À l’heure où l’on écrit ces lignes, on ne sait pas si on les envie ou s’ils nous inquiètent. Ce qui est sûr, c’est qu’ils sont le nouveau cauchemar de leurs patrons, le grain de sable qui vient gripper la « grande machine travail » – et, pour les plus radicaux d’entre eux, le boulet de leur voisin d’open space. Eux, ce sont les « quiet quitters », ces salariés qui ont « démissionné en silence » : dans leur tête, dans leur coeur, dans leurs tripes, quelque chose a lâché. Désinvestis, voire malheureux au travail, ils ne font plus que le strict minimum. Et encore, sans grand enthousiasme. La fiche de poste est respectée à la lettre, le temps de présence minuté, et le dernier pot de départ auquel on les a aperçus remonte à… quand, déjà ? D’après la dernière étude annuelle menée par l’institut Gallup, au niveau mondial, seuls 21 % d’entre nous se sentiraient encore engagés dans leur job. En France, ils ne sont plus que 6 %. D’où le succès de ces vidéos, diffusées à la rentrée sur TikTok : « Votre travail, ça n’est
ÊTES-VOUS UNE quiet QUITTER?
Dec 01, 2022
7 minutes
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