L'Enfant Interdit du Roi Lycan : Une Romance de Mates par Proximité Forcée

Par Elena Everhart

Trahison. Passion. Un secret qui pourrait anéantir un royaume.  

Isla n'était qu'une guérisseuse, une force silencieuse de compassion dans un monde régi par le pouvoir et la tradition. Mais une nuit imprudente sous la pleine lune a tout changé. Sa connexion avec le roi lycan énigmatique, Kael, était indéniable, leur lien forgé dans l'ombre et des moments volés. Pourtant, à l'aube, le devoir de Kael envers son trône a supplanté son cœur. Il l'a rejetée, la laissant porter seule le fardeau de leur union interdite.  

Des années plus tard, lorsque le fils d'Isla commence à manifester des pouvoirs mystérieux liés à une ancienne prophétie, le roi lycan frappe à sa porte. Ses yeux gris orageux reflètent des regrets, mais sa présence menace de bouleverser la vie fragile qu'Isla a construite. Ensemble, ils doivent affronter un réseau de dangers, des ennemis qui se rapprochent et une prophétie qui désigne leur enfant comme la clé du salut ou de la destruction.  

Mais la confiance est fragile, et les blessures anciennes sont profondes. Isla et Kael pourront-ils surmonter leur douleur et s'unir ? Ou les secrets de leur passé déclencheront-ils une guerre qui pourrait anéantir leur monde ?  

Puissant, passionnant et rempli de rebondissements saisissants, L'Enfant Interdit du Roi Lycan est un récit captivant d'amour, de rédemption et de lutte pour protéger ce qui compte vraiment.  
 

• Langue: Français
• Éditeur: Elena Everhart
• Date de sortie: 11 mai 2025
• ISBN: 9798231990641

Elena Everhart

Elena Everhart is a passionate storyteller who has captured readers' hearts with her intoxicating blend of supernatural romance and emotional intensity. Specializing in werewolf romances that explore the wild side of love, Elena crafts tales where fierce pack dynamics meet tender vulnerability, and destiny calls to those brave enough to answer. Her novels feature strong heroines who aren't afraid to run with the wolves and alpha males who discover that true strength lies in protecting what they love most. When she's not weaving stories of moonlit encounters and fated mates, Elena enjoys exploring ancient folklore, practicing yoga at dawn, and spoiling her two cats who clearly believe they're the apex predators of the household. She draws inspiration from her travels through small mountain towns and her belief that everyone deserves a love worth howling about.

Aperçu du livre

One

Chapitre 1 : Un passé brisé

La lumière argentée de la pleine lune baignait la clairière, peignant la foule de teintes éthérées. Moonglade, avec ses arbres imposants et ses vents murmurants, semblait vivante, chaque ombre vibrant de secrets. Le rituel annuel de liaison des lycans était à la fois une célébration et un spectacle. Des loups sous forme humaine, vêtus de leurs plus beaux atours, se déplaçaient avec grâce et précision. C’était leur héritage : une démonstration de force, de beauté et d’unité. Pour la plupart.

Elara Ravenshade se tenait au bord de la foule, à un monde d’écart. Ses yeux émeraude reflétaient la lumière, une trahison involontaire des émotions qu’elle s’efforçait d’enfouir. Le tissu de sa robe verte, simple mais fluide, collait à sa silhouette frêle, soulignant une force délicate. Elle jouait distraitement avec le bracelet en argent à son poignet, ses doigts effleurant la légère marque cachée en dessous.

Les murmures ont commencé avant qu’elle ait pris sa place. Pourquoi est-elle ici ? Elle n’appartient pas à ce groupe. Une piqûre familière la brûlait. Elle baissa les yeux, souhaitant que ses épaules restent droites. Malgré tout leur dédain, elle ne leur donnerait pas la satisfaction de la voir se briser.

De l’autre côté de la clairière, la présence de Kael Thornehart était magnétique. Imposant et large d’épaules, il se déplaçait avec l’autorité d’un homme destiné à diriger. Le gris orageux de ses yeux était vif et perspicace, ne ratant rien. Vêtu d’une cape noire sur mesure avec une crête argentée sur son cœur, il était l’incarnation vivante du pouvoir du Crescent Dominion. Chacun de ses pas exigeait le respect, bien que la tension dans sa mâchoire laissait deviner le trouble qu’il enfouissait sous la surface.

Le cœur d’Elara se serra lorsque son regard se posa brièvement sur elle, s’attardant une seconde angoissante avant de s’éloigner. Son rejet des mois plus tôt avait été rapide et cinglant, une décision prise par devoir, pas par désir. Mais le lien entre eux, un fil qu’aucune distance ne pouvait rompre, était une attache cruelle.

La clairière se tut lorsque Lysandra Falkmere s’approcha de Kael. Elle était à l’opposé d’Elara en tous points : statuaire, ses cheveux platine brillant sous le clair de lune. Ses yeux bleus glacés fixaient Kael avec une attention prédatrice. La robe fluide argentée qu’elle portait moulait ses courbes, témoignage de sa confiance en elle. Elle posa une main sur le bras de Kael, le réclamant avec un sourire aussi tranchant que du verre.

Elara se détourna, le souffle coupé. Elle n’avait aucun droit de se sentir ainsi, plus maintenant. Avant qu’elle ne puisse partir, une main attrapa son bras. Rowena Pierce, sa seule alliée dans ce monde hostile, lui lança un regard entendu. « Tu pars si tôt ? » Les cheveux de feu de Rowena et sa langue acérée étaient souvent les seules choses qui se dressaient entre Elara et l’isolement complet.

« Je n’aurais pas dû venir », murmura Elara.

« Ne leur donne pas cette satisfaction », répondit Rowena, resserrant son étreinte. « Tu es plus forte que ça. »

Le rire de Lysandra résonna dans l’air et Elara sentit le monde basculer. « Non, ce n’est pas le cas », dit-elle en s’éloignant. Elle disparut dans l’ombre des arbres, laissant derrière elle la clairière et ses jugements.

La maison d’Elara se trouvait à l’orée de la forêt, une modeste structure entourée de fleurs sauvages et d’herbes. La douce lueur du feu à l’intérieur offrait un sentiment fragile de sécurité. Elle poussa la porte en bois, le grincement familier emplissant le silence.

Ses doigts effleurèrent les étagères qui bordaient les murs, chacune remplie de pots d’herbes et de potions qu’elle avait confectionnées. Le cottage sentait la lavande et la sauge, un baume réconfortant contre le poids des événements de la nuit. Elle s’enfonça dans le fauteuil usé près du feu, enfouissant son visage dans ses mains.

L’arrivée de Rowena fut aussi soudaine que sa personnalité. La porte s’ouvrit et la tornade aux cheveux roux entra, ses yeux verts brillants d’inquiétude. « Tu ne peux pas t’enfuir comme ça. »

« Je n’appartiens pas à cet endroit », murmura Elara.

Rowena traversa la pièce et s’accroupit devant elle. « Et quoi ? Tu penses que tu appartiens à ce lieu ? Tu te caches ? Tu les laisses dicter ta valeur ? »

Elara leva la tête et croisa le regard de Rowena. « Ils n’oublieront jamais ce que ma famille a fait. »

« Ta famille n’a rien fait », répliqua Rowena. « Et tu ne devrais pas laisser leur ignorance te définir. »

Elara secoua la tête, le poids de la marque sur son poignet lui devenant soudain insupportable. « Ce n’est pas seulement eux. C’est ça. » Elle retira sa manche, révélant le léger contour argenté. « Cela me lie à quelque chose que je ne comprends pas, quelque chose que je ne peux pas contrôler. »

Rowena étudia la marque, son expression s’adoucissant. « Peut-être que ce n’est pas une question de contrôle. Peut-être que c’est une question d’acceptation de soi. »

Avant qu’Elara ne puisse répondre, un hurlement de douleur perça l’air. Le son était proche, rauque de souffrance. Rowena se raidit. « Ne fais pas ça. »

Mais Elara avait déjà saisi sa cape. « Je dois le faire. »

La forêt était plus sombre ici, les arbres plus vieux et plus rapprochés, leurs branches formant une voûte qui bloquait la lumière de la lune. Le hurlement s’était arrêté, laissant derrière lui un silence étrange. Le cœur d’Elara s’emballa tandis qu’elle suivait la faible traînée de sang qui s’enfonçait plus profondément dans les bois.

Elle le trouva étendu près d’un tronc d’arbre tombé, sa fourrure noire et lisse tachée de sang. La respiration du loup était laborieuse, chaque soulèvement et chaque abaissement de sa poitrine étaient une lutte. Elle s’agenouilla à côté de lui, les mains tremblantes.

« Je ne vais pas te faire de mal », murmura-t-elle en attrapant le sac d’herbes à ses côtés. Ses doigts effleurèrent sa fourrure, et un changement soudain d’énergie la figea.

La forme du loup scintilla, se dissolvant dans la forme humaine de Kael. Ses yeux gris orage s’ouvrirent, embrumés par la douleur mais indubitablement les siens. Du sang tachait sa chemise, et son expression était un mélange de surprise et de vulnérabilité.

« Elara, » grogna-t-il, la voix rauque.

Elle le regarda, le poids du moment pesant sur elle. « Kael. »

(Les scènes 4 et 5 continuent dans la réponse suivante)

La lumière du feu vacillait contre les murs de la maison d’Elara alors qu’elle travaillait méthodiquement, ses mains stables malgré l’agitation qui la tourmentait. Kael était assis sur la chaise qu’elle réservait à ses patients, sa chemise enlevée pour révéler une entaille sur ses côtes. Sa peau était pâle, sa respiration superficielle, mais ses yeux gris orageux ne quittaient jamais son visage.

« Ça risque de piquer », murmura-t-elle en trempant un chiffon dans la pommade aux herbes qu’elle avait préparée. L’odeur riche et terreuse emplit la pièce, se mêlant à la lavande qui pendait des chevrons.

« Fais ce que tu dois faire », dit Kael d’une voix bourrue. Ses paroles étaient tranchantes, mais la vulnérabilité de son expression les adoucissait.

Elara travaillait en silence, la tension entre eux était forte et inexprimée. Son contact était doux mais ferme, ses doigts effleurant sa peau tandis qu’elle nettoyait la blessure. Malgré elle, elle ne pouvait ignorer la chaleur qui émanait de lui, l’attraction magnétique à laquelle elle avait tant essayé de résister.

« Tu n’aurais pas dû rester seule là-bas », dit-elle enfin à voix basse. « C’est dangereux. »

La mâchoire de Kael se serra. « Je ne m’attendais pas à finir ici. »

« Et pourtant, tu es là », répondit-elle en croisant son regard. La tempête dans ses yeux reflétait celle dans son cœur, à la fois féroce et implacable.

Pendant un moment, aucun des deux ne parla. Les seuls bruits étaient le crépitement du feu et le doux froissement du tissu pendant qu’Elara travaillait. Mais le silence n’était pas vide ; il était chargé, chaque regard et chaque mouvement chargés de sens.

Quand elle eut fini, elle se leva et recula, s’essuya les mains sur un chiffon. « Tu guériras, mais tu as besoin de repos. »

Kael se leva lentement, ses mouvements réfléchis. Sa taille et sa présence emplissaient l’espace restreint, et Elara sentit l’air devenir plus lourd. « Merci », dit-il, sa voix plus basse à présent, presque hésitante.

Elara croisa les bras, le regard fixe. « Ne me remercie pas, Kael. J’ai fait ce que n’importe qui aurait fait. »

« Ce n’est pas vrai », a-t-il dit en s’approchant. « Tout le monde n’aurait pas pu aider. »

Elle retint son souffle, mais tint bon. « Peut-être pas. Mais je ne suis pas comme tout le monde. »

Kael l’étudia un long moment, son expression indéchiffrable. Puis, sans un mot de plus, il se retourna et partit, la porte se refermant doucement derrière lui.

Elara se tenait là, le cœur battant dans sa poitrine. Elle toucha la marque sur son poignet, la faible lueur lui rappelant le lien qu’elles partageaient, un lien auquel aucune d’elles ne pouvait échapper.

Le rêve commença comme d’habitude, avec une douce lueur illuminant les ruines antiques du sanctuaire d’Aeloria. Les murs de pierre en ruine étaient entrelacés de vignes, leurs feuilles luisantes de rosée. L’air était chargé d’une odeur de jasmin et d’un léger bourdonnement de magie.

Elara se tenait au centre du sanctuaire, la marque sur son poignet brûlant de mille feux. Elle se tourna lentement, cherchant la source de la voix qui l’appelait toujours dans ces rêves.

« Enfant du destin », murmura la voix, douce et mélodieuse. Elle semblait venir de partout et de nulle part, résonnant à travers les ruines. « Tu portes la clé de l’avenir, un avenir qui ne tient qu’à un fil. »

« Qu’est-ce que ça veut dire ? » s’écria Elara, la voix tremblante. « Qu’est-ce que je suis censée faire ? »

La voix ne répondit pas. Au lieu de cela, la lueur s’intensifia et le sanctuaire sembla vibrer d’énergie. Elara serra son poignet, la marque brûlant si fort qu’elle lui faisait mal.

Puis, aussi soudainement qu’il avait commencé, le rêve s’est terminé.

Elara se réveilla en sursaut, le cœur battant. Le cottage était sombre et silencieux, le feu réduit à des braises incandescentes. Elle se redressa, la main toujours serrée sur son poignet. La marque était désormais faible, sa lueur à peine visible dans la faible lumière.

Un bruit à l’extérieur la figea. Le doux craquement des pas sur le sol de la forêt lui fit frissonner le long de la colonne vertébrale. Elle se dirigea vers la fenêtre, scrutant l’obscurité.

Une ombre se déplaçait parmi les arbres, trop grande pour être celle d’un animal. Elara en eut le souffle coupé et recula, l’esprit en ébullition. Qui que ce soit, ou quoi que ce soit, elle savait que ce n’était pas amical.

La sensation d’être observée persista longtemps après la disparition de l’ombre. Elara était assise près du feu, ses pensées tourbillonnantes. Le rêve, l’apparition de Kael et l’ombre à l’extérieur indiquaient tous une chose : sa vie était sur le point de changer d’une manière qu’elle ne pouvait pas encore comprendre.

Two

Chapitre 2 : Ombres et secrets

La grande salle du Council Hall surplombait le Crescent Dominion, ses arches imposantes et ses peintures murales gravées décrivant l’histoire de leur espèce. Des torches vacillaient le long des murs, projetant des ombres changeantes sur le sol en marbre. La pièce bourdonnait d’une tension silencieuse, le poids de la tradition palpable dans l’air.

Kael Thornehart était assis à la tête de la longue table en chêne, ses yeux gris orageux fixés sur le parchemin devant lui, bien que son esprit errait. Ses larges épaules étaient tendues sous le manteau noir sur mesure qui portait l’insigne du Crescent Dominion. La salle, remplie des anciens