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Destins liés - Tome 1: Au commencement
Destins liés - Tome 1: Au commencement
Destins liés - Tome 1: Au commencement
Livre électronique283 pages4 heures

Destins liés - Tome 1: Au commencement

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À propos de ce livre électronique

"Destins liés - Tome 1 - Au commencement" est l’histoire de six individus, Lucas, Jeremy, Anthony, James, Anna et Matt, qui unissent leurs forces pour lutter contre une entreprise déterminée à les détruire. Avec le soutien de personnes influentes, ils cherchent à préserver leur mission. Parviendront-ils à triompher de cette adversité et à atteindre leurs objectifs ?

À PROPOS DE L'AUTEUR

Thibault Bozellec a la conviction que la littérature peut être un catalyseur de changement positif et durable pour l’avenir de l’humanité. À ses yeux, ce livre est bien plus qu’un roman, c’est une ode à la résilience, à l’amitié et à la poursuite d’un idéal commun, portée par une écriture immersive et propice à l’espoir.
LangueFrançais
Date de sortie19 janv. 2024
ISBN9791042210960
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    Aperçu du livre

    Destins liés - Tome 1 - Thibault Bozellec

    Chapitre I

    Le début d’une histoire

    Paris, 6 juin 2019

    Un ami sage et hypersensible entra de nouveau dans la vie du jeune Parisien. C’était un homme de 27 ans en quête de réponses et d’identité, une âme égarée destinée à revenir dans le droit chemin, selon les conseils d’une personne plus éclairée. James était grand, les cheveux blonds bien apprêtés, un visage fin, si bien que ses proches lui disaient souvent en guise de taquinerie qu’il avait l’air d’un bébé. Il était un homme très spirituel et empathique, très connecté au monde qui l’entourait. Il semblait sensible à toutes formes d’art et d’écriture, notamment la poésie. Aîné d’une famille de trois enfants, de parents divorcés, sa mère, Caroline, se remaria quelques années plus tard avec une femme nommée Allie. Son père, Patrick, épousa deux ans après leur séparation une femme dénommée Chantal, dont James était également très proche. Lucas lui montra la vraie nature de sa lumière, l’étincelle vitale que James avait jadis perdue. Il reprit contact avec lui un soir, alors qu’il se trouvait une nouvelle fois à implorer cette « force créatrice » afin que sa vie retrouve enfin un sens. Le soir même, allongé sur son lit, James ressentit le besoin de renouer avec Lucas pour la première fois depuis plusieurs mois. Ils s’étaient connus deux ans plus tôt par le biais d’un groupe Facebook. Alors, James prit son téléphone et envoya un message à Lucas, réclamant son aide dans une situation qui le tourmentait (et à juste titre) depuis plusieurs semaines. Lucas était très calme, très posé au téléphone. Lucas était un grand sage, une personne très spirituelle qui savait parfaitement ce qu’il voulait. Bien que des épreuves de la vie l’eussent marqué « au fer rouge », il avait souvent pour habitude de dire que son passé définissait celui qu’il était devenu, car c’est dans les plus grandes épreuves que nous sommes tous à même de devenir les meilleures versions de nous-mêmes. Il méditait plusieurs heures par jour et ses pensées étaient toujours aussi claires que le cristal. Cette nuit-là, ils avaient échangé jusqu’à 5 h du matin, comme s’ils ne s’étaient jamais éloignés. James éprouvait beaucoup d’émotions positives et concrètes après cette soirée, car Lucas l’avait élevé vers un état d’esprit plus serein, proche de celui qu’il expérimentait au quotidien.

    Depuis ce fameux soir, les deux hommes, telles les deux faces d’une même pièce, trouvèrent leur équilibre. Et puis, au fil d’échanges et de partage sur la manière dont ils prévoyaient de changer le monde, leurs chemins croisèrent celui de deux nouvelles personnes : Anthony, 25 ans, et Jeremy, 30 ans.

    Lucas avait toujours été un visionnaire. Certains de ses proches pouvaient même le définir comme un « prophète des temps modernes ». Un jeune homme dont l’avenir était déjà tout tracé au sein d’un groupe d’amis poursuivant le même objectif. James les conforta dans l’idée que leurs convictions créeraient un beau jour un monde meilleur.

    ***

    Octobre 2020

    Un mois avant la sortie officielle de PI, le monde était au plus mal, au beau milieu d’une crise sanitaire sans précédent, une véritable pandémie. Et même si certaines personnes avaient réussi grâce à cette crise à remettre de l’ordre dans leur vie, d’autres s’étaient tout bonnement contentées de subir et de rester fidèles à leurs convictions initiales. Une grande majorité des humains ressentaient une fatigue et une lassitude qu’ils étaient incapables de véritablement comprendre ou contrôler. Ils partaient travailler avec la même angoisse et la même appréhension, mais en fin de compte, la routine quotidienne continuait, « un cycle » qu’ils ne parvenaient pas à briser. Ces hommes et ces femmes attendaient tous quelque chose de nouveau, quelque chose d’unique. Mais qu’attendaient-ils ainsi ? Seuls James, Lucas, Anthony, Jeremy et quelques rares élus en étaient conscients.

    Anthony avait les cheveux bruns et un regard expressif, il était féru de course à pied, intègre, consciencieux, parfois même à la limite de l’obsession. Mais sa force résidait dans le fait que lorsqu’il avait une idée en tête, il allait jusqu’au bout de chaque chose, car il savait exploiter au maximum tout son potentiel créatif et le mettre à profit dans tout ce qu’il souhaitait entreprendre.

    Jeremy, un grand brun aux yeux clairs, avait toujours été fasciné par les liens unissant chaque événement. Fervent utilisateur de la Loi de l’Attraction (au même titre que James, Lucas et Anthony), il ressentait intimement le monde qui l’entourait, les émotions des autres ainsi que leurs pensées. Son empathie, associée à sa capacité d’attirer du positif dans sa vie, avait un effet très bénéfique sur les personnes qu’il côtoyait. Des gens qu’il ne connaissait pas plus que cela pouvait très bien lui demander leur route et continuer à parler avec lui « de tout et de rien ». Il avait cette « étincelle » en plus qui inspirait automatiquement confiance.

    Les quatre amis étaient unis par une grande spiritualité.

    ***

    Anthony venait de démarrer sa troisième année d’étude de la gestion des biodiversités et avait comme projet de créer une entreprise spécialisée dans la prévention environnementale en misant notamment sur l’émergence des nouvelles technologies. Sa devise : « Mettre l’innovation au service du peuple ». Ce jeune utopiste, que certains de ses amis qualifiaient de grand penseur, vivait chez ses parents, il était le fils d’un père alcoolique et irritable, travaillant dans l’aviation, et d’une mère au foyer, soumise aux réactions excessives et injustes de son mari.

    Dans cet environnement hostile, le jeune Anthony se contentait de vivre au jour le jour quand il demeurait à la maison et rêvait de construire son avenir et de changer le monde quand il était à la fac. Malgré le fait que cette dynamique de vie le menait parfois à l’isolement ainsi qu’à une profonde tristesse, il ne perdait jamais foi en lui-même et en ses rêves, car il puisait dans la précarité de sa situation familiale une force inaltérable.

    ***

    Jeremy vivait dans un modeste appartement de 50 m² en région lyonnaise. Orphelin depuis sa naissance, il avait vécu en foyer jusqu’à sa majorité. À 18 ans, il trouva sa voie. À l’époque où il connut James et Lucas, il se lançait tout juste dans l’entrepreneuriat en association avec un collectif nommé ASSIPA, qui s’occupait d’organiser des actions ciblées visant à diminuer de manière significative la pollution à l’échelle planétaire.

    À chaque mission, de plus en plus d’entrepreneurs étaient investis dans cette cause. Ainsi, à chaque nouvelle action, Jeremy prenait de plus en plus conscience du rôle qu’il allait devoir assumer tout au long de sa vie. Un jour, les yeux rivés sur l’océan, son cœur s’emplit subitement d’une joie intense. Il comprit que tout ce qu’il était destiné à accomplir était lié à une mission et à un rôle encore plus grand. En janvier 2021, il créa sa société, EcoSyst, dont l’objectif était la création, l’utilisation de nouvelles technologies et la proposition de solutions plus écologiques pour l’environnement. Jeremy décida d’y installer son siège social en périphérie lyonnaise.

    ***

    Toulouse, octobre 2020

    À l’époque où James retrouva Lucas, il démarrait tout juste son activité de photographe en région toulousaine. Il possédait déjà une solide clientèle, faisait le tour des réseaux d’affaires et proposait ses prestations à des tarifs défiant toute concurrence. Il se sentait totalement épanoui.

    Néanmoins, il y avait des jours plus difficiles que d’autres, des leçons qu’il avait du mal à vivre, des messages qu’il peinait à comprendre ou à accepter. Dans un de ces moments, le 6 octobre 2020, il sortit de chez lui, fit démarrer sa voiture et roula sans but pendant une trentaine de minutes jusqu’au centre de la cité albigeoise.

    James gara sa Peugeot sur le parking habituel situé juste devant le premier appartement de son frère Loïc. Il sortit du véhicule et regarda autour de lui en écoutant chaque bruit, chaque coup de klaxon retentissant dans l’agglomération. Il marcha sur environ 200 m. Cet après-midi-là, le temps était tempéré. Autour de James, les oiseaux pépiaient. Il s’arrêta dans un bar, s’assit en terrasse et commanda une Desperados avec des glaçons. Il regarda autour de lui, des touristes sirotaient des cocktails et des cafés, des enfants jouaient et riaient près de la fontaine, et juste en face de la grande place, un carrousel rappelait au jeune homme ses propres souvenirs d’enfance.

    Aussi joyeuse à l’intérieur qu’à l’extérieur, l’ambiance était joviale et animée. Le serveur lui apporta sa commande. James le remercia d’un timide sourire. Le temps commençait à se gâter, la grisaille pointait le bout de son nez. James retira ses lunettes de soleil, ferma les yeux et inspira trois fois en imaginant un coucher de soleil dans la maison de campagne de ses grands-parents. Un instant d’ancrage dont il profita pendant quelques minutes. Il redoutait un moment imminent dans sa vie. Il se sentait lourd et angoissé. Il avait beaucoup de mal à se calmer et à reprendre confiance en lui.

    C’était une leçon qu’il devait apprendre seul, un apprentissage qui lui apporterait grandement. Il finit sa bière et fit un signe au serveur qui se trouvait en terrasse. James lui montra sa carte de crédit, le serveur s’en alla chercher le lecteur de carte.

    — Tout s’est bien passé ? demanda le serveur en revenant avec l’appareil.

    — Oui, très bien, je vous remercie, répondit James. L’homme lui tendit le reçu.

    — Et voilà, en vous souhaitant une bonne fin de journée.

    — Merci, vous de même.

    James se leva. Comme le soleil timide était aveuglant, il mit ses lunettes et marcha jusqu’à sa voiture. Il s’installa au volant, ajusta le siège conducteur en position allongée et ferma les yeux quelques instants en se laissant ainsi porter par les rayons du soleil, les voix des passants, le bruit des voitures et le chant des oiseaux. Cette atmosphère assez bucolique le fit sourire.

    Quelques minutes plus tard, il repensa à la brasserie près de laquelle il était passé en se rendant au bar, quelque chose de fort l’attirait vers cet endroit. Il regarda l’heure sur son téléphone : 16 h passées. James n’avait aucune envie de rentrer. Il sortit de la voiture et se dirigea directement vers cette petite brasserie…

    Il poussa la porte et découvrit un endroit très cosy, une décoration typiquement faite de bois. À sa gauche, James aperçut un juke-box jouant de la musique des années 80. Le jeune homme s’approcha du bar, aborda le barman et commanda une tasse de thé au jasmin, sa boisson préférée. Le serveur fut quelque peu surpris, même si le thé était à la carte, cela n’était guère la boisson la plus consommée.

    James prit sa tasse et alla s’installer à la seule table vide au milieu de l’établissement. Autour de lui, des gens de tout âge parlaient, mangeaient, buvaient et riaient aux éclats. En scrutant tous ces visages, James sentait d’autant plus que sa vie allait au ralenti depuis plusieurs semaines.

    Après avoir terminé sa première tasse, par-dessus son épaule, il reconnut un acteur célèbre d’une quarantaine d’années qui s’approcha de lui avec ses amis, il était à la recherche de la seule table libre et il lui dit avec un gracieux sourire : « Pardonne-moi, pouvons-nous nous asseoir à tes côtés ? »

    James sourit fièrement. La morosité laissa soudain place à un profond sentiment d’euphorie. Il les invita avec plaisir. Pendant plusieurs heures, ils échangèrent sur la vie, les femmes, la notoriété, l’amour, et sur le sens de chaque chose. À un moment dans la conversation, l’un des amis de l’acteur dit à James :

    L’ami à la veste grise hocha la tête.

    Ces hommes avaient tous une histoire à raconter, si bien qu’au fil des conversations, James devenait de plus en plus conscient du potentiel illimité qu’il avait en lui et qui ne demandait qu’à être utilisé à bon escient.

    Après un long moment, le jeune homme regarda son téléphone, observa le crépuscule et jugea qu’il était temps pour lui de rentrer. Il serra la main de ces cinq personnes qui venaient aujourd’hui de changer une grande partie de sa vie. Par cette dernière poignée de main, l’acteur lui donna une dernière leçon :

    Cette journée resta à jamais gravée dans sa mémoire. Il rentra chez lui, transformé par cette belle rencontre, et il comprit ainsi la raison pour laquelle le destin l’avait conduit dans cette brasserie, cet après-midi-là.

    ***

    Deux semaines après la belle rencontre de la brasserie, à Albi, le soir, James en fit une deuxième qui marqua également le cours de son existence. À 22 h, la gare de Toulouse était toujours très animée. James se sentait un tantinet perdu quand sa mère le déposa. Il posa ses bagages dans un coin et aborda un homme en costume-cravate afin de trouver la bonne allée d’embarquement. L’homme consulta son ticket et lui dit :

    L’estomac du jeune homme était noué, mais malgré tout, il tenta de garder confiance en lui en se remémorant toutes les leçons apprises. Il venait de quitter son chien, Filou, afin de se rendre à Lyon pour une convention de trois jours, « le salon de l’entrepreneuriat », à laquelle il s’était inscrit plusieurs semaines auparavant. À cet instant, son jeune Jack Russell de deux ans, acheté dans un élevage près de l’Ariège, lui manquait affreusement. Il tenta non sans mal d’occulter la douleur de la séparation difficile avec son fidèle compagnon à quatre pattes. Pour ces trois jours, il l’avait confié à sa mère.

    Pendant qu’il consultait son smartphone afin de vérifier toutes les informations sur le programme, un homme noir avec une casquette sur la tête s’approcha de lui en lui demandant poliment son téléphone afin de pouvoir passer un appel urgent. James, un peu surpris, hésita quelques instants puis accepta finalement de laisser l’homme contacter ce mystérieux interlocuteur qu’au bout de quatre tentatives il ne parvenait pas à avoir au bout du fil. L’homme, quelque peu embêté, remercia James pour son temps, lui rendit son téléphone et lui demanda un peu d’argent pour qu’il puisse acheter à manger.

    James, réticent, céda finalement à l’homme légèrement insistant et lui dit avec tact : « C’est d’accord ! Tenez ! ». Il tendit un billet de dix euros à l’homme noir à la casquette américaine, qui le remercia chaleureusement. Le jeune homme entra dans le restaurant à plus de 22 h, au moment où l’établissement était en train de fermer ses portes. C’est ainsi qu’il fut froidement recalé à l’entrée par le vigile. Agacé, il sortit en exprimant son mécontentement puis revint vers James en lui rendant gentiment son billet et lui demanda :

    Les deux hommes se tapèrent dans la main en guise d’au revoir. James ressentit à cet instant une grande plénitude, comparable à celle qu’il avait éprouvée dans cette brasserie deux semaines plus tôt. Dans le train, il se sentait dépaysé. En regardant par la fenêtre, il aperçut à la lueur des lampadaires, de l’autre côté du quai, des hommes et des femmes, probablement des vacanciers, qui attendaient leurs trains en direction de Montpellier, Narbonne ou Perpignan…

    Quand le train Corail 774 démarra, James le trouvait lent. Il avait réservé depuis plusieurs semaines sa place pour le salon de l’entrepreneur, mais il avait acheté ses billets de train à la dernière minute : un voyage en Corail, une correspondance à Paris, puis une descente à Lyon. Les sièges étaient très durs, donc peu confortables. La batterie de son téléphone commençait à être épuisée et il n’y avait aucune prise pour le recharger. Aux alentours de 23 h, il appela Lucas qui, la veille, venait de passer une nuit blanche à cause d’une soirée bien animée avec des hommes assez ouverts d’esprit et cordiaux qu’il avait rencontrés à la Mission Locale du huitième arrondissement de Paris.

    Le train fit plusieurs haltes jusqu’à environ 2 h du matin. Même si James était fatigué, il n’arrivait pas à trouver le sommeil, car le siège n’était pratiquement pas ajustable. Il regarda son téléphone, il indiquait un appel manqué à 23 h 30 de sa mère qui gardait son chien en son absence. Il fut pris d’un léger mouvement de panique. Il s’empressa d’envoyer un SMS en dépit de l’heure, tout en espérant une réponse rassurante. Il ressentait son chien alors même qu’ils se trouvaient déjà à plusieurs centaines de kilomètres l’un de l’autre. James se souvint alors de cet article qu’il avait lu un jour sur le phénomène d’intrication quantique d’Einstein qui démontre que deux objets sont connectés l’un à l’autre malgré la distance. En l’occurrence, il partageait avec son chien ce même lien. Cette même connexion qui unit deux êtres n’est pas rare. Ce même contact qu’il ressentait avec sa famille et ses plus proches amis. À 2 h 30 du matin, sa mère, qui venait

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