es chiens de type braque à poil ras ont leurs racines au sudouest de l’Europe. Plus précisément en Espagne, en France et en Italie, où subsistent quelques races qui laissent transparaître ce qu’étaient les modèles imposants de leurs ancêtres. Durant tout le Moyen Âge, ils furent employés principalement pour la capture de la caille et de la perdrix, avec des filets dont on recouvrait à la fois les oiseaux et le chien. C’est d’ailleurs de cette époque que date la tradition d’écourter la queue, pour éviter tout problème au moment siècle, Jacques Espée de Sélincourt fut le premier auteur à décrire avec précision le braque comme « un chien généralement d’assez grande taille et de format robuste: tête grosse, oreilles longues, museau carré, nez gros, lèvres pendantes, cou épais, pelage blanc avec des taches brunes». Bien que certains sujets aux silhouettes déjà épurées aient été immortalisés par Jean-Baptiste Oudry à la demande de Louis XIV, le braque français a jalousement été conservé et élevé dans un esprit régionaliste entre Garonne et Pyrénées, au point de s’y faire un temps oublier des chasseurs d’autres régions. Cynophile averti, Charles X remarqua les mérites de ce braque à robe truitée de brun, et certaines lignées héritèrent du nom du monarque au début du XIX siècle, lui donnant un nouveau souffle. Ensuite, la cynophilie française dressant son inventaire, cette race alors très répandue prit le nom de « braque français», qu’il conserve depuis. Pour autant, il semble bien que déjà à cette époque, la race ait été plutôt retranchée dans le Midi sous l’appellation locale de « braque de Gascogne», comme en témoigne le compte rendu de la première exposition canine d’Auch, dans le Gers, qui eut lieu en 1880 à l’occasion du concours régional agricole.
Le braque français type Pyrénées
Feb 16, 2022
3 minutes
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