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La question chevaline en Tunisie
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Livre électronique85 pages1 heure

La question chevaline en Tunisie

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À propos de ce livre électronique

DigiCat vous présente cette édition spéciale de «La question chevaline en Tunisie», de Félix Pichon-Vendeuil. Pour notre maison d'édition, chaque trace écrite appartient au patrimoine de l'humanité. Tous les livres DigiCat ont été soigneusement reproduits, puis réédités dans un nouveau format moderne. Les ouvrages vous sont proposés sous forme imprimée et sous forme électronique. DigiCat espère que vous accorderez à cette oeuvre la reconnaissance et l'enthousiasme qu'elle mérite en tant que classique de la littérature mondiale.
LangueFrançais
ÉditeurDigiCat
Date de sortie6 déc. 2022
ISBN8596547445012
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    La question chevaline en Tunisie - Félix Pichon-Vendeuil

    Félix Pichon-Vendeuil

    La question chevaline en Tunisie

    EAN 8596547445012

    DigiCat, 2022

    Contact: DigiCat@okpublishing.info

    Table des matières

    INTRODUCTION

    I

    II

    III

    IV

    V

    VI

    VII

    VIII

    IX

    X

    XI

    XII

    XIII

    XIV

    XV

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    INTRODUCTION

    Table des matières

    Lorsqu’en février dernier, M. le Ministre des affaires étrangères voulut bien nous faire le grand honneur de nous confier une mission en Tunisie, pour y étudier les conditions d’amélioration de la race chevaline, nous crûmes de notre devoir de nous rendre d’abord en Algérie, cette sœur aînée de nos possessions africaines, pour y observer, en même temps que le type indigène, les progrès réalisés depuis notre occupation dans l’élevage du cheval.

    C’est ainsi que, pendant plus d’un mois, nous avons parcouru nos départements d’outre-mer, visitant les dépôts de remonte et d’étalons, leurs succursales et leurs annexes, les tribus spécialement adonnées à l’élevage et tout particulièrement la jumenterie de Tiaret, ce conservatoire des races arabe, arabe-barbe et barbe.

    Après bien des tâtonnements et des essais divers, on peut dire que la France est parvenue à se créer dans ces régions une importante réserve de chevaux de guerre, telle qu’il n’en existe nulle part ailleurs chez nos rivaux.

    Mais, en régénérant l’espèce chevaline, notre pays n’a pas pourvu seulement à sa défense, il a aussi reconstitué de toutes pièces le principal élément de la production animale de l’Algérie, devenu bien vite la base de sa prospérité agricole.

    Par la similitude du climat et des races, la Tunisie devait, mieux que tout autre, bénéficier des essais tentés par sa voisine.

    En fait, il est incontestable que sous le rapport des voies de pénétration, des exploitations agricoles et de la colonisation proprement dite, elle a réalisé de merveilleux progrès, en un temps relativement très court.

    Cela tient non seulement à l’activité de nos résidents, mais aussi au programme bien conçu et à l’esprit de suite, qui ont présidé à toutes nos entreprises.

    Les tergiversations qui se sont produites en Algérie ont été évitées en grande partie, sauf cependant en matière chevaline.

    Le gouvernement du protectorat, tout en assurant aux colons la plus grande sécurité, a su édifier une œuvre éminemment française, avec autant de tact que de prudence.

    os nombreuses excursions à travers la Régence nous en ont fourni la certitude personnelle. Dans ces régions, hier encore presque barbares, nous avons évolué à l’aise, avec confiance, aussi tranquillement que parmi les populations les plus hospitalières de nos plus belles provinces françaises.

    Certes, nous savons bien que les ordres donnés n’ont point été étrangers aux facilités que nous avons partout rencontrées, et l’on nous permettra d’exprimer ici toute notre gratitude à M. le baron d’Anthouard, délégué de la Résidence, en l’absence de M. le Résident général, M. Pichon, et à M. Hugon, directeur de l’Agriculture et du Commerce. Nous devons aussi particulièrement remercier M. le capitaine Defrance, commandant le dépôt des Remontes de Tunis, et M. Geoffroy Saint-Hilaire, inspecteur de l’Elevage, qui ont bien voulu nous accompagner dans nombre de nos pérégrinations et dont les connaissances techniques nous ont singulièrement facilité l’accomplissement de notre mission.

    Nous avons eu l’honneur d’appeler la bienveillante attention, en même temps que la haute intervention de M. le Ministre des affaires étrangères, en faveur des mesures que nous sollicitons pour l’amélioration de l’élevage en Tunisie.

    Ces mesures ne nous ont été inspirées que par l’intérêt supérieur de la Régence, dont la prospérité nous semble indissolublement liée à la grandeur de la France.

    Le Dorat, 20 novembre 1902.

    I

    Table des matières

    Origine du cheval arabe et du cheval barbe.

    Dans tout le nord de l’Afrique, en Tunisie comme en Algérie et au Maroc, la population chevaline est composée d’un mélange, en proportions infiniment variées, de deux types naturels dont l’un est connu sous le nom d’arabe, et l’autre sous celui de barbe.

    Pour étudier les origines de ces races et en suivre les évolutions, il faudrait retracer l’histoire des peuples orientaux et de toutes les invasions dont la côte d’Afrique a été l’incessant théâtre.

    Le cheval arabe est le cheval oriental par excellence. Il est, sans conteste, originaire de l’Asie mineure, des bords de l’Euphrate, où seulement on le retrouve à l’état de race pure.

    Les origines du cheval barbe sont moins certaines. Suivant les uns, il ne serait qu’un arabe dégénéré provenant de l’invasion des Musulmans, au VIIe et au XIe siècle.

    Suivant les autres, les peuplades de race punique qui devinrent la source de toutes les tribus africaines actuellement désignées sous le nom de Berbères, introduisirent sur tout le littoral de la Méditerranée une race spéciale de chevaux de Nubie, qui est le cheval barbe ou berbère.

    Pour nous aussi, le cheval barbe existait bien longtemps avant l’invasion musulmane.

    Le fait est attesté par de nombreuses inscriptions hiéroglyphiques et est, de plus, confirmé par les monuments découverts sur le sol de l’Afrique, depuis Tripoli jusqu’au Maroc.

    Nous n’en citerons pour preuve que cette superbe intaille, découverte par le R. P. Delattre dans les ruines de l’antique Carthage et représentant un étalon, avec tous les caractères de

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