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Étude de cas au cœur de l’institut KAPI
Étude de cas au cœur de l’institut KAPI
Étude de cas au cœur de l’institut KAPI
Livre électronique162 pages2 heures

Étude de cas au cœur de l’institut KAPI

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À propos de ce livre électronique

L’institut en ressources humaines KAPI, basé à Lille depuis trente-cinq ans, est en vente. Son propriétaire, Lenato Bernard Henri, à l’âge de soixante-cinq ans, souhaite céder l’entreprise pour se consacrer à son BNB – Bonheur National Brut – avec sa femme Gabrielle. Au sein de son équipe composée de deux consultantes et quatre consultants, une bataille féroce s’annonce pour le rachat de l’entreprise lors de cette campagne de reprise. Qui l’emportera ?

 À PROPOS DE L'AUTEUR

José Meunier a été initié à la lecture par sa grand-mère paternelle, à travers des ouvrages tels que "Les aventures de monsieur Pickwick" et "Le tour du monde en aéroplane". Devenu adulte, son intérêt pour les questions sociétales s'est associé à cette culture littéraire, créant ainsi ce roman.
LangueFrançais
Date de sortie24 janv. 2024
ISBN9791042213701
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    Aperçu du livre

    Étude de cas au cœur de l’institut KAPI - José Meunier

    Note de l’auteur

    Le scénario de mon roman est un mélange de faits ayant existé et d’une cuisine inventive.

    Les ingrédients sont turpitudes, antinomie et goût puissance 10 du pouvoir.

    Le mille-feuille est parfait, dosé à point pour le déguster sans modération.

    Lenato Bernard-Henri est le fondateur de l’institut en ressources humaines KAPI qui est implanté à Lille.

    Six consultants composent l’équipe, deux Dames et quatre Messieurs.

    Après trente-deux années sur le théâtre des opérations, BHL, ce gentleman de soixante-cinq ans souhaite profiter de la vie et céder son entreprise.

    Le 8 avril 2022, le scoop tombe !

    BHL cédera KAPI, décision mûrement réfléchie et irrévocable…

    Une course effrénée s’engage alors pour la reprise de KAPI.

    Le bien-être au travail se transforme petit à petit en espionnage du genre de la CIA et il s’instrumentalise.

    Le challenge, l’esprit d’équipe, des formes de motivations naturelles deviennent de la jalousie nauséabonde, insupportable, explosive.

    Deux consultants Alain et Alex mijotent un plan pour le moins machiavélique pour arriver à leurs fins : racheter KAPI.

    Nelson et Jacques, les deux consultants, des années d’expérience chez KAPI et une folle envie de reprise sont également sur le coup.

    Focus sur le jalonnement de l’absurdité de l’existence humaine, dans certains cas, pour arriver au pouvoir. Allégorie ou prisme, esprit cartésien peut-être.

    Énigmatique certainement !

    Le rideau s’ouvre, bonne lecture à vous…

    La clarté des fonts baptismaux

    Nous sommes le vendredi 8 avril 2022, la journée s’annonce sous les meilleurs auspices.

    Le ciel est bleu, d’un bleu azur à perte de vue.

    La température agréable a facilité l’éclosion des premiers crocus ainsi que celle des tulipes. Les jonquilles, les reines des prés, les petites pimprenelles pointent le bout du nez.

    Ce décor floral est une beauté, une invitation à venir au boulot de façon zen.

    Le couple Lenato Gabrielle et Bernard-Henri avait demandé au paysagiste cette harmonie.

    Nous cheminons dans cette allée centrale du parc qui nous guide vers les locaux de l’institut en ressources humaines de BHL.

    Les hirondelles sont de retour depuis hier, elles sont ravies de reconnaître les lieux.

    Dans quelques semaines, les couples se formeront pour donner naissance à toutes ces petites ambassadrices du bonheur comme se plaît à dire la voisine de l’institut, Mme Lecat Gisèle.

    Il est vrai que cette année, Pâques sera a priori bon et beau à la fois, contrairement à l’an dernier où il faisait froid et humide, très humide. Albo lapillo notare diem (cette fois, un jour heureux).

    M. Lenato Bernard Henri, BHL le bien nommé consacre sa vie à l’institut en ressources humaines et management.

    Son bébé porte le nom KAPI depuis près de trente-deux ans à la fin 2022.

    À 8 h sonnant à l’horloge de la petite église Ste Eustache, il gare sa limousine grise aux chevrons DS 9 E Tense en marche arrière devant son

    bureau. Manœuvre qu’il effectue quasiment les yeux fermés, tellement il y est habitué depuis des années.

    Le seul luxe et pas des moindres est une caméra de recul, mais l’option était comprise dans le prix comme dirait BHL, puis au diable l’avarice.

    Fidèle à la marque aux chevrons depuis plus de quarante années, pour combler Gabrielle, son épouse qu’il ne voulait surtout pas décevoir. C’est pour cette raison que toutes les options de technologie, de finition et de sellerie sont haut de gamme, privilège… comme ils disent.

    D’un pas soutenu, BHL accompli la dizaine de mètres qui le sépare de sa limousine à son bureau aux vitres teintées.

    Il entre dans la salle de ses collaborateurs aux boxes cloisonnés décorés aux goûts de chacun.

    Photos de famille, enfants, petits-enfants pour certains, épouses, photos de passions également, décorations africaines, tableaux de peintres.

    Un bonjour à toutes et à tous avec une poignée de main chaleureuse au passage, c’est ce qui caractérise ce gentleman.

    Respectueux de son équipe, il revendique haut et fort et l’avoue en public.

    Cette situation est parfois galvaudée dans le dos de BHL, le pauvre ne sait pas toujours tout sur l’ambiance qui règne dans les couloirs. Le panier de petits crabes est parfois affamé de pouvoir…

    BHL rejoint son bureau, dépose sa mallette, enlève sa veste, se connecte et revient dans l’espace collaborateur. Du haut de son mètre quatre-vingt-deux, il se campe au milieu de la salle tel Néron et lance :

    BHL repart vers son bureau et soudain stoppe sa lancée, pivote sur la droite et revient sur ses pas pour se stationner face à ses consultants…

    Le scoop donne matière à réflexion

    L’ensemble des équipiers se regarde, l’un observe l’autre, imaginant une complicité avec BHL. Certains haussent les épaules, d’autres avancent les lèvres dignes des mimes de spectacles de Marceau.

    Personne n’ose poser la question au « Boss ».

    Mais de quoi s’agit-il ?

    Spinoza Nelson, le seul de l’institut à tutoyer BHL, décontracté comme à son habitude et d’un flegme qui lui appartient, se lève et lui demande :

    BHL rejoint son bureau, il est 8 h 15.

    Comme d’habitude, le café de 9 h aura lieu, contrairement aux autres jours, les questions fuseront, les tractations commenceront à prendre forme, les scénarios aussi, mais cette fois sur un unique sujet… la cessation d’activité de BHL.

    L’institut de BHL est sur le théâtre des opérations depuis trente-deux ans. Il drive ses six consultants de façon

    patriarcale, même un peu débonnaire au fil du temps.

    Ses collaborateurs sont des consultants, un statut avec des particularités avantageuses aux demeurant, car toutes et tous sont des cadres pour la plupart de niveau 4.

    BHL n’exige pas de ses consultants une prise de travail à la minute près, mais d’être présent à 8 h, en sachant qu’il est très reconnaissant des coups de colliers donnés en fin de mois.

    Il a comme adage de laisser entendre… en boutade à qui veut tendre l’oreille, l’avenir appartient à ceux qui se lèvent tôt et d’ajouter, en arrivant à 8 h, vous avez dormis comme des bébés !

    En revanche, la parité n’est pas à l’ordre du jour chez KAPI, deux dames et quatre hommes composent l’équipe. C’est une manière de dosage à la BHL…

    Présentation des forces vives chez KAPI

    M. Lenato Bernard-Henri, 65 ans, toujours sapé comme un prince, costume taillé sur mesure, grand, mince, poivre et sel.

    Marié à Gabrielle, ensemble, ils ont un fils. Gérard

    , médecin généraliste sans enfant et célibataire.

    BHL est le fondateur de KAPI, l’institut en ressources humaines surnommé l’okapi par ses collaborateurs.

    L’okapi mammifère vivant dans la République du Congo, animal très timide, BHL avait fait sa connaissance lors de ses safaris au Congo.

    Dès son retour, il avait souhaité donner le nom de KAPI à son institut lors de sa création.

    La team des consultantes :

    Je vous présente… Poraska Tamara, surnommée la Polka par certains de ses collègues pour sa prestance…

    Tamara est âgée de 48 ans, mariée, 2 enfants, un garçon et une fille. Célibataires, ils ont leur indépendance.

    Tamara est consultante à l’institut KAPI depuis 21 ans.

    Cette dame d’origine polonaise est née en France dans le Nord. Ses grands-parents sont arrivés en 1930 pour travailler dans les mines.

    Éducation parfaite, études supérieures effectuées et réussies sans embûche à la Fac de Lille.

    Tamara est parfaitement intégrée dans l’équipe, elle a en charge la formation des futurs agents de maîtrise et cadres de 3 grosses entreprises du Valenciennois dans le domaine du commerce et de la distribution.

    Tamara est organisée, méthodique et appréciée par ses clients. BHL est très satisfait de son travail. Elle est d’ailleurs la chouchoute du boss et ses collègues la charrient souvent avec ça. Néanmoins, Tamara ne profite pas du système, et tient à le préciser.

    Au travail comme dans la vie privée, Tamara est très équilibrée. Sa trajectoire de vie est limpide, sans écueil. Elle est mariée à un kiné, ils forment un couple très uni. BCBG… oui ! Bobos… oui !

    Ils adorent taquiner les boutiquiers de la rue piétonne et en particulier écumer les antiquaires du vieux Lille à la recherche de moulins à café.

    Tamara a commencé une collection, coup de foudre avec le premier qui appartenait à ses grands-parents. Une beauté et une perfection digne de l’horlogerie suisse dans la précision du mécanisme de fonctionnement.

    Il faut avouer que le café dans le Nord est une tradition… une coutume. Une « jatte » de café, c’est sacré au même titre que le petit jaune à Marseille, avec modération. Pas le savon !

    Passons à la seconde dame, Lafleur Anne.

    Anne, surnommée Tahiti par ses collègues pour son teint hâlé, habillée très tendance, planète mode à ses pieds… Yes !

    Droite et honnête, elle préfère qu’on lui coupe la tête, si un jour elle ment.

    Anne, 28 ans, la petite dernière arrivée à l’institut KAPI il y a 2 ans, mariée à un professeur des écoles… une jolie Océane de 3 ans fait le bonheur de ce couple made in ch’ti.

    Originaire de Dunkerque, Anne a fait ses études dans sa ville natale et a obtenu haut la main son master en ressources humaines et un DESSA en comptabilité. Anne a en charge le consulting du secteur bancaire.

    BHL ne s’est pas trompé dans le recrutement de cette consultante. Elle a une progression à deux chiffres sur les objectifs annuels que lui a demandés son Boss. Exactement, 11 % la première année, alors que 6 % étaient le deal lors de son entretien de pilotage, cette année.

    Tenez-vous bien, 11,8 %. Super, comme dit BHL. Je veux bien le croire.

    M. le directeur a confectionné un indicateur maison, mais très efficace, logiquement. Cet indicateur confidentiel, à la limite vis-à-vis de la CNIL (commission nationale informatique et liberté), qui ne donnerait pas son aval sur ce suivi, je pense. Sapiens nihil affirmât quod non probet (je n’ai pas de preuve pour autant), passons.

    BHL a des notes manuscrites sur un tabloïde issu des entretiens avec le panel des clients d’Anne. Cela lui sert à connaître sa performance, le niveau de satisfaction de ses clients. Pas vraiment machiavélique, ce suivi. Pas copié sur le principe de la police de la stasie, mais limite déontologiquement.

    Une fuite lors d’un buffet chez M. Dakota, un des clients d’Anne, où était présente l’équipe KAPI au complet a mis un peu BHL en déséquilibre et lui a donné quelques sueurs froides dans le dos.

    Ce client, un peu fatigué en soirée, s’adressant à Anne, avait lancé à haute voix…

    Anne, surprise de voir M. Dakota lui lancer cette question, pensa qu’il voulait prendre des nouvelles de sa santé, assez logique comme pensée… mais lui demanda une explication pour confirmer, car elle était dubitative… intuitive peut-être sur ce coup-là !

    M. Dakota s’apercevant quand même de sa

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