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Le Cœur du Viking: Désirée, capturée, réclamée, #3
Le Cœur du Viking: Désirée, capturée, réclamée, #3
Le Cœur du Viking: Désirée, capturée, réclamée, #3
Livre électronique218 pages2 heuresDésirée, capturée, réclamée

Le Cœur du Viking: Désirée, capturée, réclamée, #3

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À propos de ce livre électronique

Une réputation basée sur une sauvagerie impitoyable.
Un chef se délectant d'effusions de sang et de conquêtes.
Un homme décidé à se venger.

Récemment mariée à Eirik, maintenant jarl de tout Svolvaen, je porte le bébé que nous désirons tous deux.
Mais l'ennemi le plus féroce de Svolvaen ne nous accordera pas la paix.

Tombée entre les mains de la Bête, l'évasion est impossible
Je dois rassembler toutes mes forces.
Sans elles, je ne survivrai pas.



Le Cœur du Viking est le troisième tome de la trilogie Désirée, capturée, réclamée.
Une histoire palpitantes avec de ténébreux vikings ! 
 

Les guerriers les plus redoutables font les passions les plus intenses. 
Redoutables. Incontrôlables. Irrésistibles. 

LangueFrançais
ÉditeurDark Castle Press
Date de sortie16 févr. 2025
ISBN9798230048299
Le Cœur du Viking: Désirée, capturée, réclamée, #3
Auteur

Anna Quinn

Anna Quinn is an American writer and teacher based in Washington State. She is the author of the novel The Night Child. Her writing has appeared in Psychology Today, Writer’s Digest, Medium, Washington 129 Anthology, and Alone Together: Love, Grief, and Comfort in the Time of COVID-19 Anthology. When she isn’t writing, she’s kayaking the Salish Sea or hiking in the Olympic Rainforest.

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    Aperçu du livre

    Le Cœur du Viking - Anna Quinn

    Eldberg

    Mai 960 apr. J.-C.

    Il s’éveilla au son des flammes crépitantes. Étincelant et crachant, le toit était en feu, d’un rougeoiement terne à travers un voile de fumée âcre.

    Il s’assit pour rejeter les fourrures, prendre sa respiration et crier, mais sa gorge se ferma contre la cendre fétide.

    Il secoua son épouse endormie, mais elle ne réagit pas.

    Par les dieux ! Ils devaient sortir.

    Les yeux brûlants, il la souleva du lit.

    L’incendie avançait rapidement, les flammes dévorant les poutres.

    Eldberg enfouit son visage contre l’épaule de Bretta. Sa tête était rejetée en arrière.

    Trouve la porte.

    Il réussit à faire quelques pas, bien que ses pieds nus fussent brûlés. Rien n’importait, ils devaient s’échapper. Il y était presque quand quelque chose le frappa à la tête.

    Il l’appela en tombant ; ou pensa qu’il l’avait fait.

    Et puis, bien que la pièce fût éclairée brillamment par les flammes, il n’y eut plus que l’obscurité.

    Eldberg

    Eldberg resta couché trois jours et trois nuits, son corps n’étant pas encore prêt à se réveiller. Quand il le fit, une douleur fulgurante l’étreignit.

    Le souvenir de cette nuit lui revint avec toute la force du tonnerre de Thor, frappant de peur le cœur d’Eldberg. Déjà, il connaissait son sort, mais ne l’accepterait pas, pas avant que la vérité n’ait été dite à haute voix.

    Sweyn, le commandant de sa garde de bataille, se tenait d’un côté, le visage sévère. Derrière lui se tenaient Fiske, Rangvald, Hakon, Ivar. Personne ne voulait croiser son regard, pas même Thoryn, le plus inébranlable de ses hommes assermentés.

    Seule Sigrid, la tante de Bretta, rassembla son courage.

    ‒ Le toit de la grande salle fume encore, dit-elle, sa voix ne s’élevant pas au-dessus d’un murmure. Ivar et Thoryn ont bravé les flammes pour te tirer dehors.

    Sigrid prit une inspiration profonde.

    ‒ Thorin est retourné trois fois pour Bretta, mais la fumée était trop épaisse, la chaleur trop féroce.

    Elle se mordit la lèvre.

    ‒ Rangvald et Fiske l’ont empêché d’essayer à nouveau. Ma Bretta ! Elle n’est… plus, mon jarl.

    Une secousse le traversa, d’un désespoir soudain et terrible. Il resta immobile, maîtrisant son désir de hurler de douleur. Son épouse ! La femme qu’il avait épousée à la demande de son père, un mariage contracté pour lier sa loyauté à Skálavík. La femme pour laquelle il ne s’était jamais attendu à ressentir de l’amour. La femme qui l’avait adoré, inexplicablement, et sans réserve.

    Et l’enfant.

    Ses mains froissèrent le tissu sur lequel il était allongé.

    Son enfant. Six mois de gestation.

    Eldberg ravala de la bile aigre et serra les mâchoires. Avec une intensité renouvelée, il examina les visages devant lui. Faisant signe à Sigrid de s’éloigner, il regarda Thoryn.

    La détresse de celui-ci était gravée profondément, ses lèvres desséchées et blanches. Thoryn était courageux et loyal ; il aurait donné sa vie pour sauver Bretta.

    Eldberg se tourna vers Sweyn. De tous ses hommes, il lui ressemblait le plus, ambitieux et impitoyable, capable d’agir sans remords ou merci.

    Enlevé enfant par des berserkers maraudeurs, Eldberg avait été réduit en esclavage jusqu’à sa quinzième année, lorsque sa taille, sa force et sa volonté implacable lui avaient valu une véritable place parmi eux. Il n’avait connu que leur mode de vie, où la brutalité et la sauvagerie étaient récompensées.

    En tant que mercenaire de Beornwold, payé pour se joindre à ses raids à l’ouest, Eldberg s’était battu aux côtés de Sweyn pendant quinze ans, et avait vu sa jalousie, car Eldberg était bientôt devenu le favori par rapport à tous les autres. Le vieux jarl l’avait choisi pour épouser Bretta, pour engendrer la lignée de Beornwold, et pour reprendre le flambeau.

    L’obéissance de Sweyn n’était pas due à un quelconque sentiment de fraternité, mais parce que cela lui apportait le commandement sur les autres, au nom de son jarl.

    Garde tes ennemis proches, lui avait dit Beornwold il y a longtemps.

    Eldberg fronça les sourcils. Il avait bien respecté ces paroles, accordant l’autorité à Sweyn, satisfaisant le besoin qui animait l’autre homme, l’utilisant. Sweyn était-il devenu cupide ? Avait-il souhaité la mort de son jarl et celle de son héritier, encore à naître ?

    Les Norns n’avaient démêlé qu’un brin de ce fil sur leur métier à tisser.

    La conviction l’assaillit ; Sweyn avait tout planifié. Il avait voulu le tuer et prendre sa place. Il avait assassiné Bretta !

    ‒ Comment l’incendie a-t-il commencé ?

    Eldberg garda sa voix égale, s’adressant à Sweyn seul. En dépit de sa fureur, il chercherait les preuves avec précaution.

    ‒ Cela, je l’ai appris, mon jarl, et j’ai fait enchaîner le coupable, dit-il, faisant un geste envoyant Ivar et Fiske hors de la pièce. Nous l’avons capturé la nuit même de son crime. Un espion de Svolvaen, envoyé pour t’assassiner.

    Rassemblant ses forces, Eldberg se souleva un petit peu.

    ‒ Relève-moi, Sweyn.

    Son commandant le prit sous les bras, le tirant en position assise. De son côté gauche, enveloppé d’onguent et de pansements, une douleur fulgurante le traversa, plus grande qu’Eldberg ne l’avait anticipé. Mais il avait enduré bien d’autres blessures ; ceci n’était pas différent.

    Sigrid se précipita pour placer des oreillers derrière son dos. Eldberg hocha brusquement la tête, acceptant son aide. En elle, au moins, il pouvait avoir confiance. Sigrid avait élevé Bretta comme sa propre fille et elle respectait l’amour entre sa nièce et le jarl.

    L’homme traîné dans la pièce, recroquevillé, était plus petit d’une tête que ceux qui l’entouraient. Fiske et Ivar le soutenaient de chaque côté, car il était incapable de se tenir debout. Sa tête et ses membres pendaient, ses poignets et ses chevilles pliés à des angles anormaux. Les deux yeux étaient bouffis, fermés dans son visage ensanglanté. Sa mâchoire pendait, cassée.

    ‒ L’homme a été battu presque à mort.

    Eldberg fixa Sweyn d’un regard glacial.

    ‒ Je l’ai interrogé. C’était nécessaire.

    Eldberg plissa les yeux.

    ‒ Et maintenant, il ne peut plus parler.

    ‒ J’ai découvert tout ce que tu dois savoir, mon jarl. Le successeur de Hallgerd, Gunnolf de Svolvaen l’a envoyé. D’un bateau de pêche, il a nagé dans la crique nord et a escaladé les falaises, une main après l’autre. Attendant la nuit, il est entré dans les bois, observant plusieurs jours avant d’agir.

    ‒ Sans être détecté ? Tout ce temps ?

    Sweyn haussa les épaules.

    ‒ Il est plus vermine que guerrier, habile à se cacher.

    ‒ Et pourquoi ? Qu’en est-il du traité ? Près de trente étés ont passé. Pourquoi ce Gunnolf agirait-il si stupidement ? Svolvaen ne fait pas le poids.

    ‒ Tu réponds à ta propre question, jarl.

    Sweyn baissa la tête.

    ‒ Dans la crainte de ce que nous étions jadis, et de ce que nous avons le pouvoir d’être, Gunnolf a envoyé son homme pour rassembler les informations qui pourraient être utiles.

    Il releva les yeux.

    ‒ Et pour nous blesser mortellement, en causant ta mort.

    Eldberg se déplaça en grimaçant.

    ‒ Relève-lui la tête. Je veux le voir.

    Sweyn saisit les cheveux de l’homme au sommet de sa tête.

    Dans le feu de la bataille, Eldberg avait peu de scrupules à couper le membre ou la tête d’un homme, mais l’état du prisonnier le fit grimacer. Incapable de fermer la bouche, une bave ensanglantée pendait à son menton. Ses joues et son nez étaient probablement cassés, la chair meurtrie et écorchée.

    Eldberg aimait regarder un homme dans les yeux, mais la chair enflée l’empêchait de le faire. Il tourna son regard vers Sweyn, dont les yeux d’un gris de granit demeuraient impassibles.

    ‒ Comment cela a-t-il été fait ?

    Sweyn répondit sans hésitation.

    ‒ Il a appris la position de ta chambre dans la maison longue. Il portait un arc et a pu tirer des flèches enflammées là où elles auraient le plus d’effet. Au moment où nos gardes remarquèrent les flammes, ta chambre était déjà en danger.

    Eldberg fut assailli, très soudainement, par le souvenir des funérailles de Beornwold. Sweyn avait trempé un morceau de tissu dans de l’huile de poisson et l’avait enroulé derrière la tête de la flèche. Il l’avait plongée dans le feu avant de viser le bûcher sur le drakkar du vieux jarl. Sweyn n’était pas seulement un adepte de l’épée et de la hache, mais un de leurs meilleurs archers.

    Eldberg regarda Sweyn avec attention.

    ‒ La canaille était bien préparée. S’il était capable de répondre, j’aurais bien des choses à lui demander.

    Si son assermenté avait dit la vérité, l’assassin devant eux avait été rusé et courageux, et favorisé des dieux, car les gardes sous les ordres de Sweyn balayaient quotidiennement le périmètre de Skálavík.

    Le commerce de la ville en métaux et en armes, fabriquées du minerai extrait des montagnes, avait rendu Skálavík riche. Il n’y avait guère besoin de piller pour remplir leurs coffres. Nombreux étaient ceux qui venaient à eux de toute la région. Leurs guerriers étaient maintenant engagés à protéger le commerce de la ville, assurant sa sécurité.

    ‒ Et maintenant, mon jarl ? demanda Sweyn en humectant ses lèvres. Quelques coups de ma hache et nous pouvons le jeter en morceaux aux cochons.

    Un gargouillement s’éleva de la gorge du prisonnier, et ses pieds s’agitèrent un moment avant qu’il ne pende à nouveau.

    ‒ C’est approprié, déclara Eldberg. Si un homme est prêt à infliger de la douleur, il doit s’attendre à un même traitement.

    Il soutint le regard de son commandant, mais Sweyn ne broncha pas.

    Signalant son désir de s’allonger à nouveau, Rangvald et Hakon s’avancèrent. Eldberg blanchit alors qu’ils l’aidaient, mais n’exprima pas son inconfort. Les brûlures prendraient du temps pour guérir, mais elles n’étaient en rien comparables aux blessures qui déchiraient son cœur. Le chagrin deviendrait une partie de lui. Il se concentrerait sur cette peine, la sentirait et se souviendrait.

    Et un jour de jugement viendrait.

    Il ferma les yeux, se recouchant.

    ‒ Tiens la tête du scélérat dans le feu et garde-la là jusqu’à ce que je n’entende plus ses cris.

    Enfin, il dormit.

    Dans ses rêves, il la serrait contre lui. Sa peau était douce et ses mains caressantes, bien que ses doigts fussent glacés.

    Ne me quitte pas. J’ai besoin de toi. Reste avec moi, Bretta.

    Mais ses bras ne pouvaient la retenir.

    Il se réveilla trempé de sueur, seul, et sa poitrine si serrée qu’il pouvait à peine respirer. Elle était partie pour toujours, son seul amour. Sa femme, et l’enfant qu’elle portait, son fils ou sa fille.

    Il voulait hurler à Odin et Thor, jurer vengeance par tous les dieux pour ce qui lui avait été enlevé. Rejetant la tête en arrière, il poussa un cri lugubre. Que les autres entendent et tremblent de son angoisse. Il ne trouverait aucun repos jusqu’à ce qu’il ait dévoré ses ennemis. Qu’ils connaissent la bête qu’il était et le craignent, un homme défiguré non seulement dans son corps, mais dans son âme : la Bête de Skálavík.

    Elswyth

    Le 30 juillet 960 apr. J.-C.

    Le fjord était rempli de lumière scintillante et du cri rauque des oisillons de fous de Bassan.

    Eirik tirait fortement sur les rames, la chaleur de l’été doré sur son dos nu. Ses épaules, bronzées et musclées, fléchissaient alors qu’il ramait. Les vagues clapotaient doucement. Laissant glisser le bateau, il souleva les rames de leurs godets, les rangeant en sécurité. Il fit tout un spectacle de placer ses mains derrière sa tête et de poser son regard où j’avais relevé ma robe de lin vert pour jouir du soleil sur ma peau.

    ‒ Je te préfère nue, ma femme.

    ‒ Pas encore épouse, dis-je en réprimant un sourire. Je suis libre de faire ce que je veux jusqu’à ce que les vœux soient prononcés.

    ‒ Tu veux me désobéir ?

    Les yeux d’Eirik brillèrent malicieusement.

    ‒ Si c’est une punition que tu désires, relève tes jupes et je te rougirai volontiers le derrière.

    ‒ Et qu’en est-il de toi, mon mari ?

    Je tirai ma robe plus haut et ouvris les jambes, lui offrant la vue qu’il désirait.

    ‒ Vais-je devoir te punir ? Ou abandonneras-tu ta perversité une fois que nous serons mariés ?

    D’un seul geste, il s’agenouilla devant moi.

    ‒ Je n’ai d’yeux que pour toi, ma femme.

    Il cligna de l’œil, indiquant clairement la direction de son admiration.

    Je tirai sa tête en arrière.

    ‒ Helka m’a appris à utiliser un arc. Donne-moi une raison, et tu devras garder ton propre derrière.

    Il fit semblant de réfléchir, et je tirai plus fort, en riant.

    Ses mains se posèrent juste au-dessus de mes genoux. Ses paumes étaient calleuses à force de manier non seulement l’épée et la hache, mais aussi la houe et la bêche, à force de travailler dans les champs, mais elles étaient chaudes, et son toucher doux.

    ‒ Tu ne dois pas douter de ma fidélité.

    Il scella sa promesse d’un baiser sur l’intérieur de ma cuisse.

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