien version 2.0
0 notation0 avis
Aperçu du livre
Le crève-coeur, le mien version 2.0 - Stanislas Kazal
Le Crève Cœur, le Mien
Chansons,Poèmes,Nouvelles
de Stanislas Kazal
Le Crève Cœur, le Mien
By Stanislas Kazal
Copyright 2014 Stanislas Kazal
Smashwords Edition
ISBN: 9781310304811
Dépôt légal BNF 2008
This ebook is licensed for your personal enjoyment only. This ebook may not be re-sold or given away to other people. If you would like to share this book with another person, please purchase an additional copy for each recipient. If you’re reading this book and did not purchase it, or it was not purchased for your use only, then please return to Smashwords.com and purchase your own copy. Thank you for respecting the hard work of this author.
Pour ma fille Paolina
En mémoire de Jean-Michel Pacari
Table des Matières
Préface et Introduction
Avertissement
Avant-propos
La naissance de Stanislas Kazal
K va voir Momo qui ne le voit pas !
Explorateurs du quotidien
Jacadi
Le quasiclodo
Madame Saugrenue
Jane
Marina
Elle est philosophe à ses heures
Le fantôme du Staline Palace
Le mendiant et son violon
L’été indien
L'apparition
La guerre des bars
L'homme de Java
Gare saint Jean
Félins pour l'autre
Waf waf!
L'école buissonnière
L'Introduction Regulus
L’année de tous les dangers
Les confessions d'un enfant d'aucun siècle
Que sont devenus nos ados rebelles ?
Merde à l’été !
Tu es belle quand tu manges!
Désertitude
Postface et conclusion
Préface et Introduction
Je me souviens de Stanislas KAZAL, place de la victoire, parlant de France-Culture et de Radio Campus Bordeaux avec gourmandise.
Je me souviens de Stanislas KAZAL chez notre ami P., dégustant des huîtres avec délectation.
Je me souviens de Stanislas KAZAL contemplant sa muse aux yeux de mer.
Je me souviens de Stanislas KAZAL trempant ses lèvres dans un verre de vin rouge.
Je me souviens de Stanislas KAZAL assis dans un fauteuil Voltaire, me parlant de sa fille avec dévotion. Je me souviens de Stanislas KAZAL descendant lentement l’escalier en pierre d’une cave bordelaise....Là, il allait à la rencontre de Marina, et du fantôme du Staline Palace surgissant de sa Pologne lointaine.
Assis par terre, il devisa avec quasi-clodo des Capucins, humant l’odeur d’un chiche-kebab.
De textes en textes, me revenaient les accents graves d’un BREL, la force d’un Ferré et les accords furieux du rock des années 70. Puis BRASSENS et GAINSBOURG firent aussi irruption.
Fortement intimidé par cet aréopage, j’écoutais la voix, Je regardai le corps de ce raconteur d’histoires, de ce Poète ciseleur de mots, construire un monde où l’aube
Grise de la ville fangeuse côtoie les carrefours célestes piquetés d’étoiles. Les mots, dans sa bouche, devenaient pierres précieuses et les phrases se déroulaient bleues, rouges, jaunes ouvertes. Autant de mots, autant de révoltes contre un monde
Sourd à l’envie de vivre, un monde ivre de ses certitudes, où l’artiste n’a pas droit à la parole.
Un monde qui brise les pierres précieuses. Un monde qui se condamne.
Écouter Stanislas KAZAL, c’est dire non ,à la dictature du bien penser, du bien sentir, du bien dire ?
Penser, sentir, dire, trois domaines que l’humain devrait appréhender avec sagesse, justice, tendresse, amour et circonspection.
Écouter Stanislas KAZAL, c’est reconnaître l’authenticité de la langue . Les mots sonnent comme des étoiles criées à la face du ciel.
Rêve de justice caresse du monde décrié à l’endroit où nul n’ose se situer.
Rêve d’amour où l’autre se construit, et devient abri. Rêve d’un ailleurs où l’impossible serait l’avenir du genre humain.
Écouter Stanislas KAZAL, c’est accorder un regard lucide sur le monde qui nous entoure.
Avec amour.
Avec humour.
Là où se confondent tendresse et dérision.
Là où se profile l’ombre d’une vérité.
Là où, le frisson brise la bêtise.
Regarder Stanislas KAZAL, c’est savoir que la mémoire
est la matrice des rêves.
Regarder Stanislas KAZAL, c’est construire un corps dans
la lumière d’un son.
« Et que le son soit lumière. »
Regarder Stanislas KAZAL, c’est voir le monde se déplier.
Se découper en volutes, éclater en uppercut, se résoudre en anacoluthes.
A : Le cou : trois petits tours dans chaque sens !
Le visage : une bonne vieille pomme ridée !
Les épaules : on se les roule d’arrière en avant. Et inversement.
Les coudes : ils tournent allègrement sur eux-mêmes.
Les poignets : ainsi font les petites marionnettes.
La taille : en avant, à droite, en arrière, à gauche, et retour.
Le bassin : en avant, à droite, en arrière, à gauche, et retour.
Les hanches : Jambes jointes, jeter une jambe tendue sur le côté, puis la ramener le plus lentement possible, jusqu’à la position initiale. Idem pour l’autre jambe;
garder le bassin fixe.
Les abducteurs : la fleur de Lotus. Assis par terre, les plantes de pieds jointes, genoux écartés, se pencher en avant, le dos plat, tête dans le prolongement du buste.
Toucher le sol avec son front, si possible.
Les genoux : acquérir l’équilibre sur une jambe. L’autre cuisse à l’horizontale. Laisser pendrela jambe.
Faire tourner la rotule, dans un sens, puis dans l’autre.
Et reposer.
Les chevilles : jambe tendue, faire pivoter la cheville
dans un sens, puis dans l’autre. Et reposer.
Les talons : reculer sur les talons, aussi loin et
rapidement que possible.
Les orteils : parcourir la distance précédente, harc-boutant les orteils pour pouvoir avancer.
Saisir un crayon avec les orteils.
Enfin, position de repos :
Assis sur les talons, tête baissée entre les genoux, paume des mains au sol.
Pousser sur les talons, le plus lentement possible. Sentir
Tous les éléments du corps, précédemment échauffés,
reprendre leur place dans l’image corporelle.
Ça FORGE UN CORPS !
Stanislas KAZAL en fait l’amère expérience, plusieurs fois
par semaine !
Puisqu’il avait satisfait aux épreuves susnommées, il eût
droit au raffinement supérieur.
On lui rappela qu’il avait une voix.
Pour un chanteur, c’est normal ! Enfin, paraît-il...
Pour lui... Au moins !
Un O, placé dans le ventre.
Un A, dans la poitrine.
Un I, dans la tête.
Eh puis quoi, encore !
I
Il faut savoir que, selon certaines lois en vigueur, cela
peut changer. Et ce, à tout instant.
Contre toute attente, le KAZAL encore indompté, n’a rien
dit. En effet, lorsque le bout du crayon lui a été mis entre
Les dents, son aptitude légendaire à la contestation fût réduite à néant.
ÇA A L’AIR DE RIEN, MAIS ÇA POSE UNE VOIX !
Bientôt, les lèvres s’étirèrent. Les syllabes sortirent de
sa bouche. Les histoires d’amour, comme les invectives
contre la bêtise ambiante, emplirent l’espace.
ET
Stanislas KAZAL parla. Le corps parla. À force de
conciliabules, ils tombèrent d’accord.
ÇA A FAILLIT SAIGNER !
Toutefois, un baiser rouge panse les plaies de l’âme.
La