Le Gabon à la conquête de l'autosuffisance alimentaire: 50 étudiants de BBS témoignent

Par Guy Gweth

En confiant la plus grande étude du marché agroalimentaire national à Knowdys Consulting Group (KCG), l’Etat du Gabon et Olam Gabon, via la SOTRADER, ont aussi fait confiance à l’une des plus importantes écoles de commerce du pays : BGFI Business School (BBS) de Libreville. Fondateur de KCG et professeur d’économie émergente à BBS, l’auteur dévoile les témoignages de 50 étudiants qui ont bravé les lourdeurs administratives, la peur de l’avion pour certains, le mal de mer pour d’autres. Tous ont sacrifié les fêtes de fin d’années 2015 pour aider leur pays à atteindre l’autosuffisance alimentaire en 2025. Cet ouvrage de référence rend compte d’un «Gabon vert» porté par une génération spontanée.

• Langue: Français
• Éditeur: Books on Demand
• Date de sortie: 22 juil. 2016
• ISBN: 9782322022144

Guy Gweth

Guy Gweth est le fondateur de Knowdys Consulting Group, leader du conseil en intelligence stratégique et due diligence en Afrique subsaharienne. Responsable du programme «Doing Business in Africa» à l’Ecole Centrale de Paris, chef du Département Afrique à l’École de Guerre économique de Paris, il enseigne la géostratégie à l’Université de Reims, et l’analyse économique à BBS School of Management de Libreville. Il est président du Centre Africain de Veille et d’Intelligence Economique (CAVIE).

Aperçu du livre

DANS LA MÊME COLLECTION ET DU MÊME AUTEUR :

- MAROC-AFRIQUE : ILS ONT TRAHI LE ROI

- 70 CHRONIQUES DE GUERRE ÉCONOMIQUE

- #MOIPRÉSIDENT

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« Après le pain, l’éducation est le premier besoin du peuple. »

Georges Jacques Danton

TABLE DES MATIÈRES

REMERCIEMENTS

PRÉFACE

SIGLES ET ABRÉVIATIONS

INTRODUCTION

PROPRIÉTÉ DE L’ÉTUDE

LE SECTEUR AGROALIMENTAIRE DANS L’ÉCONOMIE GABONAISE

QUELQUES TENDANCES LOURDES DU MARCHE

FOODIN® : UNE INNOVATION NON CONTRACTUELLE

fooDin® : pour quel usage?

fooDin® : quelle sécurité?

fooDin® : quel niveau d’accès?

fooDin® : quelle configuration?

fooDin® : quels renseignements?

fooDin® : quel symbole?

fooDin® : quelle valeur ajoutée?

fooDin® : quelle empreinte?

fooDin® : quelle matrice?

fooDin® : quel reporting?

fooDin® : quelle efficacité?

Exemple de Radar 1

Exemple de Radar 2

Exemple de Radar 3

50 ÉTUDIANTS DE BBS TÉMOIGNENT

Il faut un tronçon routier fiable

L’Etat doit mettre des barrières pour réduire les importations

Il faut plus de routes pour rendre fluide la circulation des biens

Nous avons marché sous la pluie, sans savoir par où commencer

Il faudrait décourager l’exportation de certains produits

Nourrir tout le monde, y compris les plus démunis

La dépendance alimentaire est une tumeur qui freine l’émergence

Soutenir la production et la transformation locale

Le projet GRAINE gagnerait à être plus et mieux connu

L’Etat doit faciliter l’accès au crédit foncier

Certains ignorent ce que signifie autosuffisance

Il faudrait que les Gabonais consomment local

Nous devons tous adhérer au projet GRAINE

Il faudrait que les Gabonais arrêtent de sous-estimer les travaux de la terre

Il faut accroitre la production locale par l’industrialisation

Certaines entreprises qui ne voulaient pas collaborer

Il faut libéraliser et spécialiser les secteurs de production

Il faut inciter les populations à réaménager dans les campagnes

Il faut une refonte de notre secteur agricole

Limiter les importations de produits alimentaires

Nous avons la chance d’avoir un pays très fertile

A combien s’élèvent les prix des produits de première nécessité ?

Il faut plus de fonds pour atteindre l’autosuffisance alimentaire

Il faut financer des ateliers de formation ayant trait à l’agronomie

Il faut réguler les prix de ventes des produits locaux

Le Gabon doit travailler la terre

Les Gabonais doivent consommer du «Made in Gabon»

Il faut moins de politique et plus d’autonomie aux acteurs agricoles

Chaque citoyen doit contribuer à l’autosuffisance alimentaire

Il serait judicieux d’injecter la fibre agricole dès l’école primaire

La production locale doit couvrir au moins 50% des besoins locaux

Nous sommes en 2016, notre agriculture doit être mécanisée

Il faut spécialiser nos localités pour certaines productions

Les coopératives agricoles devraient travailler en réseau

Il va falloir spécialiser les jeunes Gabonais

Il faut passer par la spécialisation des zones de production

Ce qui est produit localement coûte excessivement cher

Nous devons transformer les produits agricoles du Gabon

L’autosuffisance alimentaire du Gabon demeure une illusion

Il faut connaître les habitudes alimentaires des Gabonais

L’effet que cela fait de participer à un projet d’utilité nationale

Il faut accentuer la valorisation de notre agriculture

Il faut absolument améliorer les infrastructures routières

L’Etat doit proposer et promouvoir les projets agricoles

L’autosuffisance alimentaire appelle une nouvelle race d’entrepreneurs

L’État doit aussi encourager les initiatives individuelles

Nous devons créer des espaces pour cultiver plus de produits

Cultiver la terre n’est pas un travail réservé à une catégorie

Limiter les importations et encourager l’agriculture vivrière

Il faut professionnaliser l’agriculture, la pêche et l’élevage

AUTRES TÉMOIGNAGES

Il faut améliorer les conditions de travail des agents publics du secteur

Créer des groupes intergénérationnels pour transmettre l’amour de l’agriculture

POSTFACE

LISTES DES RESSOURCES HUMAINES MOBILISÉES

Liste des personnes ressources interviewées par les étudiants

Liste des professionnels et étudiants impliqués dans l’étude

ANNEXES

Présentation de BBS

Présentation de BGFIBank

Présentation de KCG

REMERCIEMENTS

Cet ouvrage doit tout à Henri Claude Oyima, Président Directeur Général du groupe BGFIBank, dont l’idée de fonder BBS School of Management - avec pour mandat de changer l’Afrique - est au départ de l’aventure exceptionnelle décrite dans les lignes qui suivent.

C’est en saisissant la chance d’enseigner dans cette prestigieuse école que nous avons rencontré des étudiants passionnés qui, à leur tour, ont accepté de participer à l’une des plus importantes études jamais réalisées sur le marché agroalimentaire du Gabon.

C’est encore grâce à BBS School of Management que nous avons été introduits auprès de SOTRADER, entreprise co-créée par l’Etat du Gabon et la société singapourienne Olam Gabon, en vue de réaliser l’étude nationale du marché agroalimentaire gabonais racontée dans le présent ouvrage.

Pour mener à bien cette mission, l’enquête et le livre qui en découlent ont bénéficié de la précieuse collaboration de personnalités vis-à-vis desquelles nous serons à jamais reconnaissants. Certaines ont requis l’anonymat, pour des raisons personnelles et /ou professionnelles. Puissent-elles saisir la force de notre silence reconnaissant.

Nous remercions sincèrement Mohit Agrawal de Olam Gabon pour son précieux concours, ainsi les équipes locales du projet GRAINE et de la SOTRADER, dans les neuf provinces du Gabon. Sans leur aide, nos enquêtes de terrain, menées en un temps record, auraient été compliquées, voire impossible, en période de fêtes de fin d’année.

De nombreux hauts fonctionnaires ont également contribué à la documentation du présent ouvrage. Parmi eux : Ondo Omeme Verlain, chargé d’études du Directeur Général de l’Agriculture, Parfait-Mystère Ngomo Assoumou, chargé d’études du Directeur Général de l’Elevage, Ekogha Mve Daniel, Responsable du Réseau d’Epidémie et Surveillance des Maladies Animales. La liste n’est pas exhaustive. Loin s’en faut.

Nous n’oublierons pas de saluer la compagnie aérienne Allegiance qui a trouvé des places à nos enquêteurs en partance pour Franceville alors que la quasi-totalité des vols, au départ de Libreville, étaient pleins, fête de Noël oblige. Qu’elle en soit sincèrement remerciée.

Des remerciements spéciaux sont adressés à Linda Marshall, pour la vérification des informations officielles, à Flore Onissah, pour la relecture critique, à Martine Blot pour la gestion administrative, ainsi qu’à Eliane Djou et Kevin Khiari, pour le packaging du livre.

Chaleureux remerciements au professeur Octave Jokung, Directeur général adjoint de BGFI School of Management, pour son appui sans faille, et aux parents qui nous ont confié leurs progénitures, en pleine fête de la Nativité, au profit d’une initiative citoyenne.

Un grand MERCI, enfin, aux 50 étudiants qui ont arpenté le territoire national durant leurs vacances et accepté de témoigner ici de leur expérience. Leur dévouement n’a d’égal que leur engagement et leur soif de voir le Gabon devenir autosuffisant au plan alimentaire.

Que toutes et tous trouvent ici l’expression de notre gratitude.

PRÉFACE

HENRI-CLAUDE OYIMA

PDG DU GROUPE BGFIBANK

L’autosuffisance alimentaire est une équation majeure en Afrique. Elle est une préoccupation partagée par de nombreux pays, dont le Gabon. Et s’en approcher serait réduire notre écrasante dépendance aux importations, tout en favorisant le développement de notre secteur primaire. Cet ouvrage vous invite à découvrir l’aventure d’une cinquantaine d’étudiants de BBS School of Management, qui nous livrent leur vision d’un Gabon à la conquête de son autosuffisance alimentaire.

Les enjeux et les portes d’entrée sont multiples. Analyse de la taille du marché agro-alimentaire, évaluation du volume des importations, identification des principaux acteurs du marché, détermination des prix de l’importation jusqu’au consommateur final. Décryptage et analyse sont au menu des travaux de ces étudiants sous la conduite de Guy Gweth, professeur d’analyse économique au sein de BBS School of Management et Fondateur du Cabinet d’études international Knowdys Consulting Group.

Ces témoignages riches et pleins d’allant posent les bases d’une réflexion partagée sur la contribution au PIB de secteurs aussi importants que minorés, comme l’Agriculture, l’Elevage et la Pêche. Cette équipe de jeunes a mené une enquête de terrain, parcourant les neuf provinces du pays, afin de mieux cerner la réalité et identifier les possibilités de diversification économique qui s’offrent à nous.

Par-delà le Gabon, cette enquête nous pousse à voir les indispensables mutations à opérer pour mieux satisfaire l’exigence de bien-être et de productivité. Aussi bien dans l’approche que dans la forme. C’est en cela que la contribution de nos jeunes explorateurs est à la fois réaliste, pertinente et éminemment exaltante.

Cela va au-delà de l’autosuffisance alimentaire. On parle ici de sécurité alimentaire, le défi auquel il nous faudra répondre lors de la décennie à venir. L’émergence de nos économies passe, à l’évidence, par la conjonction de plusieurs défis. Et nos étudiants de BBS ne se sont pas trompés en se penchant dessus à travers ce travail de recherche et d’étude.

La question de l’autosuffisance alimentaire est récurrente. Elle est même historique. Mais cette situation dans laquelle vit le monde et, plus particulièrement les pays du Sud tels que le Gabon, résonne encore comme une invitation trans-générationelle à dépasser le simple constat pour construire nos solutions. Véritable décryptage, sans concession de la situation du Gabon, ces pages sont un examen de conscience puissant. Un exercice pratiqué avec méthode par les jeunes étudiants de BBS School sous la direction de Guy Gweth.

Cet ouvrage est enrichissant et nous donne la sensation, partagée par tous, d’être les acteurs privilégiés d’une aventure unique qui, à coup sûr, contribuera à modifier la vision que le monde, et même les Gabonais, ont du Gabon. Loin du cliché le résumant encore bien trop souvent à ses ressources pétrolières ou minières.

En usant de perspective, tout en s’appuyant sur la prospective, nos cinquante étudiants dépassent les carcans et s’approprient un nouveau paradigme vecteur de solutions. Comme une promesse révélée par une nouvelle génération pleine d’atouts. Capable de s’approprier une approche rigoureuse et transversale de la problématique de l’autosuffisance alimentaire au Gabon. Capable, à travers cette expérience, de se montrer apte à s’insérer durablement dans la quête de l’excellence et d’une réussite humaine et professionnelle accomplie.

Un sacré gage d’avenir pour eux. Mais aussi et surtout pour le dynamisme économique du Gabon de demain. Celui des jeunes.

Excellent