INTERVIEW
For Clara
Schumann. Brahms, Deutsche Grammophon, 19,99 euros.
Bien sûr, on pourrait se noyer dans son regard bleu à la Gene Tierney, oubliant ce que ces deux lagons ont à nous révéler. Ceux qui ont écouté son album Water, réflexion autour de Ravel ou Debussy sur la question environnementale, comprendront, tout comme ceux qui ne se sont toujours pas remis du majestueux The Messenger, croisant l’œuvre de Mozart avec celle du pianiste et compositeur ukrainien contemporain Valentin Silvestrov. Hélène Grimaud n’a pas froid aux yeux. On entend l’adoration que Françoise Hardy, une autre Dame du Lac, lui voue. Ces jours-ci, la pianiste se confie à travers deux objets, l’un littéraire et l’autre musical. Dans le premier, Renaître, écrit sous la plume de son ami Stéphane Barsacq, l’âme sœur des loups se raconte au travers de ses inquiétudes sur les espèces menacées. Dans le second, For Clara, l’instrumentiste revisite à la fois Robert Schumann et Johannes Brahms, inspirés par une même femme, la pianiste et compositrice allemande Clara Wieck, avant qu’elle ne s’efface comme muse derrière le nom de Clara Schumann.
, votreen 2003, est né d’une question posée par une petite fille à la sortie d’un concert : Avez-vous la réponse aujourd’hui ?