Les Sortilèges du cœur
Par Barbara Cartland
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Aperçu du livre
Les Sortilèges du cœur - Barbara Cartland
Barbara Cartland
Les Sortilèges du cœur
Traduit de l’anglais
par Marie-Noëlle Tranchart
SAGA Egmont
Les Sortilèges du cœur
Traduit par Marie-Noëlle Tranchart
Titre Original The white witch
Langue Originale : Anglais
© Barbara Cartland, 2022, Saga Egmont
Pour la traduction française :
Les Sortilèges du cœur © Éditions J’ai lu, 1994
Cover image : Shutterstock
Cover layout : Grafiskstue.dk
Copyright © 2011, 2022 Barbara Cartland et SAGA Egmont
Tous droits réservés
ISBN : 9788728393383
1e édition ebook
Format : EPUB 3.0
Aucune partie de cette publication ne peut être reproduite, stockée/archivée dans un système de récupération, ou transmise, sous quelque forme ou par quelque moyen que ce soit, sans l’accord écrit préalable de l’éditeur, ni être autrement diffusée sous une forme de reliure ou de couverture autre que dans laquelle il est publié et sans qu’une condition similaire ne soit imposée à l’acheteur ultérieur.
www.sagaegmont.com
Saga est une filiale d’Egmont. Egmont est la plus grande entreprise médiatique du Danemark et appartient exclusivement à la Fondation Egmont, qui fait un don annuel de près de 13,4 millions d’euros aux enfants en difficulté.
NOTE DE L’AUTEUR
À cause de l’aspect de ses tubercules et de ses fleurs, l’orchidée a été fréquemment utilisée dans l’élaboration de potions aphrodisiaques.
La mandragore – la plante narcotique la plus anciennement connue dans l’histoire de la botanique – n’a cessé d’être entourée au cours des siècles d’une réputation de mystère et de magie.
On a même découvert dans la tombe de Toutânkhamon des fruits de mandragore – alors que cette plante n’était pas originaire d’Égypte. Au nombre de onze, les fruits étaient placés à intervalles réguliers dans le sixième rang de la collerette florale du pharaon.
Quant à Circé, magicienne de l’épopée homérique, elle utilisait la mandragore dans les philtres qu’elle offrait à ses invités pour les changer en pourceaux…
Des textes anciens assurent que la mandragore « ne pousse jamais de manière naturelle – ou alors très rarement. On la trouve en général sous les gibets où sont suspendus les cadavres qui lui tiennent lieu d’engrais. C’est d’ailleurs à cause de cela que ses racines évoquent des formes humaines. »
On recommandait de la sortir de terre à minuit. « Pour obtenir une plante dotée de tous ses pouvoirs, il faut d’abord effectuer trois cercles autour avec un sabre et se méfier des vents contraires… »
Plante narcotique, plante émétique, plante mystérieuse, la mandragore a été également utilisée dans des philtres d’amour – c’est d’ailleurs à ce titre qu’elle se trouve mentionnée dans la Bible.
1
– Que milord veuille bien m’excuser, mais…
Le marquis regarda son valet d’un air interrogateur.
– Oui, Wilkins ? Qu’y a-t-il ?
– J’ai trouvé cela dans l’habit du soir de milord.
Le marquis de Wynstanton jeta un coup d’œil au petit objet que lui tendait son valet : un galet rond si bizarrement sculpté qu’on aurait pu le croire doté d’un regard…
Tout d’abord, le marquis pensa qu’il s’agissait d’un caillou de rien du tout et faillit dire au domestique de le jeter. Mû par une soudaine inspiration, il s’en empara et l’examina de plus près.
– Vous dites que c’était dans mon habit ? demanda-t-il en fronçant les sourcils.
– Oui, milord, dans l’une des basques.
Si le marquis parut surpris, il ne fit aucun commentaire. Étant donné que son vêtement ne comportait pas de poches, ce galet avait dû être introduit entre l’étoffe et la doublure par un interstice dans les coutures.
Voyant que son valet le regardait avec curiosité, il déclara enfin :
– Posez cela sur la table. J’y jetterai un coup d’œil plus tard.
Là-dessus, il se mit en devoir de nouer sa cravate avec soin. Sa tenue devait être parfaite. Ne disait-on pas de lui qu’il était l’homme le plus séduisant de Londres, mais aussi le plus élégant ? Cette réputation n’avait rien d’usurpé et il tenait à la garder.
Une fois prêt, il s’empara de la trouvaille de son valet et se rendit dans son bureau, une pièce décorée avec autant de luxe que de goût – comme tout cet hôtel particulier de Grosvenor Square.
Après s’être assis à sa table de travail d’époque Régence, le marquis posa l’étrange caillou sculpté sur son buvard.
Il n’eut pas besoin de s’emparer d’une loupe pour savoir de quoi il s’agissait !
Au cours de ses nombreux voyages à travers le monde, il était allé une fois à Haïti. Ce galet ne pouvait être qu’une pierre maléfique en provenance de cette île lointaine. Et il savait même qui l’avait glissé dans les basques de son habit.
Lady Marshall.
Cette dernière l’avait poursuivi longtemps de ses assiduités avant que, de guerre lasse, il n’y succombe et ne devienne son amant.
Lord Marshall, le mari de la belle Locadi, était un passionné de pêche. Il délaissait tout le temps sa femme pour aller d’une rivière à l’autre, en Angleterre comme en Écosse, traquant ici la truite, là le saumon… Lady Marshall, seule à Londres, se consolait en accordant ses faveurs à tous ceux qui la courtisaient. Et ils étaient nombreux car c’était l’une des plus jolies femmes de la capitale.
Autrefois, les messieurs de la société se contentaient d’avoir des liaisons discrètes. Ils s’amourachaient d’une accorte femme de chambre ou d’une petite ouvrière, la mettaient dans ses meubles et, lorsque la fantaisie les en prenait, allaient lui rendre visite à Chelsea ou à Regent’s Park.
Mais depuis que le prince de Galles avait rencontré Lily Langstry, il était devenu à la mode de courtiser les femmes du monde.
Le marquis de Wynstanton n’était certes pas le premier amant que lady Marshall avait pris depuis son mariage ! Et pas mieux que les autres, il n’avait su lui dire non. Elle était absolument irrésistible avec sa silhouette de sirène, sa peau laiteuse, ses longs cheveux aussi noirs que l’aile du corbeau et ses étranges yeux verts…
Au début, pourtant, le marquis était demeuré de glace. Il faisait mine de ne pas voir les manières aguichantes de la jeune femme et, invariablement, refusait ses invitations. Mais s’il n’allait pas chez elle, il la rencontrait forcément dans d’autres salons. Et à table, le hasard voulait qu’il se retrouve toujours assis à côté d’elle. Le hasard ? Ou bien les savantes machinations de Locadi ?
Un jour, il eut l’imprudence d’accepter une invitation à dîner. À son arrivée, elle lui apprit d’un air candide que tous les autres convives s’étaient décommandés. Ils dînèrent donc en tête à tête… et la soirée se termina comme lady Marshall l’avait prévu.
Lorsqu’il regagna son hôtel particulier, à l’aube, le marquis dut admettre que jamais de sa vie il n’avait eu une maîtresse aussi passionnée, aussi insatiable, aussi sensuelle.
Deux jours plus tard, alors qu’il pêchait le saumon en Écosse, lord Marshall s’écroula, victime d’un grave infarctus. Quelques heures plus tard, il rendait le dernier soupir…
Tout de suite après les obsèques, Locadi laissa entendre au marquis de Wynstanton qu’elle s’attendait à ce qu’il la console.
Dans ses vêtements de grand deuil, la jolie lady Marshall était plus jolie que jamais. Le noir lui allait si bien !
Mais le marquis comprit qu’il commettrait une grave erreur en permettant que son nom soit lié avec celui d’une toute jeune veuve. Pour éviter ce genre d’ennuis, il partit en voyage à l’étranger, le plus loin possible… Cette fois, il se rendit au Népal.
Bien entendu, de tels voyages ne pouvaient se faire dans le plus grand confort. À l’étape du soir, le marquis ne trouvait parfois qu’une chambre spartiate. À vrai dire, cela ne le dérangeait guère… Il savait que les conditions d’hébergement restaient primitives dans certains pays. En revanche, il put acheter de véritables trésors : manuscrits anciens, sculptures et objets d’art destinés à augmenter les collections qu’il gardait avec un soin jaloux à la campagne, dans son château de Wvnstanton.
Après plusieurs mois de voyage, persuadé que lady Marshall lui avait trouvé un remplaçant, il revint à Londres. Hélas ! elle l’attendait toujours et semblait bien décidée à ne pas le laisser s’échapper.
Privé de compagnie féminine pendant une longue période, le marquis succomba de nouveau aux charmes de la jolie Locadi. Celle-ci sut se montrer si experte que, conquis, le marquis s’attarda à Londres. Il ne songeait plus du tout à se rendre à la campagne comme il en avait eu l’intention à son arrivée.
D’ailleurs, Londres était si agréable au printemps ! Il faisait un temps magnifique. Les jonquilles pointaient déjà dans les pelouses d’un vert velouté et les jardiniers entretenaient avec un soin jaloux les massifs de tulipes écarlates. Tous les matins, d’élégants équipages et des cavaliers montés sur de fringants pur-sang parcouraient les allées de Hyde Park.
La saison battait son plein. Ce n’étaient que dîners, réceptions et bals tous les soirs.
Des lumières, des fleurs, des bijoux étincelants, des mets délicieux… Après plusieurs mois passés sans autre compagnie que celle des habitants du Népal, le marquis était heureux de retrouver les foules élégantes qui se pressaient dans les salons.
Son voyage n’avait pas été absolument dépourvu de confort. Il lui était par exemple arrivé de passer une nuit ou deux dans le palais d’un maharadjah lorsqu’il avait traversé les Indes pour se rendre au Népal. Il était également descendu dans les ambassades. Mais la plupart du temps il logeait à la dure. Ce qui n’avait pas manqué de provoquer l’étonnement du vice-roi chez lequel il avait logé à Calcutta.
– J’ai peine à imaginer, Wynstanton, comment vous pouvez apprécier un voyage fait dans de telles conditions d’inconfort.
– Je trouve cela passionnant !
Le vice-roi avait éclaté de rire.
– Comme quoi il en faut pour tous les goûts ! J’avoue cependant qu’il faudrait me payer cher pour vous accompagner.
En toute honnêteté, le marquis devait admettre que son lit de plumes de Grosvenor Square était beaucoup plus moelleux que les paillasses pleines de vermine sur lesquelles il avait dû parfois passer la nuit.
Quant aux délicieux repas élaborés par son cuisinier français, ils valaient largement les currys népalais qui lui emportaient la bouche…
Et il préférait cent fois ses chevaux fougueux aux mules récalcitrantes qu’il avait dû monter au Népal.
Les chemins de fer britanniques l’emportaient aussi haut la main sur les trains d’une lenteur désespérante qu’il avait dû emprunter pour traverser les Indes.
Oui, même s’il adorait les voyages, le marquis devait reconnaître que la vieille Angleterre avait du bon. Comment aurait-il pu se plaindre, quand Locadi lui faisait mille serments d’amour, tout en lui offrant avec abandon son corps de sirène ? Quel enchantement…
D’un air soucieux, le marquis continuait à examiner le galet que lui avait remis son valet.
Au cours de ses voyages, il avait eu l’occasion d’étudier la sorcellerie dans différents pays. Et il se souvenait très bien avoir vu à Haïti des cailloux semblables à ceux-ci. On les utilisait comme talisman d’amour.
Cette découverte ne faisait que confirmer ses soupçons. Locadi Marshall s’était mis en tête de l’épouser et était prête à tout pour arriver à son but – même à avoir recours à la magie !
Le marquis se souvint brusquement que chaque fois qu’il la voyait, elle s’arrangeait pour lui mettre une orchidée à la boutonnière.
« Quel geste touchant ! » avait-il alors pensé avec indulgence.
Pourtant, il jetait l’orchidée chaque fois qu’il quittait Locadi, car il n’aimait pas spécialement porter de fleur à la boutonnière.
– J’aurais dû
