Le Cœur a ses secrets
Par Barbara Cartland
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Le Cœur a ses secrets - Barbara Cartland
Barbara Cartland
Le Cœur a ses secrets
Traduit de l’anglais
par Marie-Noëlle Tranchart
SAGA Egmont
Le Cœur a ses secrets
Traduit par Marie-Noëlle Tranchart
Titre Original Secrets of the heart
Langue Originale : Anglais
© Barbara Cartland, 2022, Saga Egmont
Pour la traduction française :
Le cœur a ses secrets © Éditions J’ai lu, 2003
Cover image : Shutterstock
Cover layout : Grafiskstue.dk
Copyright © 2003, 2022 Barbara Cartland et SAGA Egmont
Tous droits réservés
ISBN : 9788728394533
1e édition ebook
Format : EPUB 3.0
Aucune partie de cette publication ne peut être reproduite, stockée/archivée dans un système de récupération, ou transmise, sous quelque forme ou par quelque moyen que ce soit, sans l’accord écrit préalable de l’éditeur, ni être autrement diffusée sous une forme de reliure ou de couverture autre que dans laquelle il est publié et sans qu’une condition similaire ne soit imposée à l’acheteur ultérieur.
www.sagaegmont.com
Saga est une filiale d’Egmont. Egmont est la plus grande entreprise médiatique du Danemark et appartient exclusivement à la Fondation Egmont, qui fait un don annuel de près de 13,4 millions d’euros aux enfants en difficulté.
NOTE DE L’AUTEUR
Ce fut le 1er mai 1866, à Londres, que Sa Majesté la reine Victoria inaugura au Royal Albert Hall l’Exposition coloniale et des Indes. Comme tout ce qui était exotique passionnait les visiteurs, cette manifestation rencontra un énorme succès.
Le secrétaire d’État aux Affaires étrangères, lord Rosebury, tenait à ce que l’inauguration de l’exposition soit faite en grande pompe. N’était-ce pas l’occasion de démontrer au monde entier la puissance de l’Empire britannique ? Il supplia Sa Majesté d’abandonner pour une fois ses tenues de veuve. Ce qu’elle refusa catégoriquement. N’avait-elle pas juré de porter le deuil de son mari, le prince Albert, jusqu’à sa mort ?
1885
1
Au fur et à mesure que le train s’approchait de Londres, Zénobia sentait son appréhension monter.
Elle tenta de se raisonner. C’était ridicule !
Qu’avait-elle à craindre, elle qui n’avait pas éprouvé la moindre angoisse quand, avec son père, elle avait escaladé les contreforts de l’Himalaya. Elle qui n’avait pas davantage eu peur lorsqu’ils avaient traversé une rivière infestée de crocodiles à bord d’une barque qui prenait l’eau. Ni l’aprèsmidi où ils s’étaient perdus dans le désert, sous un soleil de plomb. Ni la nuit où ils s’étaient vus entourés d’une tribu hostile, au Sarawak.
Et maintenant, à la seule perspective de revoir sa belle-mère, l’angoisse la submergeait.
Il fallait dire que cette rencontre n’aurait probablement rien de très agréable.
Après la mort de la femme qu’il adorait, lord de Chadwell était resté longtemps prostré. Pour lui, c’était un peu comme si la vie s’était arrêtée. Par la suite, il avait dit plusieurs fois à sa fille unique :
— Si tu n’avais pas été là, ma chère Zénobia, il est bien probable que j’aurais mis fin à mes jours.
— Je vous en supplie, père, ne dites jamais de choses aussi horribles !
Lord de Chadwell avait ensuite, pour son malheur, rencontré une très jolie femme : Irène Dunster, la veuve d’un baronnet qui aurait pu être son père, peut-être même son grand-père.
Dès le premier instant, Zénobia avait trouvé Irène antipathique. Mais comment une enfant aurait-elle pu s’autoriser à mettre son père en garde ? D’autant plus que, désireuse de s’attirer les bonnes grâces de la fille de celui sur lequel elle avait jeté son dévolu, lady Irène ne cessait de lui offrir des cadeaux coûteux.
Lord de Chadwell n’avait pas voulu écouter tout ce que les mauvaises langues racontaient au sujet de cette créature sensuelle aux yeux de braise et aux sourires pleins de promesses. A peine quelques semaines après avoir fait sa connaissance, il l’épousait.
Il ne fut pas heureux longtemps. Pendant deux ou trois mois peut-être. Jusqu’au jour où il s’aperçut que sa seconde femme ne cessait de le tromper.
Il était trop grand seigneur pour s’abaisser à faire une scène. Sans même lui adresser un mot de reproche, il partit du jour au lendemain en compagnie de Zénobia, une charmante petite fille qui ressemblait chaque jour un peu plus à la disparue. Et il se mit en devoir d’explorer le monde, son rêve de toujours.
Ils se rendirent tout d’abord à Palmyre, « la cité des palmiers », pour tenter de retrouver des traces de la reine Zénobie qui régnait sur cette oasis du désert de Syrie au iiie siècle. La reine Zénobie… N’était-ce pas de cette reine que certains décrivaient comme une seconde Cléopâtre que Zénobia tenait son nom ?
À l’époque où ils quittèrent Londres, l’enfant n’avait que neuf ans. Mais elle était déjà très avancée pour son âge. De plus, son père, qui était allé à l’université d’Oxford tint à lui transmettre toutes ses connaissances. Certes, elle ne reçut pas l’éducation traditionnelle que l’on donnait dans les institutions pour jeunes filles de bonne famille ! Zénobia en savait cependant infiniment plus que ces petites oies blanches auxquelles on n’apprenait pas grand-chose, en dehors du piano, de la broderie ou de la tapisserie… sans compter l’art majeur d’attraper un mari.
Après Palmyre, ils se rendirent en Italie, en Grèce et en Égypte, puis aux Indes, où ils vécurent pendant trois ans. Zénobia eut l’occasion de côtoyer des princes et des maharadjah, mais aussi des fakirs, des moines bouddhistes ou des gens très simples tenant de petites échoppes au coin des rues.
Ils allèrent ensuite à Ceylan, au Siam, au Cambodge, en Indonésie, en Chine et au Japon. Puis ils revinrent aux Indes, car c’était la contrée qui les fascinait le plus.
Zénobia trouvait les Hindoues bien jolies, avec leurs épais cheveux d’un noir d’ébène, leurs grands yeux veloutés et leur teint mat.
— Je me trouve si fade ! dit-elle un jour à son père.
Lord de Chadwell ne cacha pas sa stupeur.
— Comment peux-tu dire une pareille énormité, ma chère enfant ? Tu es ravissante !
Peu convaincue, l’adolescente contempla son reflet dans la glace. Elle vit de grands yeux couleur saphir, une bouche couleur framboise, un petit nez droit, et une masse de boucles d’or pâle encadrant un visage à l’ovale parfait.
— Dans les salons londoniens, tu aurais un succès fou, je peux te l’assurer, poursuivit son père.
— Comme je n’y suis jamais allée, cela reste à voir. Tout ce que je sais, c’est qu’à Bombay, à Bangkok ou à Tokyo, on me regarde avec une curiosité que je trouve parfois gênante.
— Tu es très jolie, je te le répète. Bien des femmes t’envieraient tes cheveux dorés et ton teint sans défaut. Un teint de lys et de rose, comme disent les poètes.
Zénobia fut un peu rassurée. Un peu seulement… Car elle se demandait si son père était sincère. Peut-être ne parlait-il ainsi que pour lui faire plaisir ?
Elle avait dix-huit ans quand lord de Chadwell, qui commençait à prendre de l’âge et supportait de plus en plus mal la chaleur, décida de retourner en Angleterre afin d’y écrire un livre relatant toutes ses expériences à l’étranger.
Une fois de retour dans son pays, il ne jugea pas utile de prendre contact avec celle qui était toujours sa femme aux yeux de la loi, mais avec laquelle il n’avait eu aucun contact depuis son départ. Il acheta une vieille maison dans le Devonshire, non loin de la mer, et se mit au travail, aidé par sa fille que l’entreprise passionnait.
L’ouvrage était déjà bien avancé quand, par un après-midi de printemps pluvieux, Zénobia trouva son père affalé sur son bureau devant les pages éparpillées de son manuscrit. Il ne respirait plus.
Maître Powell, le notaire, examina le bref testament que Zénobia avait découvert parmi les papiers de son père.
Je lègue tout ce que je possède à ma fille unique, Zénobia de Chadwell.
Une copie de ce document sera envoyée au cabinet de maître Burk à Londres, mon avocat.
Fait à Calcutta, le 13 mai 1879.
Henry de Chadwell
Ce testament était authentifié par la signature d’un avocat hindou et d’un officier britannique.
— Est-ce légal, maître ? demanda la jeune fille avec anxiété.
Si la mort de son père l’avait anéantie, elle n’avait pas perdu ses facultés de raisonnement. Elle savait parfaitement que, si l’auteur de ses jours avait omis de rédiger un testament, elle risquait de se retrouver sans un sou. Car la fortune de lord de Chadwell serait alors allée à sa seconde femme.
Zénobia avait écrit à cette dernière pour lui annoncer la mort de celui qui était toujours son mari. Mais Irène ne s’était pas donné la peine de lui répondre.
De toute manière, elle devait déjà savoir qu’elle était veuve pour la seconde fois, puisque Zénobia avait fait paraître dans le Times et le Morning Post l’annonce du décès de lord de Chadwell.
— Est-ce légal ? redemanda la jeune fille d’une voix angoissée.
Elle savait déjà qu’il ne fallait pas compter sur Irène pour faire preuve de générosité. La seconde lady de Chadwell devait être furieuse d’avoir été abandonnée sans un mot.
« Et pourquoi me prendrait-elle en charge ? Après m’avoir offert des monceaux de jouets, ne m’a-t-elle pas superbement ignorée, une fois la cérémonie célébrée ? »
Autrefois, les rares fois où lady de Chadwell daignait se souvenir de l’existence de Zénobia, c’était pour dire :
— Il faudrait mettre cette gamine en pension. Cela la materait. Je trouve qu’elle devient de plus en plus insupportable.
La voix de maître Powell ramena la jeune fille à l’instant présent :
— Ce testament est tout à fait légal, mademoiselle. Il ne vous reste plus qu’à prendre contact avec mon homologue londonien, maître Burk.
— Je suppose que, dans ces conditions, je dois me rendre à Londres ?
— C’est la chose à faire.
— Très bien. Je partirai dans les jours à venir.
— Seule ?
Elle le regarda avec étonnement.
— Mais… évidemment.
Le notaire toussota.
— Je crains que, après avoir passé tant d’années à l’étranger, vous ne soyez pas très au courant des lois plus ou moins tacites qui régentent la bonne société.
Il marqua une pause avant de déclarer avec importance :
— À votre âge, mademoiselle de Chadwell, vous ne pouvez pas songer à voyager sans chaperon.
La jeune fille parut surprise.
— J’avoue ne pas avoir pensé à cela. Il faut dire que j’étais toujours avec mon père et que la question du chaperon ne s’est jamais posée.
— La situation a changé, hélas !
— Hélas ! fit-elle en écho.
— Où avez-vous l’intention de vivre, maintenant ?
— Je vous avouerai que je n’en sais rien. Je n’ai pas encore pensé à cela.
— Vous avez certainement de la famille.
— Mes grands-parents sont morts. Ai-je des oncles ? Des tantes ? Des cousins ? Je
