La saga des mathématiciennes - Tome 1

Par Yves Dao-Léna

La saga des mathématiciennes est une odyssée, dans le temps et dans l’espace, de la vie de quarante-cinq femmes méconnues ou célèbres, au surplus mathématiciennes. En dehors de tous les clichés attribués aux activités féminines, elles ont, la plupart du temps, navigué à contre-courant dans leur environnement pour faire émerger des connaissances mathématiques innovantes et prometteuses. De l’antiquité à nos jours, il faut « se promener » et ne pas hésiter à « s’aventurer au hasard » dans cet ouvrage atypique. En effet, il recense, pour chacune de ces « Drôles de Dames », non seulement leurs péripéties personnelles, familiales et leurs travaux mathématiques majeurs, mais aussi les obstacles surmontés et les récompenses obtenues.


À PROPOS DE L'AUTEUR


Dans cet ouvrage, Yves Dao-Léna valorise et fait connaître les femmes mathématiciennes depuis l’antiquité jusqu’à nos jours. Il met en évidence leurs apports performants, leurs vies, leurs travaux et les difficultés parfois dramatiques qu’elles ont rencontrées, dans un milieu qui reste dans l’esprit du public, des étudiants, des professeurs et des spécialistes en la matière, l’apanage des hommes. Son projet est d’informer de l’existence de ces femmes dans de très nombreux milieux culturels, scientifiques mais aussi littéraires, lyriques et dans les arts : il faut informer et communiquer au monde la façon dont elles ont vécu

• Langue: Français
• Éditeur: Le Lys Bleu Éditions
• Date de sortie: 29 juil. 2022
• ISBN: 9791037760524

Aperçu du livre

Yves Dao-Léna

La saga des mathématiciennes

Tome I

Essai

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© Lys Bleu Éditions – Yves Dao-Léna

ISBN : 979-10-377-6052-4

Le code de la propriété intellectuelle n’autorisant aux termes des paragraphes 2 et 3 de l’article L.122-5, d’une part, que les copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective et, d’autre part, sous réserve du nom de l’auteur et de la source, que les analyses et les courtes citations justifiées par le caractère critique, polémique, pédagogique, scientifique ou d’information, toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite (article L.122-4). Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles L.335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.

Cet ouvrage a nécessité la consultation de nombreuses sources, nous demandons quelque indulgence pour les oublis éventuels.

Avertissement

Ce livre contient des épisodes très variés d’une mathématicienne à l’autre. Le lecteur peut, au choix de ses préférences, l’ouvrir à n’importe quelle page, compulser et découvrir la personnalité, l’époque où les lieux qui attirent sa curiosité.

Les adresses des sites web commencent toutes par www.

Il nous a semblé inutile d’écrire « Site web : » à chaque fois.

Nos références-sources iconographiques se trouvent à la fin de l’ouvrage.

Avant-propos

Nous sommes très peu informés sur l’histoire des « femmes mathématiciennes ». Lorsque nous ouvrons ce livre, nous éprouvons un « étonnement continu », un émerveillement, voire un « choc ». Tout cela ne se dément pas au fur et à mesure de la lecture. Nous voulons lire plus vite, car nous ne nous attendons pas à ce « foisonnement féminin » et surtout au fait qu’il est loin d’être récent. Nous découvrons des « vies », toutes plus passionnantes les unes que les autres, y compris à des époques où nous pensions que les femmes n’avaient pas accès à ces sciences difficiles que sont les mathématiques. Ces portraits de femmes sont tellement bien situés dans leurs contextes de vie familiale, de milieu social et géographique que nous voyageons à travers la psychologie, la sociologie, l’histoire, la géographie et l’économie qui furent la leur. Étranges chemins pris par LES MATHÉMATIQUES. Plus le lecteur avance dans le livre et plus il se rend compte que le nombre de thèmes que les mathématiques explorent est infini. Nous ne pouvons qu’être étonnés par ces femmes qui les ont pratiquement tous abordés. Elles les ont étudiés avec une telle profondeur qu’elles en furent reconnues, honorées et décorées. Les prix attribués à ces éminentes scientifiques sont référencés par rapport à des institutions que le grand public ignore, ainsi que des lieux où les femmes mathématiciennes ont été formées et où elles ont opéré. Tout cela est extrêmement pédagogique et donc très instructif pour le lecteur. Des sites web nous projettent du passé vers notre présent, très utiles aux parents pour le futur de leurs enfants.

Mais nous apprenons que ces femmes ont eu d’énormes difficultés pour s’imposer dans ces milieux scientifiques comme dans d’autres d’ailleurs. Certaines ont été refusées dans des écoles de notre société civilisée, alors qu’elles avaient brillamment réussi des concours. Cette découverte ou ce rappel, nous ramène à plus d’humilité alors que nous donnons des leçons à d’autres peuples. À travers ces histoires individuelles, ce travail scientifique d’Yves Dao-Léna aborde des aspects socio-historiques très intéressants concernant le machisme patriarcal dans nos sociétés. L’auteur a réussi un bel exploit sur un thème qui aurait pu être « aride » et nous recommandons fortement au lecteur de s’y délecter lentement. Concernant les schémas et graphiques, ce n’est pas grave si le lecteur ne les comprend pas, dans la mesure où il peut passer dessus sans que cela change sa compréhension globale du texte. Inversement, cela donne une confirmation scientifique à ce texte et ne peut qu’intéresser ceux qui sont au fait de ces questions.

Edgar Malausséna, Maire honoraire de Villars-sur-Var.

Maire de Villars-Var de 1999 à 2020

Diplômé Universitaire en Histoire-Géographie et Psychologie

Conseiller Régional PACA : Vice-Président de 1998 à 2004

Conseiller Régional PACA : Président de l’Agence Régionale pour l’environnement et l’écodéveloppement de 2004 à 2010.

Hertha Marks Ayrton

Angleterre

1854-1923 – (69 ans)

Représentations des travaux. PD-Art

Hertha Ayrton est née à Portsea, comté du Hampshire en Angleterre. Son père était horloger d’origine polonaise. Il meurt en 1861 (elle a 7 ans), laissant la mère de Sarah Ayrthon avec sept enfants et un huitième à naître. À neuf ans, Sarah est invitée par sa tante, qui a une école au nord de Londres. Elle vit avec ses cousins et reçoit une éducation à leurs côtés.

C’est grâce à ses cousins qu’elle est initiée aux mathématiques et aux sciences. Elle fait ses études supérieures au Girton College à Cambridge.

Ayrton passe en 1880 (elle a 26 ans), l’examen universitaire de Cambridge, le tripos, mais n’obtient pas de diplôme, puisqu’à cette époque, Cambridge n’en accorde pas aux femmes. Elle délivre seulement des certificats.

À l’Université de Cambridge, le terme « tripos » (au pluriel : Triposes) désigne à la fois l’ensemble des examens qui permettent à un étudiant d’obtenir son bachelor (équivalent britannique de la licence) mais aussi l’ensemble de cours suivis par ce même étudiant.

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Par exemple, un étudiant en mathématiques suivra ainsi le Mathematical Tripos tandis qu’un étudiant en littérature anglaise suivra l’English Tripos.

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Les résultats des 2e et 3e parties des épreuves du Tripos de mathématiques sont annoncés solennellement au « Senate House » de l’université, puis