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L'innovation africaine par les femmes: La clé de l’envol du continent vers la prospérité
L'innovation africaine par les femmes: La clé de l’envol du continent vers la prospérité
L'innovation africaine par les femmes: La clé de l’envol du continent vers la prospérité
Livre électronique167 pages2 heures

L'innovation africaine par les femmes: La clé de l’envol du continent vers la prospérité

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À propos de ce livre électronique

Un livre en trois mots clés : Afrique, innovation, femme.
Croissance PEACE a identifié l’une des solutions à apporter au continent africain pour dynamiser son économie et propulser son développement : l’innovation provenant de la femme africaine.
Les africaines, dans toutes leurs composantes, ont un sens profond de la valeur de la vie et des difficultés rencontrées au quotidien. Leur aptitude à prendre en compte la sociologie, la culture, les croyances, les traditions, ainsi que l’écologie locale, apporte une analyse qu’il est nécessaire de valoriser.
Le continent tient en son sein maints acteurs et actrices ayant un potentiel infini en termes d’innovation. Encourager celle-ci représente un outil considérable de résilience et de croissance. Ce, non dans une démarche féministe, mais bien par identification de ce qui sert l’intérêt général.
Au travers de cet essai, Croissance PEACE explore et encourage les solutions et les ressources qui devraient être apportées à ces femmes entrepreneures. Notre pari est de leur faire confiance dans un environnement qui leur est souvent défavorable, quand leur quête de réussite et d’émancipation constitue une aubaine pour l’Afrique.
Croissance PEACE agit dans l’optique de proposer une aide utile, informée et de qualité, tout en respectant la souveraineté de ces pays, ses us et coutumes, ses traditions (voir la charte Croissance PEACE).
Ce livre sert de guide pour les femmes pleines d’idées, souhaitant se lancer dans le domaine de l’entrepreneuriat à l’aide de leurs innovations.
LangueFrançais
Date de sortie2 janv. 2023
ISBN9782312130194
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    L'innovation africaine par les femmes - Croissance PEACE

    cover.jpg

    L’innovation africaine

    par les femmes

    Croissance PEACE

    L’innovation africaine

    par les femmes

    La clé de l’envol du continent vers la prospérité

    LES ÉDITIONS DU NET

    126, rue du Landy 93400 St Ouen

    © Les Éditions du Net, 2023

    ISBN : 978-2-312-13019-4

    Préambule :

    Qui sommes-nous ?

    Croissance PEACE est une organisation non gouvernementale dont la mission est d’accompagner notamment les entreprises, les particuliers ainsi que les gouvernements souhaitant encourager l’innovation en Afrique. Notre ONG a élaboré un programme en deux étapes de pilotage opérationnel et stratégique applicable à tous et s’engage à aider tout acteur souhaitant y avoir recours.

    Notre programme !

    Première étape : Questionnement

    La première étape de notre programme consiste à établir les enjeux de votre démarche. Il convient de vous interroger sur les raisons, les attentes et le but poursuivi qui vous amène à vouloir améliorer le présent. En cela, une coopération technique avec ceux et celles qui ont fait leurs preuves ainsi qu’un accompagnement par Croissance PEACE vous y aidera.

    Deuxième étape : Étude de terrain

    La seconde étape consiste en l’étude des problématiques africaines en matière d’innovations technologiques et de services en rapport avec votre champ d’intervention. Pour ce faire, nous mettons à disposition des études RFI (Request for Information) et RFP (Request for Proposition). Enfin, nous fixons les cibles fonctionnelles immédiates.

    Troisième étape : Action, accompagnement à la réalisation

    La troisième étape consiste en la mise en place d’un accompagnement personnalisé dans la réalisation de différents projets, en menant des actions directement avec les intéressés.

    Quatrième étape : Aide au développement

    La quatrième étape consiste simplement à aider le continent à se développer, en y apportant des moyens, des infirmations, des conseils pour permettre un bon développement. Permettre d’être efficace sans s’éloigner trop de l’objectif principal, pour ne pas perdre du temps.

    Pourquoi suivre ce programme ?

    La démarche Croissance PEACE permet l’élaboration d’un cahier des charges unique grâce à un processus analytique d’identification de vos besoins particuliers. Être une femme entrepreneure ou innovante n’est pas chose aisée. Ainsi, Croissance PEACE s’est donné pour mission de les aider à concrétiser leurs projets. Il existe un manque à gagner autour des femmes et de l’innovation en Afrique, celui-ci pourrait être la clé de son propre développement économique, tout en étant un moyen de rattraper son retard face aux autres continents. Notre valeur ajoutée se trouve dans les nombreuses ressources dont nous disposons ainsi que dans l’aide que nous pouvons apporter à ces femmes de potentiel, dans leur perspective innovatrice, que ce soit par l’amorçage, l’aide au financement ou la gestion de leur projet.

    Introduction

    Sur le continent africain, 26 % des femmes adultes sont aujourd’hui des entrepreneures [1], une donnée encourageante certes, mais toujours insuffisante. Les femmes sont présentes – voire majoritaires – dans de multiples secteurs de la vie économique africaine, tels que l’agriculture, l’industrie ou la santé. Néanmoins, elles font face à de multiples obstacles : d’une part, à cause d’un accès restreint à l’éducation et à la formation, notamment dans le secteur du numérique, d’autre part, à cause d’un manque criant de financements. Enfin, les femmes africaines sont confrontées à des mœurs favorisant une lourde charge ménagère.

    Toutefois, mettre en valeur l’entrepreneuriat féminin, ce n’est pas seulement réduire les inégalités hommes-femmes, c’est permettre une forte croissance qui sera bénéfique pour l’entièreté du continent.

    La socialisation primaire, celle réalisée au sein du noyau familial, ainsi que les usages sociétaux créent des différences dans la manière de se percevoir en société. Si l’on éduque et montre aux femmes qu’elles peuvent entreprendre et réussir, elles y arrivent au même titre que les hommes. Ainsi, lorsque les femmes sont mises à égalité face aux hommes, celles-ci apportent beaucoup à leur économie respective et notamment lorsqu’on leur octroie des postes à responsabilité.

    Dans un monde où progrès technique rime avec compétitivité, l’entrepreneuriat ne peut se concevoir sans celles-ci. Financer et soutenir moralement l’entrepreneuriat féminin en Afrique, c’est permettre l’émergence de nouveaux modèles de production et de consommation. Croissance PEACE a pour vocation d’apporter des solutions aux différents problèmes énoncés précédemment et notamment à travers l’usage de partenariats privé-privé performé par le public.

    Il nous semble donc opportun d’aborder dans un ouvrage ce sujet qu’est l’innovation féminine en Afrique. Plusieurs questions se posent alors à nous. Comment construire une politique d’innovation inclusive ? Comment développer une culture de l’innovation féminine et tournée vers l’Afrique ? Quelles sont les priorités dans l’accomplissement de ces objectifs ? Nous répondrons à ces questions tout au long de l’ouvrage.

    Croissance PEACE aspire à promouvoir dans ce livre des solutions inspirantes, mais pragmatiques, qui seront les clés du développement économique et de l’indépendance africaine.

    Partie 1 : Pour quelles raisons linnovation africaine exige-t-elle une participation des femmes ?

    I – LE DÉFI DU CONTINENT AFRICAIN : IDENTIFIER SES BESOINS ET MOBILISER SES ATOUTS

    En 2018, le PIB global de l’Afrique subsaharienne atteignait 1 743 milliards de dollars, soit seulement 2,05 % du PIB mondial. Pourtant, l’Afrique est le deuxième continent le plus peuplé après l’Asie, sa population atteint 1,3 milliard de personnes en 2020, soit 17,2 % de la population mondiale. Les enjeux sont donc grands et multiples pour le continent. Parmi ceux-ci, garantir à sa population un avenir plus stable grâce à une croissance économique maîtrisée est essentiel. Pour ce faire, il est nécessaire que l’Afrique comprenne la nature de ce défi par l’identification de ses besoins et la mobilisation de ses atouts ; parmi ceux-ci l’innovation féminine paraît être une réponse de choix face aux différents enjeux.

    A) L’émancipation étrangère au profit des cerveaux africains : donner une chance à la population de participer à l’innovation de son territoire

    « Nous sommes proactives. Nous sommes des femmes fortes. Nous sommes de grands gestionnaires. Nous sommes de grands décideurs politiques. Nous pouvons être une grande force pour l’Afrique. »

    (Joy Ndungutse et Janet Nkubana, co-fondatrices de Gahaya Links au Rwanda)

    Victime de plusieurs siècles d’esclavage, d’exploitation et de colonisation, l’Afrique est un continent qui connaît une histoire riche, mais qui demeure fragilisé par son passé. D’un point de vue économique, l’Afrique n’est pas aussi indépendante qu’elle aspire à l’être. Prenons comme exemple la balance commerciale du continent : celui-ci représente 17 % de la population mondiale, mais seulement 3,4 % des exportations mondiales [²]. Pour autant, il reste très dépendant de ces exportations, puisque la part de celles-ci entre l’Afrique et le reste du monde correspond à environ 80 % à 90 % des exportations totales du continent alors qu’en 2015, par exemple, celles interafricaines n’avaient représenté que 17,7 % [3] de ses exportations totales. Le continent gagnerait alors à s’émanciper aussi bien sur son pourcentage d’import-export que sur la nature de ses importations. Les exportations des matières premières se multipliant et se diversifiant, il devient primordial pour l’Afrique de devenir un acteur majeur de l’innovation et, de ce fait, de devenir un sujet actif de la mondialisation.

    Un des moyens pour réussir ce coup de force serait de donner aux femmes leur chance. Représentant plus de 50 % de la population, elles ne sont pourtant qu’à la source de 33 % du PIB du continent en 2018 [4]. Donner une chance aux femmes, c’est redynamiser l’innovation africaine. L’enjeu derrière les projets innovants de ces femmes africaines est double, car ceux-ci profiteront non seulement à l’économie africaine, mais aussi à l’ensemble de la société africaine. Selon Martin Ziguélé, ancien Premier ministre de la République de Centrafrique de 2001 à 2003, l’épanouissement professionnel des femmes est freiné par d’importantes problématiques sociales. Par conséquent, encourager les initiatives professionnelles faites par ces dernières permettrait de combattre les inégalités et d’améliorer le climat social sur le continent [5]. On peut noter qu’aujourd’hui plusieurs initiatives ont été créées pour soutenir l’innovation féminine en Afrique et ses 25 % de femmes entrepreneures à l’instar de l’AFD Digital Challenge (Agence française de Développement) [6], la Journée de la Femme digitale ou encore le Sommet mondial sur le Genre [7] (lequel est piloté par le Rwanda et la Banque africaine de Développement [8]) qui visent à mettre en avant les innovations numériques des femmes. Cependant, il ne faut pas se contenter de ces premières avancées. Les domaines des sciences, des technologies et du numérique restent largement surreprésentés par les hommes. On observe 30 % de femmes parmi les professionnels des sciences en Afrique australe contre environ 41 % au sein de l’Union européenne [9]. Bien que depuis quelques années l’accès des femmes aux sciences et aux emplois liés à l’innovation s’est accru, il nécessite tout de même une amélioration plus importante puisque, aujourd’hui, plusieurs projets innovants attirent l’attention des investisseurs. On peut citer Zenafri, l’entreprise de développement de jeux et d’applications à vocation éducationnelle pour les enfants et les jeunes femmes africaines, fondée par Elizabeth Kperrun, ou bien encore la plate-forme Yaay de Seynabou Thimas et Hadja Ba [10] permettant de faciliter les échanges entre mères de bonnes idées et d’astuces liées à la santé, l’éducation et l’emploi. L’innovation féminine constitue donc une clé essentielle du développement de l’Afrique. Mais comment l’encourager ? Pour envisager une réponse pertinente, il est nécessaire de définir au préalable les atouts, les défis et les enjeux du continent.

    B) Étudier et analyser les enjeux

    « Nous devons créer un environnement qui stimulerait la créativité. N’ayez pas peur de tester de nouvelles choses. Nous devons être créatifs, en nous assurant d’avoir une longueur d’avance sur la concurrence.  »

    (Kofo Akinkugbe, fondatrice et P.-D.G. de SecureID au Nigéria)

    Correspondant à environ 20 % des terres émergées de la planète, le continent africain est riche, vaste et dispose de nombreuses ressources. Afin d’enclencher une croissance économique durable et viable, la clé pour le continent africain réside dans la réappropriation de ses différentes ressources.

    Les vastes ressources naturelles du continent (énergie, minerais, ressources halieutiques, etc.) sont encore l’objet de convoitises internationales et le théâtre de guerres stratégiques. À titre d’exemple et concernant plus spécifiquement l’Union européenne, force est de constater que certaines mesures prises comme l’Initiative sur les matières premières, les Accords sur le libre-échange ou encore les Accords sur les partenariats économiques [11] ont pu, à certains égards, accentuer des logiques et des stratégies d’accaparement des richesses parmi les acteurs présents sur le continent. Les multinationales, en cherchant à sécuriser l’accès à ces ressources, ont développé une forte dynamique de concurrence entre elles, ce qui a réduit les externalités possibles pour la majorité du continent africain. Pendant très longtemps, les pays africains, pourtant détenteurs des ressources naturelles présentes sur leurs territoires, n’ont pas pu imposer leurs conditions de marché et peinent toujours à le faire. L’enjeu de la réappropriation des ressources naturelles est donc majeur, puisqu’il permettrait au continent de se développer dans des conditions optimales tout en lui donnant un rayonnement international et une réelle force géopolitique.

    Pour autant, les ressources naturelles et leur abondance ne sont pas la clé du développement africain : une forte dépendance aux matières premières serait au contraire contre-productive, car elle serait une source de vulnérabilité économique. Les prix des matières premières sont tributaires des marchés financiers, ce qui les rend extrêmement volatils et donc instables. Qui plus est, évoluant dans un monde aux ressources limitées, il n’est pas prudent pour le continent d’envisager un avenir au travers d’éléments incertains. La problématique des ressources naturelles

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