Apprendre à dire "non".
Même les bouddhistes se retrouvent régulièrement dans des situations désagréables, ceux qui sont dans la vraie vie doivent prendre de nombreuses décisions, voient des gens, vivent des événements, ne vivent pas toujours de manière agréable.
Parfois, il faut prendre une décision, on ne peut pas toujours tout laisser aller, suivre le courant n'est pas toujours une option.
Pour de nombreuses personnes, il est particulièrement douloureux de dire simplement "non", car cela entraîne inévitablement une déception pour les personnes qui ont misé sur un "oui".
Tu me prêtes de l'argent ? Je peux rester debout plus longtemps ? Est-ce que tu m'achètes ça ? Tu veux ? Tu vas le faire ? Tu peux ?
La réponse ne peut pas toujours être OUI, la réponse ne peut pas toujours être positive. Celui qui n'achète que des sucreries à ses enfants (parce qu'ils pleurnichent) participe à leurs problèmes ultérieurs, est ce qu'on appelle un codépendant, devrait simplement dire NON, mais ne le peut pas. Pourquoi en est-il ainsi ?
On peut apprendre à dire non, même si on a naturellement peur des conséquences. En tout cas, les adeptes de Bouddha ont eux aussi mauvaise conscience.
Qui ne connaît pas cette situation où le "oui" devrait être un "non", mais où les émotions font obstacle à notre véritable moi ? Dans le rôle que nous jouons, le oui est juste, mais la vraie personnalité, elle, veut plus souvent dire non, mais n'ose pas !
Mais pourquoi ne disons-nous pas simplement non, si nous voulons dire non, comment le oui franchit-il nos lèvres ? Oui, le sentiment de culpabilité, et un non a de toute façon des conséquences que nous voulons éviter, c'est finalement de la paresse, ou de la lâcheté, mais en aucun cas un titre de gloire.
Apprenez à dire "non", car vous êtes le seul à décider de votre vie (en dehors du karma bien sûr), ne soyez pas une poule mouillée, on ne peut pas être ami avec tout le bus, il suffit de bien connaître le chauffeur.
Si quelqu'un vient vers vous avec une demande que vous souhaitez refuser, gagnez d'abord du temps, repoussez la réponse aux "calendes grecques", dites que vous voulez d'abord y réfléchir.
Ensuite, évaluez ce que vous "coûterait" un oui ou un non, prenez conscience des conséquences.
Enfin, une réponse alternative peut aider, par exemple : Je ne t'achèterai pas de chocolat, mais tu peux avoir quelque chose de "sain". Emballé dans un peu de compassion, le "non" n'a plus l'air aussi dur et représente souvent une solution vraiment "meilleure".
Dites souvent "non", c'est une bonne formation du caractère, tout ce qui brille n'est pas or.
Ne dites jamais "oui" quand vous voulez dire "non" ! Le chemin est le but !
Tu ne peux pas te fabriquer la paix intérieure et la félicité, elles sont ta vraie nature. Ils ne restent que lorsque tu abandonnes la souffrance.
- Bouddha - nom d'honneur de Siddharta Gautama - 560 à 480 avant l'an zéro

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