omme son nom l’indique sans équivoque, son type braque bien caractérisé existerait depuis la fin du XVIII siècle dans le Cantal, département qui correspond à la partie sud de l’ancienne province d’Auvergne. Les cynologues s’accordent à lui reconnaître pour origine des chiens appartenant aux chevaliers de l’ordre de Malte, propriétaires jadis de différents domaines et hôpitaux autour d’Aurillac. Au XIX siècle, Henri de La Blanchère évoque de façon précise les braques bleus qui viennent d’Auvergne, « remarquables par l’élégance de leur conformation». Ainsi depuis siècle, quelques métissages, courants à cette époque, ont été pratiqués avec des pointers et des braques allemands. Certains pedigrees portaient même l’empreinte d’un pointer bleu du pays de Galles, disparu et à ne surtout pas confondre avec le pointer actuel. Bien que ces croisements, peut-être réitérés quelquefois au fil du temps, soient restés peu nombreux et marginaux, ils ont produit une richesse génétique qui permet encore aujourd’hui d’élever sans besoin de nouvelle retrempe.
