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L'espoir d'une vie
L'espoir d'une vie
L'espoir d'une vie
Livre électronique123 pages1 heure

L'espoir d'une vie

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À propos de ce livre électronique

Comment retrouver le gout à la vie, après avoir perdu son amour ? 
Après un an à pleurer Josh, Karine se voit confier une nouvelle mission au sein d’une collectivité territoriale qui va lui faire rencontrer énormément de monde. De surprise en surprise, elle va se retrouver à déplacer des montagnes pour réussir à changer les mentalités.
Y arrivera-t-elle ? Peut-être OU pas ! Mais ne dit-on pas que lorsque l’envie et la volonté sont là, tout reste possible ?


À PROPOS DE L'AUTEUR


Jean-Frédéric Toiron est tout d’abord un papa heureux d’une princesse de 12 ans, un « beau » grand père comblé de 3 petit fils MAIS aussi un homme du sud de la France, entre Avignon et Marseille. Approchant la cinquantaine qui prend plaisir dans la lecture mais aussi dans l’écriture d’histoires sur des sujets plus ou moins sérieux. Il est passionné des mots et tente de faire voyager son lectorat dès que l’occasion se présente. Découvrez sa plume simple et sans fioriture qui peut-être vous en fera voir de toutes les couleurs.
Osez poussez les portes des mondes qu’il affectionne, vous allez adorer.







LangueFrançais
Date de sortie22 août 2023
ISBN9782383856214
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    Aperçu du livre

    L'espoir d'une vie - Jean-Frédéric Toiron

    Avant-propos

    Bonjour,

    Mes chères lectrices et lecteurs, je tiens à vous remercier de prendre le temps de me lire.

    J’en profite d’ailleurs pour vous signaler que, même si vous constaterez sans doute la persistance de quelques coquilles, malgré mes nombreuses relectures, ce projet, je l’ai écrit avec le cœur, et il me semble judicieux de vous le signaler, bref j’espère que vous me pardonnerez.

    Comme vous pourrez le constater, je suis sorti, une nouvelle fois, de mes cadres habituels avec ce projet qui me tenait particulièrement à cœur.

    Ici, je ne vais certainement pas vous faire voyager ou rêver (quoique, finalement, je n’en sais rien), c’est un fait. Cependant, je vous invite à lire entre les lignes, car au-delà de cette histoire, il y a des cris d’alertes. Mon but est de vous aider à ouvrir les yeux sur certaines choses auxquelles vous n’avez peut-être jamais prêté attention.

    Certaines mentalités, même de nos jours, doivent encore changer. Trop d’esprits étriqués, trop de gens qui se permettent de juger sur l’apparence physique, l’anormalité… Pourtant, ne dit-on pas qu’il faut de TOUT pour faire un monde ?

    Dans ce livre, je me suis inspiré de faits réels, quotidiens, de la vie, autour de moi, de vous.

    Dédicaces

    À Toi qui me supportes au quotidien, Je t’Aime.

    À Toi, papa, MERCI d’être toi tout simplement.

    À Vous, Séverine, Joy, Cindy pour tout ce que vous m’apportez.

    À Vous, lectrices et lecteurs qui me faites confiance.

    À Vous, les personnes différentes qui souffrez chaque jour des regards et des jugements.

    À Toi, Zabou qui m’a aidé à l’écriture de ce livre.

    À Toi, Nanie qui m’a reboosté pour reprendre l’écriture de ce livre.

    À Vous, Maïlis et Thalie, pour vos sourires et votre bienveillance.

    Chapitre 1

    La tragédie de la vie, enfin, que dis-je, de ma vie !… C’est l’un des plus tristes et des plus difficiles moments de la journée. Lorsque je me retrouve dans la cuisine, de bon matin, à boire mon café. Seule, à fumer cigarette sur cigarette. Certes, il faut que j’arrête, mon entourage ne se prive pas de me le rappeler en permanence. Ce n’est pas prévu. À l’heure actuelle, je n’en ai ni la volonté ni l’envie. Personne ne peut savoir l’état dans lequel je me trouve, aujourd’hui que j’ai perdu l’amour de ma vie.

    Nous étions si bien, tous les deux, heureux, amoureux. Chaque matin, alors que nous déjeunions ensemble, avant de partir, chacun de notre côté, pour aller travailler, était un cadeau du ciel. Malgré cette grisaille quotidienne dans le ciel de Paris, Josh était mon soleil. Lorsque j’y pense, nous avions absolument tout pour être comblés. C’est ainsi. Comme chaque matin, je me remémore tous ces moments, et je pleure. Il n’est plus là…

    Évidemment, la vie est cruelle parfois. Ensemble, nous étions dans notre cocon, tout était simplement parfait. Une rencontre à la fac, le coup de foudre. Nous sommes tombés amoureux dès le premier regard. Très vite, nous avions sympathisé puis, lors d’un exercice de mémoire à réaliser en duo, nous nous étions rapprochés, lui et moi. Il était si beau, ce jour-là, avec sa chemise kaki en lin et son jean bleu nuit.

    Notre tout premier baiser, je m’en souviens comme si c’était hier. Dans l’immense bibliothèque de la fac. Alors que nous étions en train de chercher une œuvre sur Dali, nos regards s’étaient croisés avant que, timidement, nos lèvres se trouvent. J’aurais voulu que le temps s’arrête pour que notre tout premier baiser, si doux et délicat, soit éternel. Depuis cet instant, notre histoire était née pour durer. Pendant nos études, nous étions toujours collés l’un à l’autre, jalousés par nos cercles amicaux respectifs, mais rien ne pouvait nous séparer. Nous nous aimions éperdument.

    Sortis tous deux avec nos diplômes en poche, nous avions embrassé des carrières différentes. Josh, dans l’art, tenait une galerie très prisée dans la capitale. Quant à moi, désireuse d’être utile, j’avais fait le choix de m’orienter dans le handicap. Je travaille en collaboration avec les villes de la région Île-de-France. Mon métier consiste à accompagner les communes à l’emménagement, à l’accueil, et au soutien des administrés en situation de handicap. Un travail réellement passionnant. Certes difficile parfois, car les gens n’ont jamais conscience du mal qu’ils peuvent causer, par des faits et gestes, mais aussi par de simples paroles.

    Souvent, je faisais face à des portes fermées, mais avec mon caractère de feu, ma persévérance, j’arrivais à les ouvrir, quitte à les enfoncer si nécessaire.

    Avec Josh, nous avions eu très vite la chance de nous fiancer, en faisant la surprise à nos amis et familles respectives. C’était notre façon de voir les choses.

    J’ai encore l’image de mon père, en pleurs derrière son sourire, venu me féliciter après l’annonce de nos fiançailles au micro. Une belle soirée durant laquelle, malgré mon physique, avec ma famille, mes amis, je me suis sentie bien et heureuse. De surcroît, follement amoureuse de mon trésor inestimable, Josh. J’étais tout simplement moi-même. Ce qui n’était pas le cas tous les jours.

    Certes, j’ai toujours été différente. Alors, les moqueries et la méchanceté gratuite, je m’y suis faite, avec le temps, mais psychologiquement, ça fait mal. Lorsque, tant dans le regard que dans les propos des gens qui vous font face, vous êtes en permanence la ronde, l’obèse ou la grosse, malgré l’habitude, c’est dur. Dans ma jeunesse, j’en ai énormément souffert. Aujourd’hui encore, même si je passe au-dessus en me disant simplement que je ne peux pas plaire à tout le monde, la douleur persiste, à l’intérieur.

    Dans mon travail, il y a des récalcitrants. Des personnes étriquées d’esprit, qui ne jugent les autres que sur leur physique. Certes, ils sont de plus en plus rares, mais il y en a encore. Et je ne vous parle pas de ceux pour qui les maigres, les minces, sont les meilleurs, et qui, en plus, sont souvent légèrement « machos » sur les bords. Ceux-là, ce sont les pires. Lorsqu’ils se retrouvent face à moi, soit ils me snobent, soit ils évitent de s’adresser à moi. On ne sait jamais, des fois que ma différence soit contagieuse…

    Mais Josh, lui, avait toujours les mots pour me réconforter, me soutenir. À présent qu’il n’est plus là, je ne cesse de me rappeler ses bras et ses baisers chaque fois qu’il me trouvait en pleurs ou en colère, à cette même place où je me trouve en ce matin. Lui avait réussi à outrepasser les préjugés. C’est aussi pour cela que je l’aimais. Enfin, je l’aime encore et toujours, malgré cette tragédie. Mourir à même pas trente ans, me laisser seule face à la vie… Depuis son décès, il y a un an maintenant, je ne travaille plus. Mais pour tenter de remonter la pente, et même si je n’ai toujours pas la force d’affronter le monde extérieur, il est temps que je retourne travailler. « La vie me donne une épreuve à surmonter, je dois réussir », tenté-je de me convaincre en me servant une nouvelle tasse de café.

    Il paraît que l’amour vrai ne meurt jamais. Pourtant, je ressens son absence, le vide, le néant total. Seuls mes sentiments résistent au plus profond de mon âme. Josh, c’était l’homme de ma vie, j’avais trouvé mon âme sœur. Nous étions si fusionnels… D’un seul regard, nous nous comprenions. Aujourd’hui, je dois avancer sans lui, comme il le souhaite certainement de là où il est, même si la vie ne sera jamais plus la même.

    Une dernière cigarette et je me prépare à essayer de survivre… Un jour de plus…

    Lorsque je lis, sur mon iPhone, le dernier mail que j’ai reçu au sujet de ma nouvelle mission, je m’aperçois qu’il me faut me rendre à l’autre bout de la capitale. Vu l’heure, je ne suis pas en avance. Il n’est plus question de me morfondre dans la cuisine. De toute façon, cela ne fera pas revenir Josh, même si c’est mon rêve le plus cher.

    ***

    Après une heure dans les transports en commun parisiens, j’arrive enfin devant la mairie où je dois réaliser ma nouvelle mission. Même si le bâtiment semble assez moderne, je ne constate aucune pente dédiée aux fauteuils roulants. Trois marches avant d’arriver sur un petit parvis, puis une nouvelle marche pour accéder au bâtiment. Seconde constatation, la banque d’accueil est bien trop haute. Seules les personnes pouvant se tenir debout peuvent échanger avec les agents d’accueil. Quelques notes dans mon carnet avant de me faire annoncer.

    — Bonjour, je suis Karine Maeson, conseillère à la FPH, Fondation Pour le Handicap. J’ai un rendez-vous avec Monsieur Astier.

    — Bien, Madame, installez-vous, Monsieur le Maire va vous recevoir.

    Je vais me retrouver devant le premier magistrat de la ville. Si j’avais su, je me serais habillée autrement ! « Jean baskets, c’est moyen », pensé-je alors qu’un homme, en costume, élégant, assez costaud, le style ancien rugbyman au corps entretenu, les cheveux taillés en

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