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La guerre de succession - Tome 1: Roman fantastique
La guerre de succession - Tome 1: Roman fantastique
La guerre de succession - Tome 1: Roman fantastique
Livre électronique199 pages5 heures

La guerre de succession - Tome 1: Roman fantastique

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À propos de ce livre électronique

Thorghal Aeiguirson est un adolescent qui, grâce à sa fiancée, va enfin pouvoir bénéficier de l’apprentissage de la magie. Cependant, lors de la cérémonie du choix de sa faction, alors même qu’il entre en contact avec l’artefact de son illustre ancêtre, sa vie changera de manière irréversible. Une prophétie lui annonçant le retour de ce dernier marquera pour lui le début d’une aventure riche en péripéties.

À PROPOS DE L'AUTEUR

Pour son premier ouvrage, Sébastien Garmyn nous propose un univers fantastique où amour, guerre et puissance se mêlent pour dépeindre la réalité de l’humanité.
LangueFrançais
Date de sortie19 juil. 2021
ISBN9791037731692
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    L'univers qui nous est présenter est génial, l'histoire pleine de rebondissement.
    A quand une adaptation Cinéma ou série?

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La guerre de succession - Tome 1 - Sébastien Garmyn

Prologue

Il y a bien trop longtemps pour que l’humanité puisse s’en souvenir. La race humaine était au bord de l’extinction du fait que deux camps s’affrontaient dans un conflit millénaire ayant choisi la Terre comme champ de bataille. Ces êtres suprêmes avaient tellement de pouvoirs et de puissance, que leurs affrontements faisaient de la planète une terre inhospitalière pour l’humanité. Elle était devenue acide et les océans, de la lave en fusion.

Des tempêtes incandescentes et virulentes parcouraient la planète, emportant le moindre caillou et la moindre roche. Les cieux étaient rouges et des éclairs noirs zébraient le ciel désœuvré.

La surface de la planète était peuplée d’humains. Désormais, ils vivaient cachés dans des grottes souterraines, du fait de l’inhospitalité de la Terre, résultant du conflit opposant les deux armées d’êtres suprêmes. Bien qu’ils n’eussent pas de corps physique à proprement parler, ces entités demeuraient plus ou moins visibles car les uns incarnaient la lumière et les autres les ténèbres.

Au bout de plusieurs centaines d’années, comme les deux camps étaient en totale égalité sur le plan militaire, ils prirent les corps des humains comme hôtes et purent ainsi se reproduire avec eux. De cette union infâme naquirent des êtres hybrides, mi-humains, mi-cosmiques.

Ces êtres étaient très puissants et leurs pouvoirs l’étaient également car ils combinaient à la fois la puissance cosmique de leurs parents et la stabilité des corps humains.

Malgré tout cela, ce ne fut pas assez. Il fallait une arme dévastatrice capable de s’introduire dans le camp ennemi et de l’anéantir pour en faire gagner un. Malheureusement, les deux camps eurent la même idée en même temps. Les chefs de ces deux derniers violèrent alors toutes les lois. Ensemble, ils créèrent une arme tellement puissante qu’elle surpassait de loin les niveaux de puissances de toutes celles qu’ils l’ont précédée.

Ils nommèrent cette arme « Sitael » qui veut dire « espoir ». C’était un enfant, le seul, le premier issu des deux races.

Sitael grandit vite et profita de l’enseignement de ses deux parents. Ayant pour but de le transformer en arme de destruction massive, ils n’étaient pas de très bons pédagogues.

Malheureusement pour lui, il n’eut pas une enfance heureuse car ses parents le tirèrent tous les deux vers leurs camps respectifs : pour eux, il n’était pas un enfant mais une arme qui devait être utilisée au plus vite.

C’est en voyant le sort qui était réservé aux humains, les habitants légitimes de cette planète, que l’enfant, devenu adulte, prit la décision de mettre définitivement fin à cette guerre plurimillénaire qui dévastait la planète et son peuple.

« C’est décidé ; les humains ont souffert depuis bien trop longtemps ; il est temps de leur rendre la planète. »

Il tenta par la suite de faire régner la paix et proposa un cessez-le-feu aux deux camps, lors d’un sommet qu’il avait lui-même organisé dans l’espoir de mettre fin à cette guerre qui les opposait. C’était sans compter sur la haine naturelle qui régnait entre les deux camps qui profitèrent du sommet pour s’entretuer.

Horrifié de voir que son entreprise de paix avait tourné au cauchemar et refusant de choisir un camp plutôt que l’autre, il poussa un grand cri et déchaîna toute sa rage en s’attaquant aux protagonistes des deux cantonnements.

Il ne s’arrêta qu’après un long moment. Il constata qu’un champ de cadavres gisait à ses pieds. Se maudissant pour ce nouveau carnage, il utilisa la totalité du Pouvoir qu’il détenait pour chasser les deux factions et les renvoyer dans leurs dimensions respectives. Il scella ensuite l’accès à la planète ainsi qu’aux portes des dimensions.

La guerre qui avait commencé à l’aube de la création avait pris brutalement fin grâce à lui.

Des mois plus tard, les humains sortirent peu à peu de leurs cavernes, vinrent le remercier et l’adorer comme leur nouveau dieu. Il était le seul à être encore debout. Les humains partirent du principe que c’était un dieu descendu du ciel pour les délivrer de ce fléau.

Ils lui donnèrent le nom d’Aeiguirson, ce qui dans leur langue primitive voulait à la fois dire « héros » et « sauveur ».

La paix régna ainsi pendant plus de trois mille ans.

Sitael, du fait de son ascendance, ne subissait pas les effets du temps.

Il faisait de son mieux pour aider l’humanité à s’établir sur tout le globe.

Leur nouveau dieu, dans sa générosité, avait usé de ce qui lui restait de son Pouvoir pour rendre la Terre habitable.

Au fil des siècles, il gagna un nouveau nom : « l’Immortel. »

Avec deux survivants (des enfants hybrides), il procura aux humains divers Conseils pour mieux se développer.

Voyant que l’humanité commençait à fonder des civilisations florissantes, il se retira du monde pour récupérer plus rapidement la puissance perdue des siècles auparavant.

Les humains se firent rapidement la guerre pour des ressources qu’ils pouvaient partager équitablement. Sitael refusa d’intervenir dans leurs conflits.

« Si les humains veulent à tout prix s’entretuer, ce n’est pas moi qui les ferais changer d’avis… Et puis le dernier sommet de la paix que j’ai organisé s’est très mal fini. Alors que les humains s’entretuent s’ils le souhaitent. Moi, je continue ma transe régénératrice. »

Bien que grâce à l’amour qui était parvenu jusqu’à lui, il en sortit une fois. II y retourna bien vite à la mort de sa compagne et laissa sa famille se débrouiller avec les humains, car ils étaient plus proches d’eux que de lui.

Au bout de trois mille ans, sa méditation fut perturbée car les êtres célestes étaient de retour. Il fut mis rapidement au courant par ses deux lieutenants, Harold et Ivan, qui lui expliquèrent bien vite la situation.

Les humains qui avaient trouvé des vestiges de la guerre éternelle (qui avait eu lieu trois millénaires plus tôt) s’étaient mis à adorer les êtres célestes comme des dieux. Fragilisant ainsi leurs prisons permettant aux êtres les plus faibles de s’échapper.

Voyant que l’Humanité avait la mémoire courte et était masochiste, puisque certains commençaient déjà à prendre parti. Il essaya de les ramener à la raison. Mais, tous l’avaient oublié. Il n’était plus rien.

Refusant de commettre un nouveau génocide. Il comprit rapidement que le destin de la terre n’était plus entre ses mains, mais celles des humains. Il rassembla sa famille et partit sur une autre planète. Il en trouva une sans vie, « noire » au milieu de l’univers, éloignée de tout qu’il choisit.

Il la rendit vivable et habitable, faisant en sorte qu’elle soit légèrement semblable à la Terre. Il emporta même une partie des espèces vivantes : à savoir plantes et animaux. Il construisit une forteresse qu’il transforma en une école. Enseignant la magie aux humains qui le souhaitent et ainsi les préparer pour la bataille la plus importante de toutes, celle qui décidera du destin de L’humanité : « l’Apocalypse. »

« Les humains viendront vers nous à travers le portail qui reliera notre planète à la Terre. Par ailleurs, je nomme cette planète Adastia. Elle sera désormais le foyer de ma famille. »

Il laissa pour consigne à ses descendants de perpétuer l’enseignement de la magie aux humains pour qu’ils puissent résister au mieux à ces êtres aux Pouvoirs incommensurables qu’ils appelaient désormais des dieux.

Chapitre 1

Bien des millénaires plus tard, de nos jours, moi, Thorghal Aeiguirson, je contemple le château en repensant à cette légende ; la seule écrite par mon illustre ancêtre.

Pour ma part, je trouve que cette légende manque de personnalité. Elle ne décrit en aucun cas comment il était ni à quoi il ressemblait.

Je me dis que, sans doute, il doit avoir des points communs avec moi. Je me trouve quand même assez beau. J’ai les cheveux noirs, mi-longs, des muscles plutôt bien développés tout en restant dans la moyenne, un teint blafard avec des yeux bleus flamboyants couleur « saphir » qui trahissent mon ascendance ; bien qu’aucun des Aeiguirson n’ait vraiment à proprement parler des yeux. Nos orbites sont vides, et seul un point lumineux de Pouvoir nous sert d’œil. Autant dire que lorsqu’un humain nous voit pour la première fois, il prend bien vite peur. Autrement, j’ai le nez fin et des pommettes creusées qui me font ressembler à un mort-vivant. Par ailleurs, certains vampires sont jaloux de mon apparence et certaines vampires parmi les plus puissantes me trouvent à leur goût.

Je souris à cette pensée. En fait, je crois que si l’on ne sait pas que l’on est des Aeiguirson, on nous prend pour des vampires.

Perché au niveau du balcon qui surplombe le hall du château. Je regarde les serviteurs qui s’activent comme des fourmis, nettoyant dépoussiérant tout le hall. Intrigué par leur manège, je descends de mon perchoir pour aller les interroger.

Les serviteurs sont des sortes de silhouettes floues lumineuses qui, malheureusement pour moi, ne sont pas dotées de parole car je n’ai pas la réponse à ma question. C’est en me le rappelant que je sens la présence d’Émilie ma fiancée. À chaque fois que je la vois, je n’ai qu’une envie : la prendre dans mes bras, la serrer très fort et lui dire que je l’aime. Mais à chaque fois, j’ai l’impression que c’est très réducteur, que cela ne reflète pas mes réels sentiments à son égard. Rien que le fait de la voir illumine ma journée bien que parfois, c’est elle qui l’assombrit…

Je remonte donc sur le balcon, pour mieux l’observer et me régaler de sa beauté. Elle est vêtue de sa magnifique robe en dentelle rouge et blanche finissant ses manches et bordant le col. Laissant voir son sublime visage d’ange avec ses pommettes arrondies, son nez fin et ses lèvres fines teintées de rouge. Ses yeux brillent d’un éclat bleuté de saphir, laisse percevoir son affiliation, sans oublier ses beaux cheveux blonds tombant en cascade le long de son dos. Avec sa taille fine, elle aurait sans doute pu être une princesse de la renaissance, bien qu’elle ait le teint blafard.

Si je ne la connaissais pas mieux, je l’aurais sans doute prise pour une vampire.

M’arrachant à sa contemplation, je me fonds dans la foule et arrive juste derrière elle et l’enlaçant, je murmure à son oreille :

Je l’attrape par l’épaule, la retourne vers moi, mets ma main sur son front pour fouiller ses souvenirs, pour découvrir que demain c’est la rentrée pour tous les étudiants en magie. Je découvre avec étonnement qu’elle a intercédé auprès de son père, le directeur de cette école et le dirigeant des Aeiguirson, pour que l’on m’intègre cette année.

Sans plus un mot, je la tire par le bras et l’emmène dehors. De là, je siffle et un grand étalon noir aux yeux rouges apparaît en haut de la colline, galope à toute vitesse vers nous. Il s’arrête pile devant moi en soufflant par les narines. Je mets ma main entre son nez et son front et commence à le caresser.

« Bonjour Furrall, bonjour mon fier ami. » Puis m’adressant à Émilie : « Monte sur son dos ! »

Ensuite, je prends place devant elle et prenant les rênes, je fais partir Furrall en direction du lac.

Puisqu’elle est dubitative. Je lance mon cheval en direction du lac.

Celui-ci part comme un boulet de canon en obligeant Émilie à s’accrocher à ma taille. Je souris en sentant ses mains se fermer autour de mon ventre.

C’est une drôle de sensation de la savoir blottie contre moi. Signe que malgré son air renfermé, elle a quand même beaucoup d’affection pour moi.

On descend de Furrall et nous le remercions. Celui-ci repart dans son coin favori, là où il était avant que je l’appelle. Avec Émilie, on se déshabille et plongeons ensemble dans le lac.

Les alentours sont plutôt verdoyants, tout comme l’eau qui est d’un bleu clair, presque transparent. Comme quoi il suffit de ne pas utiliser le Pouvoir pour que la nature nous soit clémente.

Après quelques brasses, on s’amuse rapidement comme des enfants et même les dauphins viennent jouer avec nous. Ces dauphins sont particuliers, puisqu’en plus de vivre dans l’eau du lac, ils viennent en réalité de l’océan. On s’amuse ainsi pendant le reste de l’après-midi. Nous finissons par sortir et nous laisser sécher au soleil. Pour terminer la journée, je transporte par magie différents mets servis au château et les fais apparaître devant nous. On festoie ainsi devant un feu de camp que je fais apparaître. La nuit finit de tomber, les étoiles apparaissent une à une. Nous finissons par nous unir sous la lumière des lunes et des étoiles.

La nuit est magnifique dans tous les sens du terme. Blotti l’un contre l’autre, je me dis qu’elle va bien finir par passer outre ce petit incident. Après tout, il faut que je lui fasse comprendre qu’en tant qu’homme, j’ai des besoins qu’il me faut assouvir. Comme elle ne veut presque jamais, il faut bien que je me satisfasse ailleurs.

Chapitre 2

Le lendemain, la lumière matinale du soleil nous réveille.

Aussitôt, une grande horloge apparaît dans un tourbillon de poussière, ses aiguilles indiquant qu’il est 7 h 30.

Emilie s’est levée et a déjà atteint le lac avec de l’eau lui arrivant au niveau de la taille. Voulant poursuivre ce que l’on a entamé la veille. Je me transporte magiquement derrière elle et à nouveau, je la prends dans mes bras, et commence par l’embrasser dans le cou.

Faisant fi de son avertissement, je continue ainsi en remontant le long de son cou. Mais elle se dégage et continue de s’enfoncer dans l’eau. Puis, elle s’arrête et se retourne pour me dire :

Je l’attrape par la taille et je nous transporte magiquement au niveau de la cascade. Faisant ensuite apparaître un savon, nous nous lavons vite fait. Revêtus ensuite de nos vêtements de la veille, nous nous installons à nouveau près du feu pour déguster notre petit-déjeuner. Bien que ce ne soit pas simple pour les bols, car sans table difficile de les faire tenir dans l’air.

Au moment de partir, je regarde mon reflet dans le lac ; ce qui ne manque pas d’interpeller Emilie, qui me demande ce que j’ai à sourire devant mon reflet.

Ensuite, d’un revers de main, je change mes vêtements qui se transforment en un t-shirt moulant noir et un short blanc. Puis, me tournant vers Emilie, je fais la même chose. Elle se retrouve vêtue d’un corset noir avec des lacets sur le devant, combinés à une chemise à manches courtes blanche en lin, ainsi qu’un pantacourt noir assez ample.

Mon t-shirt se transforme alors en chemise à manches courtes blanches et d’un pantacourt ample de couleur marron.

Et si tu tiens tellement à faire ce que tu veux, remporte le tournoi, fais un vœu ou démontre ta surpuissance face au Conseil et change les lois à ton avantage !

Je suis dubitatif car j’ai la nette impression de ne pas être entier. Pour accomplir ces fameux exploits, il faudrait qu’ils soient vraiment spectaculaires et ce n’est pas gagné.

Prenant ma fiancée par le bras, je l’entraîne à travers la magie pour réapparaître devant le château parmi des élèves. Ils sont nouveaux pour certains et anciens pour d’autres. Nous avons juste le temps d’un baiser, avant d’être séparés par la foule, nous étant fendues en deux pour laisser passer un adulte habillé en cuir de la tête aux pieds. Une cape en tissu qui traîne derrière lui termine son vêtement.

Grimpant les quelques

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