L'Amour surmonte les obstacles
Par Barbara Cartland
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À propos de ce livre électronique
Tu dois m'aider ! Harry et moi avons décidé de nous marier, mais mon tuteur vient de m'ordonner de le rejoindre en France. Je ne l'ai jamais rencontré et, si tu prends ma place, il n'y verra que du feu. Parvenue au château de Saint-Brière, Alicia se retrouve face à un jeune général, très séduisant, et résolu à « mater » cette pupille précédée d'une réputation sulfureuse. La jeune fille n'en croit pas ses oreilles lorsqu'elle l'entend décréter avec une autorité toute militaire.
Puisqu'il est de mon devoir de vous protéger contre vous-même, vous allez devenir ma femme !
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Aperçu du livre
L'Amour surmonte les obstacles - Barbara Cartland
Barbara Cartland
L'Amour surmonte les obstacles
Traduit de l’anglais
par Marie-Noëlle Tranchart
SAGA Egmont
L'Amour surmonte les obstacles
Traduit par Marie-Noëlle Tranchart
Titre Original Love Casts Out Fear
Langue Originale : Anglais
© Barbara Cartland, 2022, Saga Egmont
Pour la traduction française :
L’Amour surmonte les obstacles © Éditions J’ai lu, 2004
Cover image : Shutterstock
Cover layout : Grafiskstue.dk
Copyright © 2004, 2022 Barbara Cartland et SAGA Egmont
Tous droits réservés
ISBN : 9788728393635
1e édition ebook
Format : EPUB 3.0
Aucune partie de cette publication ne peut être reproduite, stockée/archivée dans un système de récupération, ou transmise, sous quelque forme ou par quelque moyen que ce soit, sans l’accord écrit préalable de l’éditeur, ni être autrement diffusée sous une forme de reliure ou de couverture autre que dans laquelle il est publié et sans qu’une condition similaire ne soit imposée à l’acheteur ultérieur.
www.sagaegmont.com
Saga est une filiale d’Egmont. Egmont est la plus grande entreprise médiatique du Danemark et appartient exclusivement à la Fondation Egmont, qui fait un don annuel de près de 13,4 millions d’euros aux enfants en difficulté.
NOTE DE L’AUTEUR
Le 28 juillet 1816, le duc de Wellington donna un grand bal dans son hôtel particulier des Champs-Elysées, à Paris, en l’honneur des princes royaux.
Ces derniers avaient heureusement pris congé de bonne heure, bien avant qu’un terrible incendie n’éclate au sous-śol de l’édifice. Il avait été provoqué par de la poudre à canon et des cartouches entassées juste sous le parquet des salons. Certaines lattes du parquet commençaient à se consumer quand les domestiques réussirent à éteindre les flammes.
Le duc feignit de ne pas prendre cela au sérieux. Mais pour beaucoup de gens, il s’agissait d’un attentat anti-royaliste.
Après la défaite de Napoléon à Waterloo, une armée d’occupation de cent cinquante mille soldats se trouvait en garnison à Cambrai. Elle y resta jusqu’en 1818.
L’Angleterre avait désormais son héros : le duc de Wellington. Ses qualités de militaire, d’administrateur et de financier lui donnèrent en Europe une stature qu’aucun Britannique n’avait réussi à atteindre jusqu’alors.
1
1816
— Honnêtement, mademoiselle Alicia, comment voulez-vous que je prépare un bon repas sans avoir le premier penny pour aller au marché ?
Alicia soupira.
— Que faire, Bessie ?
— Je n’en sais rien, mademoiselle Alicia. Tout ce que je peux vous dire, c’est que si nous continuons comme cela, nous allons tous mourir de faim.
— Où trouver de l’argent ? fit la jeune fille à mi-voix, comme pour elle-même.
Le dernier livre de son père s’était vendu à très peu d’exemplaires. Ce n’était pas avec ses droits d’auteur que Terence Stambrook pouvait faire vivre une maisonnée pourtant réduite au minimum, puisqu’elle ne se composait que de trois personnes : lui, sa fille et la fidèle Bessie.
Il était en train de terminer un autre ouvrage, et avec un peu de chance, celui-ci aurait plus de succès que le précédent. Mais il ne sortirait pas en librairie avant plusieurs mois. Et en attendant, il fallait bien manger !
Bessie continuait à se lamenter :
— Il ne reste plus une seule pomme de terre, plus un seul petit pois ni un seul radis dans le jardin. J’y trouverai peut-être encore deux ou trois laitues, mais ce n’est pas avec une feuille de salade que l’on peut se nourrir.
— Les salades sont pleines de vitamines, Bessie.
— C’est ce qu’on prétend… grommela Bessie d’un air plein de doute.
— Et ces grosses laitues sont si bonnes !
— En accompagnement d’un gros bifteck ou d’un poulet bien dodu, elles paraissent encore meilleures.
Alicia soupira de nouveau.
— Si le comte de Langhaven n’était pas mort, notre existence serait totalement différente.
— Avec des « si », mademoiselle Alicia, on pourrait mettre la mer en bouteille. Tout ce que je vois, moi, c’est que le comte de Langhaven n’est plus de ce monde, que nous n’avons pas un sou et que notre garde-manger est vide.
Le comte Michael de Langhaven était le frère cadet de la mère d’Alicia. Il adorait la défunte lady Stambrook et l’avait toujours énormément gâtée.
Lorsque lady Sophie était tombée follement amoureuse de Terence Stambrook, le précepteur de son jeune frère Michael – un employé, en fait – , et avait annoncé qu’elle voulait l’épouser, ses parents avaient poussé de hauts cris :
— Toi ? Devenir la femme d’une sorte de domestique ? D’un pauvre écrivaillon ?
— Quelle mésalliance !
Michael avait été le seul à l’encourager :
— Si tu l’aimes, n’hésite pas.
Lady Sophie, qui était l’une des plus jolies débutantes de l’année, aurait pu espérer faire un très beau mariage. Et voilà que, au grand dam de ses parents, elle avait préféré un parfait inconnu aux comtes et aux marquis qui la faisaient danser.
Si Terence Stambrook était extrêmement cultivé et très bien élevé, ce n’était pas un aristocrate, mais un simple précepteur espérant devenir un jour un grand écrivain.
Lady Sophie avait tenu bon.
— Ou bien je l’épouserai, ou bien je ne me marierai jamais.
— Puisque tu t’entêtes dans cette décision stupide, tu n’auras pas de dot, avait décrété le père de la jeune fille.
Il était toujours furieux en accompagnant sa fille à l’église du village où l’attendait celui qu’elle aimait. Soudain, il s’était mis à jurer.
— Tu regretteras amèrement ce jour-là, crois-moi ! avait-il prédit.
Cela n’avait pas été le cas. Lady Sophie et Terence Stambrook n’auraient pas pu être plus heureux dans le petit cottage dépendant du domaine que, de mauvaise grâce, le comte avait mis à leur disposition. Certes, ils disposaient de très peu d’argent, mais ils étaient ensemble, et cela seulement comptait.
Michael aidait sa sœur en cachette. Et quand il était devenu à son tour comte de Langhaven, il avait alors pris le couple sous sa protection.
Tous les deux jours, un valet apportait aux Stambrook des légumes en provenance du potager du château, ainsi que des pêches, des abricots ou des raisins bien mûrs cueillis dans les serres. Et, une fois par semaine, on leur livrait un grand panier plein des bons produits des fermes du domaine : des œufs, de la crème, des poulets, des pigeons, des jambons ou des gigots. Bref, c’était l’abondance !
Le comte Michael de Langhaven, qui avait perdu sa femme en couches, n’avait jamais voulu se remarier. Et comme sa fille, Claris, avait l’âge d’Alicia, il suggéra que les deux cousines fassent leurs études ensemble au château.
Alicia reçut donc une excellente éducation à laquelle elle n’aurait pas pu prétendre autrement. Grâce aux gouvernantes françaises ou italiennes de Claris, elle put apprendre des langues étrangères. Par ailleurs, comme son père, qui était allé à Oxford, avait tenu à lui transmettre tout son savoir, la jeune fille aurait été capable d’en remontrer à beaucoup de doctes professeurs.
C’était également une cavalière accomplie, car elle avait été mise à cheval par l’écuyer que le comte de Langhaven avait engagé pour Claris.
Alicia était très consciente de sa chance.
— Si mon oncle n’avait pas eu une fille de mon âge, il est probable que je n’aurais pas eu droit à tous ces avantages, disait-elle souvent à sa mère.
Au cours de l’hiver de 1814, lady Sophie mourut d’une pneumonie. Elle laissait un mari et une fille inconsolables.
Deux mois plus tard, le comte Michael de Langhaven se brisait les vertèbres en tombant de cheval. Comme il n’avait qu’une fille unique, et pas d’héritier direct mâle, ce fut à un lointain cousin que revinrent le titre et le domaine.
L’existence d’Alicia se trouva alors complètement bouleversée. Tout d’abord, la mort de sa mère l’avait désespérée. Puis elle avait pleuré un oncle qu’elle aimait beaucoup.
Et ce fut ensuite sa cousine Claris qui vint leur annoncer qu’elle allait désormais vivre à Londres chez sa tante, la duchesse de Hampden.
— Dans deux ans, quand j’aurai dix-huit ans, elle donnera un grand bal pour fêter mon entrée dans le monde ! annonça-t-elle, visiblement ravie.
En revanche, Alicia sanglotait.
— Pourquoi pars-tu, Claris ? Que vais-je devenir ?
Le sourire de Claris disparut quand elle mesura tout ce que son départ allait représenter pour sa cousine.
— Tu sais bien que je n’ai plus ma place à Langhaven, lui dit-elle en l’embrassant tendrement. Le domaine appartient désormais à mon cousin Gerald, le nouveau comte.
— Je suis sûre que celui-ci ne verrait aucun inconvénient à ce que tu restes ici. Le château est si grand !
— Certes, mais je ne m’y sentirais plus chez moi. C’est à une autre, désormais, que reviendra un jour le rôle de châtelaine.
Le nouveau comte n’était pas encore marié. Cet homme d’une trentaine d’années, qui menait la joyeuse vie à Londres, n’avait aucune envie de venir s’enterrer à la campagne.
Il se contenta de venir au château de temps en temps avec ses amis. Ceux-ci arrivaient pour le week-end dans de superbes phaétons. Les villageois restaient bouche bée quand ils voyaient défiler cette procession de véhicules tapageurs.
Ces messieurs buvaient sec et jouaient aux cartes jusqu’à une heure avancée de la nuit. De jolies femmes peu farouches leur tenaient compagnie. Tout cela faisait beaucoup jaser dans la région.
— Ah, mademoiselle Alicia, si votre mère savait ce qui se passe au château, elle se retournerait dans sa tombe ! disait Bessie.
— Que se passe-t-il ?
— Je ne peux pas vous le dire, mademoiselle Alicia : ce n’est pas pour vos chastes oreilles.
— Oh, Bessie ! Ne faites pas de cachotteries ! Je ne suis plus une petite fille.
— C’est ce que vous pensez, mademoiselle Alicia.
Bessie secouait la tête.
— En tout cas, j’ai peine à croire tout ce qu’on me raconte. Les domestiques du château sont horrifiés. Ils n’ont jamais vu de choses pareilles !
Incapable de garder pour elle ce qu’elle avait appris, Bessie poursuivit :
— Songez un peu : des femmes couvertes de poudre et de rouge, décolletées pratiquement jusqu’au nombril, des messieurs qui boivent du bordeaux ou du cognac jusqu’à l’aube, en jouant des piles de souverains d’or… Comment peut-on vivre ainsi dans une maison honnête ?
Maintenant que sa cousine était partie, il n’y avait plus aucune raison pour qu’Alicia se rende au château. Il lui était désormais impossible d’aller dans le salon de musique pour jouer du clavecin ou de la harpe. Mais ce qui la désolait le plus, c’était de ne pas avoir l’autorisation de monter les superbes pur-sang de son oncle, comme elle l’avait toujours fait.
Dans les premiers temps, elle avait espéré que le nouveau comte lui donnerait l’autorisation de sortir les chevaux quand il n’était pas là. Mais il n’y songea pas. Il ne se souciait pas plus des Stambrook que des autres personnes qui vivaient sur son domaine. Par exemple, il ne se donna pas la peine de rendre visite aux fermiers et au pasteur, et encore moins celle d’aller à l’église – ce
