Nos bassets vont-ils disparaître?
“Le basset bleu de Gascogne est doué sur les terrains difficiles.”
Ces courants à l’aspect singulier existent depuis très longtemps dans notre pays. Des recherches archéologiques faites sur divers sites gaulois ont, en effet, permis d’observer des modifications du squelette chez les plus petites formes de chiens de l’époque, dont la torsion des membres antérieurs propre aux bassets. À partir du Moyen Âge, ils siècle, Du Fouilloux évoque avec précision différentes variétés ayant, par exemple, les jambes torses et le poil court ou les pattes droites et le «gros poil». Le premier club du basset français fut fondé en 1890 et l’évolution rapide de la cynophilie a ensuite encadré leur élevage, dont les standards et les lignées ont été affinés durant la seconde moitié du siècle dernier. À présent, la Fédération cynologique internationale (FCI) reconnaît huit races de bassets: ceux de Westphalie (Allemagne) et des Alpes (Autriche) ; l’artésien normand, le bleu de Gascogne, le fauve de Bretagne, le grand et le petit griffon vendéen (France); le basset hound (Grande-Bretagne) et le drever (Suède). Auxquels s’ajoute le teckel (Allemagne) qui, bien qu’occupant une place à part dans la classification des races, présente parfaitement les caractéristiques d’un basset dans son aspect et ses mérites.
