Leur première rencontre remonte au mois de septembre 2009. A l’époque, Robin Collombet, Victor Lavenant et Antoine Fèvre se retrouvent sur les bancs de l’Institut supérieur d’agriculture et d’agroalimentaire Rhône-Alpes (Isara), une école située à Lyon, qui forme depuis plus de cinquante ans les ingénieurs agronomes de demain. Entre deux cours de biologie des organismes et de géobiosphère, le groupe d’amis réfléchit à son avenir. Après des stages dans le milieu agricole, la reprise d’une exploitation à la sortie de l’établissement, dont le cursus s’échelonne sur cinq ans, apparaît comme une évidence. Pourtant, aucun des trois ne provient de ce milieu. Leurs parents sont technicien dans une centrale nucléaire, acheteuse de fruits à l’étranger, commercial ou encore sage-femme. Rien ne les prédesti nait à ce métier.
Mais la transition espérée ne se