Le Joker De la Riene

Par Dave Kerlson

Queenie a toujours été la faiblesse du Joker ; Regina le savait avant même qu'il le fasse. Lorsqu'elle est blessée à cause de son imprudence, il promet de ne jamais l'avoir, seulement d'être son amie, même s'il n'obéit qu'aux ordres de sa reine.

Joker est l'objet de ses désirs. Être son ami ressemble presque à une punition. Quand elle réalise qu'elle va le perdre de toute façon. Queenie n'est pas près de le laisser partir sans se battre.

 

• Langue: Français
• Éditeur: Malica
• Date de sortie: 9 juin 2024
• ISBN: 9798227720931

Aperçu du livre

Queenie a toujours été la faiblesse du Joker ; Regina le savait avant même qu'il le fasse. Lorsqu'elle est blessée à cause de son imprudence, il promet de ne jamais l'avoir, seulement d'être son amie, même s'il n'obéit qu'aux ordres de sa reine.

Joker est l'objet de ses désirs. Être son ami ressemble presque à une punition. Quand elle réalise qu'elle va le perdre de toute façon. Queenie n'est pas près de le laisser partir sans se battre.

Chapitre 1

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Aujourd'hui est le jour que j'ai attendu toute ma vie. Cela a pris des années et finalement, c'est ma dernière mission. Aussi étrange que cela puisse paraître, je n’aurais jamais pensé arriver à ce point de ma vie. L’objectif qui nous était fixé semblait impossible. Je devrais être excité. Il devrait y avoir des papillons dans mon estomac et un sentiment d'accomplissement, mais tout ce à quoi je pense, c'est pourquoi je suis rempli d'un sentiment de terreur au lieu d'excitation. C'est comme n'importe quelle autre mission ; vous obtenez la nervosité. Peut-être que si je continue à me dire cela, j’y parviendrai et j’y croirai. L'effroi m'a dévoré et chaque pas que j'ai fait ces derniers temps a été marqué par la mort. C'était tellement grave que j'ai réfléchi à laisser un message derrière moi. Pourtant, je refuse de céder aux illusions qui tourmentent mon esprit. Alors, pourquoi leur avez-vous dit au revoir à tous ?

C'est vrai. J'ai dit au revoir à tous mes frères à ma manière personnelle, sans leur donner de raisons de s'inquiéter. Joker est la seule personne que je ne connais pas et je ne sais pas par où commencer cette conversation. Mes doigts parcourent distraitement le tissu épais de l'équipement tactique que j'ai fourré dans mon sac de voyage. Avec un profond soupir, je ferme le sac et traverse mon petit appartement en m'assurant de ne rien oublier. Mes frères ont toujours insisté pour avoir un espace de vie luxueux, mais j'en avais besoin de peu.

J'ai deux chambres, une cuisine, un salon combiné et une salle de bain et demie. Ils agissent comme si les filles étaient censées être les divas, mais je suis presque sûre que ce sont les hommes de ma vie. Un jour, nous vivrons dans les étages supérieurs de cet endroit, mais nous devons le mériter. Nous le gagnons, grâce au sang, à la sueur et en coupant la plus grande partie de notre humanité. Chaque morceau de moi que je coupe ou que je dois laisser derrière moi, je me demande si cela en vaut la peine. Tout le monde m'assure que ça vaut le coup. Il y a une partie de moi qui n'est plus sûre. Alors que je me dirige vers la cuisine pour chercher une bouteille d'eau, je scanne tout, m'assurant de ne pas avoir posé quelque chose sur l'une des tables d'appoint ou basses.

C'est peut-être le poids du sentiment d'avoir toujours quelque chose à prouver à ma famille. A part ma mère, je suis la seule femme qui deviendra un futur leader, ce qui n'aide pas ma cause. La femme me déteste et semble toujours vouloir me punir. Peu importe à quel point je me dépasse ou à quel point je réussis ; j'aurais toujours pu faire plus. Ou mieux encore, quelque chose que j'aurais dû faire. C'est peut-être pour cela que mes mains transpirent et que j'ai l'impression qu'un ulcère se forme dans mon estomac. En entrant dans la salle de bain, je prends des anti-acides et en mâche une poignée. Je sors de la porte, toujours en les mâchant, et leur goût crayeux laisse un résidu sur mes lèvres. Je passe le dos de ma manche dessus pour enlever la substance blanche tandis que j'appuie sur le bouton de l'ascenseur. Pendant que j'attends, je ferme les yeux, imaginant le visage suffisant de ma mère lorsqu'elle m'a remis mon paquet pour cette mission. Si on pouvait même appeler ça un paquet... Elle est si vague sur les détails, ce qui me laisse imaginer toutes sortes de scénarios.

Chaque fois qu’elle me regarde ces derniers temps, cela me fait froid dans le dos. C'est peut-être parce qu'elle n'aurait jamais pensé que j'allais surmonter tous les obstacles qui se dressaient sur mon chemin. Ou peut-être qu'elle ne veut pas remplir sa part du contrat qu'elle nous a fait signer il y a des années. Quelle que soit la raison, je veux que ça s’arrête. Elle me fait ressentir de l'anxiété et des signes évidents d'ulcère.

Les portes de l'ascenseur s'ouvrent et je me dirige vers la sortie du bâtiment. J'espère que ces antiacides agiront avant l'arrivée du van. Lorsque j'atteins les portes vitrées, je fais une pause et regarde dehors. Joker se tient là avec son sac à dos à ses pieds. Tout en m'accrochant à la poignée métallique de la porte, je réfléchis à l'idée de sortir pour le rejoindre ou le surveiller. C'est mon au revoir, ou du moins le seul que je me permettrai de faire. Le regarder à son insu et admirer son corps. Joker sort de sa poche son briquet Zippo argenté avec un crâne noir. Il l'ouvre et allume une cigarette avant de la refermer et de la remettre dans sa poche. Lorsque j'ouvre la porte, il inhale profondément sa cigarette, laissant s'échapper la fumée en jet. Il doit sentir des regards sur lui. Joker tourne légèrement la tête et croise mon regard. Il lève les sourcils et me lance un sourire qui fait envahir mon ventre par des papillons. Cet homme fait quelque chose à mon système nerveux que je ne peux pas décrire. Ses doigts tatoués font tomber les cendres du haut de sa cigarette avant de les ramener à ses lèvres, éclairant son visage dans l'obscurité. La capuche de son sweat-shirt noir est au-dessus de sa tête et toute son ambiance crie au danger, mais tout ce que je veux, c'est accepter la menace du Joker. Quelle femme au sang rouge ne voudrait pas ça ?

Je m'avance et me tiens à côté de l'homme qui me court-circuite le cerveau. Reine. Sa voix bourrue frappe mon système nerveux comme un coup de joint. Mon anxiété diminuant face à sa présence, je respire son odeur. Il sent le tabac, la fumée et le linge frais, ce qui calme mon cœur qui bat la chamade. J'ai envie de demander un câlin pour que ce parfum m'enveloppe, ne serait-ce qu'un instant. C’est un moment où j’aimerais pouvoir me sentir ancré et en sécurité. Peut-être que cela persisterait tout au long de ma mission pour m'aider à me calmer. Ne cédez pas à la faiblesse ; ne montre pas à quel point tu es faible pour cet homme. Il ne te voit que comme une sœur. L'amour est quelque chose que vous n'êtes pas autorisé à avoir ; après tout, tout ce qui vous tient à cœur vous sera arraché. Au lieu de cela, je me rapproche pour que nous nous tenions côte à côte. L’air froid est entré, donc rechercher sa chaleur n’est pas trop étrange.

Tu pars aussi en mission, je suppose? Je dis une évidence, mais je veux connaître sa mission. Puisque la mienne est inconnue, je me demande si sa mission pourrait l’être aussi. Une fois que vous avez rejoint une équipe, vous connaissiez votre mission. Avec son sac de voyage en remorque et aucune équipe en vue, j'imagine qu'il a encore une fois énervé Mère. Elle est très rusée lorsqu'il s'agit de punir tout le monde.

Il glisse ses doigts dans sa poche et en sort un morceau de papier plié qu'il me tend entre deux doigts. Je tends la main et effleure sa peau, voulant sentir sa chaleur momentanément. Je sais que je n'ai aucune chance avec cet homme. Cependant, cela ne m'empêche pas de rêver à la possibilité de ce qui aurait pu être... s'il ne me voyait pas comme une sorte de sœur, le genre de femme qui a besoin de protection. Qui de mieux pour me protéger que mes frères et lui-même ? Il est pire que mes vrais frères en termes de surprotection. J'espère qu'avec cette mission derrière moi, je pourrai prouver que je n'ai besoin de personne pour me surveiller. Que je suis une femme et non plus une petite fille.

Lorsque nos doigts se touchent, je jure que je sens un courant me parcourir. Qu'est-ce que ça ferait d'avoir ses mains parcourant mon corps ? Cette pensée me fait frissonner. Être l'objet de ses désirs et laisser ces doigts dangereux m'amener à l'orgasme. Mes yeux clignent et je secoue la tête, essayant de me concentrer à nouveau. Je déplie le papier, mais sa note dit seulement « reconnaissance » et « mentalement intense ». Ma tête penche sur le côté et je le regarde avec confusion. Je pensais que tu avais déjà terminé toute ta formation et que tu n'étais envoyé qu'en mission régulière maintenant ? Mon doigt veut émietter la note car même lorsque nous accomplissons l'impossible devant nous, un nouveau cerceau apparaît dans lequel nous pouvons sauter. Nous sommes ses petites marionnettes et elle est notre marionnettiste.

Un grognement est la seule réponse que j'obtiens avant qu'il ne tire une longue bouffée de sa cigarette. "Moi aussi. Je suis puni pour mon comportement. Ses lèvres se contractent avec un fantôme de sourire alors qu'il confirme mes soupçons.

Je me mords la lèvre inférieure en pensant à toutes les punitions que ma mère m'a infligées au fil des ans. Oh, putain, qu'est-ce que tu as fait maintenant? Cela me terrifie à quel point il aime pousser ma mère, mais il y a une petite partie de moi qui trouve cela incroyablement sexy. De toute évidence, je suis stéréotypé et je veux que le garçon dont tes parents veulent que tu restes éloigné. Cependant, la partie terrifiée de moi l'emporte car j'ai tellement peur qu'elle me fasse regarder pendant qu'elle le fait tuer. Ce ne serait pas la première fois qu'elle me ferait voir mourir quelque chose que j'aime. Des amis, des animaux et même quelques proches. C'est pourquoi il est plus facile de ne pas aimer ou de ne pas montrer ses émotions. Pour les observer de loin, et peut-être que ça ne fera pas aussi mal quand ils seront partis.

Même si je voulais l’arrêter, je savais que je ne pourrais rien faire. Si j'essayais, elle n'hésiterait pas à faire de moi le prochain à mourir. Elle est toujours aux commandes, et même si je suis sa fille, elle n'hésitera pas. En grandissant, elle avait une balle pour chacun de nous dans le tiroir de son bureau, celle qu'elle et notre père avaient promis serait celle qui nous tuerait. Au moins, ce serait un tir à la tête et plus. La torture et la douleur sont généralement plus son style, mais le message a été reçu d’une manière ou d’une autre. Cependant, quoi qu’elle réserve à Joker, elle le fera talonner. Je ne sais pas s'il serait un jour possible d'en faire un chien en laisse pour réaliser ses projets et ses motivations. Peut-être que je l’espère parce que si cela se produit, cela tuera une partie du monde que j’aime. Le voir devenir fidèle à Mère me briserait probablement le cœur parce que cela fait partie de son charme – sa sauvagerie.

Votre mère avait besoin d'être remise à sa place et j'ai été très honnête à ce sujet. Il déplace sa main sur le côté de mon visage, touche mes cheveux avant de les placer derrière mon oreille, ce qui me coupe le souffle. Ses yeux s'écarquillèrent légèrement, presque comme s'il n'avait pas l'intention de faire ça, mais son regard disparut moins d'une seconde plus tard.

« S'il vous plaît, ne la contrariez pas. La punition est généralement pire qu’on ne le pense. Ma main tend la main vers la sienne et la serre légèrement. Il a besoin d'entendre mes paroles et l'avertissement. « Je ne veux pas te voir te faire tuer parce que tu ne peux pas t'empêcher de la gronder. Qu'on le veuille ou non, c'est elle qui commande. Attends encore un peu car bientôt nous dirigerons tous cet endroit, alors tu pourras dire à mes frères tout ce que tu veux. Il devrait le savoir ; Je ne suis pas le seul à lui avoir dit cela. Mais c'est différent. Il n'a pas vu tout ce dont elle est capable. Mère semble avoir un moyen de comprendre ce qui motive chaque personne. Elle a des projets pour Joker. Même s'il n'est pas au courant des projets, elle a probablement sa vie tracée à son goût.

Une partie de moi se demande si mon attirance pour Joker est peut-être due à notre proximité. Cependant, d’autres hommes ici au Deck étaient tout aussi attirants. Aucun d’entre eux n’avait la moindre attitude de mauvais garçon dangereux du Joker. Pourquoi les mauvais garçons doivent-ils être si fondants ? Il y a juste quelque chose à penser que vous pourriez les sauver. Ou peut-être voulons-nous qu’ils soient mauvais pour tout le monde sauf nous. Je sais de quoi il est capable, et ça devrait me faire peur, mais ce n'est pas le cas. Nous sommes tous capables d'actes terribles. Cependant, il doit y avoir quelque chose en lui pour que mes parents l'acceptent. Il y a quelque chose chez un homme capable d'un tel danger : avoir ses mains glissant le long de ton corps, sachant qu'il pourrait te tuer en un instant, et pourtant tout ce qu'il veut, c'est utiliser ses doigts experts pour vous apporter du plaisir. Un frisson parcourt ma colonne vertébrale et la chair de poule se propage dans mes bras. Je dois arrêter de penser à ses mains sur mon corps. Ma culotte est trempée par cette interaction et les pensées me traversent l'esprit.

Sur ce, il rit. J'aimerais qu'il prenne cela au sérieux. Seulement parler à tes frères et pas à toi? Il sourit avant de secouer la tête. « Reine, elle ne peut rien faire que je ne puisse gérer. Vous ne connaissez pas ma vie avant le Deck. Je peux me débrouiller par moi-même."

Mes yeux roulaient et je poussais un grognement peu féminin parce qu'il ne comprenait pas non plus la vie avant d'arriver ici. « J'ai toujours raison, et tu le sais. Mais vous êtes stupide en sous-estimant votre adversaire. Elle étudie chaque personne pour trouver sa faiblesse, testant jusqu’à ce qu’elle la trouve. Je garde ma voix à voix basse alors qu'un frisson commence dans ma colonne vertébrale avant de se propager au reste de mon corps. Elle n'est pas le croque-mitaine, mais bon sang si elle ne lui en avait pas donné